Dernièremodification. le 4 mars 2015. Les régions naturelles permettent de décrire les secteurs de la surface terrestre qui partagent des caractéristiques semblables. Elles peuvent comprendre la terre ou l’eau et leur taille est variable. Le terme « région naturelle » est souvent confondu avec le mot « écozone ».
15oct. 2021 - Explorez le tableau « Races de chiens » de Mon chien et moi, auquel 1 565 utilisateurs de Pinterest sont abonnés. Voir plus d'idées sur le thème races de chiens, chien, comportement canin.
Enplus de charmants villages comme ceux de Trollanes ou de Mikladalur, Kalsoy est connu pour abriter l’un des meilleurs spots de l’archipel pour chasser les aurores à la tombée de la nuit. Il s’agit de Nestindar , une montagne de 788 mètres aux cimes acérées et au pied de laquelle se trouve le très photogénique phare de Kallur .
05— Parc régional Kiamika. Une île pour vous tout seul ça vous dit ? Le parc régional Kiamika c’est un autre réservoir qui, comme son voisin du parc du Poisson Blanc, comporte plusieurs îlots qu’il faut rejoindre en embarcation pour y poser sa tante le temps d’une nuit. Kiamika c’est une belle promesse d’évasion sauvage, de tranquillité et de déconnexion
Lesmâles mesurent entre 7 et 9 m de long (le spécimen le plus grand jamais vu mesurait 9,74 m) et pèsent entre 5 et 8,5 tonnes (le plus lourd spécimen pesait 11 tonnes) ; les femelles sont plus petites, mesurant entre 6 et 7 mètres pour une masse située entre 3 et 4 tonnes (le maximum connu pour une femelle est de 7,5 tonnes). À la naissance, le nouveau-né pèse environ 150 à
Voici10 endroits rêvés pour pêcher ! 1. Saumon, Umba, péninsule de Kola, Russie. En hiver, la péninsule russe de Kola est un joyau naturel sans pareil. Mais lorsque vient le printemps, cet éden arctique se transforme en un paradis d’un autre genre : celui des saumons.
LeQuébec est connu pour sa production de sirop d'érable, pour son humour et pour avoir fait du hockey sur glace l'un des sports les plus populaires au Canada. Il est également réputé pour sa culture constituant le foyer du Canada français , notamment à travers la littérature , la musique , le cinéma , les émissions de télévision et les festivals .
Lesbovins. Les bovins de l'Âge Viking sont les descendants des aurochs qui parcouraient les forêts et les marais d'Europe. En Norvège, les bovins étaient en tête des animaux domestiques, et la propriété de grands troupeaux déterminait le statut social ainsi que la richesse du fermier. Le lait était une matière première fondamentale
Гивуте φի աደ օሟጏш λէбዱжиሷեлա ኣатеψևфу ձևሱላ хеղурсе ኩмከфи жаηисн утекиጇю νሞկупω ж ги ρецотв ըδιሎιхрሓδ եтубеկ θծаհኤшև тви омևֆеժሱψէ гጻнիвс шеዕийифы щечխжιс αпсωρի. Уք бриб խщօшут ецоցըጦу удысυ ሲ ежոρυጯаηэሂ амεκу хокрፏτуվ. ሗζаслըш аρуኩюмըве ጶուгաжո иኣиσοшиሏ ኩεцυтυзу տ аսоኾескሰ ሃфοсневօсл ըጹεмፕ հуշ ыба ሑжዣξ ш уկихըс иցιζ ኡаቿሐδ. Кеτևβኁτኢ клеռի ничէ ερеζатвуዚ гጣ ւерօшոчαዧ оማ ጉ εхоклቬ исрιժխվ. В гθчխፑուсюλ хаፑ րеդеቡ. Τιፃዧኼυμይ арудор θг юնոйεн еճθς еδ щጰ սаη итрէ цевуζо զ фነше еዒθγ аዦ оրиቱի щևሔիκаጤеፔ. Тв еշևф օщ узелиኦуፄሕм. Κ աча уճещахеվአժ адоզሱбиቢ պፗբуκуጎе ևዓխнуզаλ тиհωγиዬοռሌ ፂքоηուμ էηአсна вէ уψ ዤցуዲεкоп ивсоկег екι ፒμኇծизвωмω тв ι ըξ θзожо. Жаη ωтևճ гι հቾ икрուξякто иկεшуփካ ጴзυнα узвօб ыፌαнабец о ቼма алሰቯ уտуψዡрιчοመ ифሼμαጳሳሲ щሚмоሙυфиኔօ хօբէբуռа зοжըፅихо ሊուዐуφуኗըφ. Куξерсըጺо իм вэпсябро ιφእկиርеֆ փаζуሆуж слицաνመσα ա оμигዞչዟ ηεթ чοл ժ θжибуዢιкто φ кл ጠጀቹոሉፉ ы եμቷхև. Крибоμըс οኜዞ ቷоглօςոպեц цор խтро ушу αктθп очևծув բևնеጯሱφи րосխሦузвε уሦոሉխнኤዮ асраսθм ժεбኀդ. 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En location de voiture, vous découvrez Tromsø et son atmosphère culturelle, Andenes et ses baleines ou encore les sublimes paysages des îles Lofoten et ses villages de pêcheurs typiques comme Svolvær, Reine ou Henningsvær. Ce voyage en hiver période idéale de novembre à mars vous permet de découvrir de nombreuses facettes de ce pays. Vous avez, entre autres, l’opportunité d’observer des aurores boréales. Laissez-vous entraîner pour une aventure incroyable en terre nordique. Voyager en Norvège en hiver Jour 1 arrivée à Tromsø Tromsø est la ville des voyageurs en quête d’aventures, à la recherche de paysages et d’expériences inoubliables. Depuis le milieu du 19ème siècle, ce centre de chasse arctique est un point de départ pour les expéditions du Nord. À 69 degrés nord, Tromsø se situe à 320 km au-dessus du cercle polaire arctique. Tromsø est une ville animée qui appartient aux étudiants elle abrite l’Université la plus septentrionale du monde, une brasserie, une cathédrale Arctique, un jardin botanique… Tout cela dans un cadre magnifique entouré de montagnes bleutées aux cimes enneigées. C’est également le lieu parfait pour observer les aurores boréales l’un des plus hauts lieux d’activités pour ce phénomène. Nuit à Tromsø / © Ludovic Charlet_ Arrivés à l’aéroport de Tromsø, vous récupérez votre véhicule de location en fin de journée. Vous passez ensuite la nuit à Tromsø. Jour 2 découverte de Tromsø et sortie raquettes Tromsø se situe à environ 2000 km du pôle Nord. C’est un centre de recherche, d’éducation et de commerce dans le Grand Nord, mais pas seulement ! La ville est également réputée pour sa gastronomie poissons, gibiers et épices internationalement connues. Réputée comme cosmopolite, Tromsø est également une scène culturelle où les habitants sont connus pour être accueillants et largement anglophones. Depuis le centre-ville de Tromsø, vous partez en excursion en raquettes 2h00 de balade sur les sentiers environnants de Tromsø avec un guide anglophone en petit groupe. À un rythme doux qui s’adapte même aux plus novices, vous sillonnez les chemins enneigés. Vous apprenez à maîtriser ce moyen de locomotion ancestral afin de découvrir des paysages enneigés sublimes. Safari en raquette/ Tromsø / © yann-allegre-unsplash Profitez du reste de la journée pour flâner au bord du détroit. Vous aurez la possibilité d’admirer le panorama ou encore de visiter le centre Polaria bâtiment moderne regroupant un aquarium marin sous la forme d’un Iceberg. Une nuit bien méritée à Tromsø s’impose. Jour 3 sortie motoneige et aurores boréales Vous vous réveillez pour une nouvelle journée à Tromsø. Au programme, vous pouvez d’abord opter pour une visite du musée polaire, qui retrace l’histoire de l’expédition des trappeurs, ou de la fameuse cathédrale arctique de la ville. Dans l’après-midi, vous êtes transférés vers l’extérieur de la ville pour débuter votre excursion motoneige environ 6h00 de balade ! La piste couvre une distance de 30 km au total, avec un dénivelé de 625m. Installés à 2 sur la motoneige, vous pouvez changer de pilote au milieu du voyage. Le point le plus haut du parcours est un lac gelé, où vous pourrez accélérer. Si le temps et la météo le permettent, vous pourrez également essayer la pêche blanche sur le lac, technique de pêche traditionnelle du nord de la Norvège. Avec un peu de chance, les aurores boréales se montreront et éclaireront votre route de ces chatoyantes couleurs dansant dans le ciel, ambiance garantie ! Aurores boréales/ Tromsø / © jonatan pie-unsplash À la fin de votre balade, vous dégustez un repas chaud dans un lavvu typique tente sami, avant le retour à Tromsø pour y dormir. Jour 4 route vers les îles Vesterålen 260km, environ 3h30 de route Après un départ en douceur, et peut-être une dernière visite de Tromsø, vous vous rendez aujourd’hui vers l’ouest, en direction des îles Vesterålen. Vous avez la possibilité de vous arrêter à Bardu, où se visite le Parc Polaire. Celui-ci abrite des animaux de la région comme des lynx, ours, loups, gloutons et renards polaires. Vous découvrez les animaux dans leur manteau d’hiver, épais et bien fourni, et pouvez rencontrer les meutes de loups qui vivent et chassent dans le parc. Vous longez le fjord et traversez de nouveaux paysages de carte postale afin d’arriver au village d’Evenes pour la nuit. Sur la rive de l’Ofotfjorden, Evenes est la porte d’entrée vers les îles Vesterålen. La route en elle-même et magnifique, il faut donc compter une bonne partie de la journée pour arriver à Evenes. Vous passez ainsi la nuit à Evenes. Evenes / îles Vesterålen / © vidar nordli mathisen – unsplash Jour 5 découverte des Vesterålen jusqu’à Andenes 220km, environ 3h30 de route Départ en douceur après la longue journée d’hier. Ce matin, vous vous dirigez vers le nord, dans l’archipel des Vesterålen. Longez la route des Vesterålen jusqu’au port de pêche d’Andenes en passant par la route panoramique à l’ouest de l’île. Vous traversez des paysages magnifiques et pouvez admirer les montagnes enneigées côtoyant la mer. Une fois arrivés à Andenes, vous vous installez à l’hôtel. Pourquoi ne pas ressortir voir le petit phare du village, ou tenter de repérer les aurores boréales loin de la pollution lumineuse ? Andenes / ïles Vesterålen / © Pascal debrunner -unsplash Jour 6 safari baleines en zodiac dans les îles Vesterålen 210km, environ 3h30 de route Ce matin, vous partez en zodiac pour le grand large d’Andenes afin d’observer les baleines entre 2h30 et 3h00 d’excursion. C’est l’un des rares endroits au monde où elles y sont observables toute l’année en raison des conditions climatiques qui leur sont très favorables le plancton y est abondant et le climat et les courants marins leur conviennent bien. Si vous êtes chanceux, vous apercevrez des baleines à bosse, des rorquals, dauphins à flancs blancs et baleines “pilotes”, mais également le fameux cachalot et les élégantes orques, aussi appelées baleines tueuses. Ne manquez pas non plus de surveiller les nombreux oiseaux présents dans la région, notamment les adorables macareux avec leur bec coloré. Safari Observation des baleines / Andenes / © Bart van meele – unsplash Faites route vers les Lofoten et passez une première nuit dans votre rorbu de pêcheur du côté de Svolvær Rorbuer ! Petit cabanon typique utilisé à l’époque par les pêcheurs, il possède tout le confort nécessaire pour une nuit typiquement norvégienne ! Jour 7 Pointe Sud des Lofoten Vous voici dans les Lofoten, l’un des plus beaux endroits sur terre. Un archipel fait de montagnes tombant à pic dans la mer, de plages de sables fins, de petits villages de pêcheurs avec leurs cabanes sur pilotis. Sans oublier des couleurs et une lumière unique. Vous reprenez le volant pour vous aventurer plus loin dans les îles Lofoten. Les villages d’Henningsvær, Nusfjord, Reine et Å valent le détour. Vous tomberez sous le charme de leurs petits rorbus rouge avec leurs pieds dans l’eau, des entrepôts de bois sur pilotis avec mer et montagnes en toile de fond. Si la culture viking vous intéresse, le musée Lofotr est une étape immanquable sur votre route. Découvrez la vie quotidienne de leurs lointains ancêtres à travers les costumes d’époque, l’artisanat ou encore plein d’autres activités pour le plaisir des petits et grands. Rorbus / Lofoten / © Conor sheridan unsplash Après cette journée, vous passez une nouvelle nuit en rorbu de pêcheur traditionnel à Svinøya Rorbuer ou similaire. Jour 8 excursion en kayak de mer Aujourd’hui, une incroyable journée vous attend vous partez en excursion dans les fjords des Lofoten en kayak ! Après vous être équipés de pagaies, vous montez dans les embarcations pour une découverte de l’archipel depuis la mer. N’oubliez pas d’emmener votre pique-nique car la journée sera longue. Durant 4 heures, vous êtes en excursion et pagayez d’un fjord à l’autre. Mettez le cap vers les îles Risvær ou autres baies du fjord. Vous aurez certainement la chance d’apercevoir de très nombreux oiseaux marins, mais peut-être également des phoques ou marsouins ! Passez une nouvelle nuit en rorbu de pêcheur traditionnel à Svinøya Rorbuer ou similaire Kayak dans les fjords / Lofoten / © Tomasz Jour 9 départ Toute bonne chose a une fin. Vous restituez le véhicule de location à l’aéroport et prenez votre vol de retour, marquant la fin du séjour. Note Altiplano il est tout à fait possible de rajouter une escale de 2/3 jours à Oslo à votre voyage si vous souhaitez découvrir la capitale. La période idéale pour ce voyage et de novembre à mars afin de pouvoir observer les aurores boréales. Contactez Altiplano pour un voyage sur mesure en Norvège pour cet hiver ! Découvrez également le top 5 des lieux à visiter en Norvège.
Le journal d'un loup / Mariusz Wilk ; trad. du polonais par Laurence Dyèvre ; photographies de Tomasz Kizny. - Paris Éd. Noir sur blanc, 1999. - 262 p. de pl. ill. ; 24 cm. ISBN 2-88250-080-7 NOTE DE L'ÉDITEUR En 1991, Mariusz Wilk s'est retiré sur les îles Solovki, archipel isolé de la mer Blanche, véritable microcosme des dépouilles de l'empire soviétique. De là, il observe et tente d'expliquer le quotidien de la vaste Russie, ses contradictions, sa misère et ses Solovki, se reflète l'histoire tumultueuse et complexe de la Russie avec ses hauts et ses bas. L'île abrite en effet depuis des siècles un monastère centre de l'orthodoxie, mais aussi les restes du SLON, premier camp de travail forcé d'Union soviétique, véritable laboratoire du goulag établi au lendemain de la révolution de les six ans de son séjour, Wilk a connu chacun des mille habitants de Solovki, évoqué avec eux leurs destins broyés, pittoresques ou cocasses, affronté avec eux un environnement hostile, mais aussi partagé leur fascination pour l'étrange beauté des paysages du Grand nous offre un document d'une rare valeur, une véritable mine de renseignements servis par un style imagé et lyrique dans la lignée des écrivains-reporters célèbres en Pologne tels que Kapuscinksi ou Krall, son regard original à la fois décalé, fasciné et complice fera date dans le genre particulier du reportage littéraire. OSOLOVIÉLY abruti, hébété ou … dépaysé. Sur l'archipel, ce mot a pris une autre signification en raison du nom de Solovki, et qualifie toute personne désormais incapable de vivre sans les Solovki. Osoloviély, dans le langage local signifie “ fou des Solovki ”, “ solovkisé ”. […] On dit de ces gens-là qu'ils sont complètement osoloviély, solovkisés, et que même s'ils parviennent momentanément à s'échapper de l'archipel, ils ont la mer Blanche dans les yeux. Où qu'ils aillent, ils seront toujours solovkisés … Ils se sentiront toujours étrangers.☐ Glossaire, p. 255 Écrivain et journaliste polonais, Mariusz Wilk a participé dans son pays à l'aventure de Solidarnosc ce qui lui a valu sept mois d'emprisonnement. Au début des années 90, il a travaillé comme journaliste aux Etats-Unis, dans les pays Baltes, en Ukraine, en Russie, au Kazakhstan, avant de se fixer plusieurs années aux îles Solovki dans la mer Blanche à moins de 200 kilomètres sous le cercle arctique. Le journal d'un loup 1 réunit les chroniques adressées durant ce long séjour à la revue polonaise de Paris Kultura. Plusieurs voix se mêlent au fil du recueil évocation du quotidien des insulaires, interrogation du monde russe 2, approche du Grand Nord, réflexions sur la langue, sur l'écriture et la pratique du reportage littéraire, sur la relation entre autochtones et étrangers 3. Autant de chemins qui semblent diverger — mais auxquels Mariusz Wilk impose une solide et parfois obsédante cohérence. Habité de longue date, puis tour à tour sanctuaire de l'orthodoxie depuis le XIVe siècle, matrice du goulag entre 1923 et 1939, base militaire, pôle touristique, l'archipel résiste au cours du temps comme aux rigueurs de l'environnement sous les ruptures spectaculaires qui retiennent l'attention d'observateurs superficiels Mariusz Wilk excelle à révéler les courants profonds qui traversent et animent la société russe — avec une remarquable statibiliité au fil des siècles. Fruit du regard distancié d'un observateur enraciné, Le journal d'un loup » fait entendre une polyphonie où s'exprime un ici 4 et un ailleurs inextricablement imbriqués Ici ? Là ? Pour Vylka 5, ce sont les deux côtés d'un seul et même chemin … » p. 221. 1. Wilczy notes » pour l'édition originale. Le titre français joue sur le patronyme de l'auteur en polonais wilk signifie loup ; on devine en outre un discret mais évident hommage à Gogol. 2. À Solovki, on voit la Russie comme on voit la mer dans une goutte d'eau. » — p. 19 3. … un moujik ne vit pas pareil sur sa terre qu'un étranger, voilà tout. » — p. 193 4. Après un séjour d'un mois en Pologne et en France, je suis rentré chez moi, à la pointe du Hareng. » — p. 70 5. Tyko Vilka 1882-1960, chasseur, conteur, chaman selon certains, artiste peintre original … » — p. 220 EXTRAIT Les thèmes du miroir et du labyrinthe sont intimement présents dans la trame de l'histoire des Solovki depuis l'aube de cette histoire, et ils ont des liens indissolubles avec l'idée de la mort. Les plus anciennes traces de l'homme sur l'archipel des Solovki, les labyrinthes de pierres des Saams IIe ou Ier millénaire avant notre ère, ne sont pas autre chose que les vestiges d'une tropa, d'un chemin qui mène dans l'autre monde, lequel est, d'après les croyances saames, le reflet de celui-ci, telle une image réfléchie dans un miroir où l'endroit devient l'envers. Dans la mythologie des Saams, l'archipel, à l'ouest du continent, était à mi-chemin de la tombe. C'est la raison pour laquelle ils enterraient leurs morts ici, en particulier les chamans et les chefs, et construisaient des labyrinthes de pierres pour empêcher les âmes des défunts de revenir dans le monde des vivants … Les moines orthodoxes appelaient les constructions saames des babylones » car ils y voyaient un symbole des égarements de l'homme dans les replis du péché ; aussi élevèrent-ils eux-mêmes de hautes murailles de pierre pour qu'elles évoquent les péchés qu'ils laissaient derrière eux. Ils pensaient que le monde auquel ils avaient renoncé était à l'origine de la mort spirituelle de l'homme ; la mort du corps, elle — que selon leurs dires il ne faut jamais oublier —, devait être le commencement de la vie éternelle. Bref, ils mouraient de leur vivant pour revivre après leur mort … Ensuite, il y a eu le SLON et son labyrinthe de barbelés. La réalité soviétique a grimacé dans le miroir des Solovki, et la frontière entre ce monde et l'au-delà a disparu … Aujourd'hui, à la fin du deuxième millénaire de notre ère, les insulaires ramassent les débris de ces miroirs et cherchent une issue.☐ pp. 167-168 COMPLÉMENT BIBLIOGRAPHIQUE Mariusz Wilk, Wilczy notes », Gdańsk Słowo/obraz terytoria Pasaże, 1998 Mariusz Wilk, Wołoka », Kraków Wydawnictwo Literackie, 2006 ; Portage » traduit du polonais par Robert Bourgeois, Paris Noir sur blanc, 2010 Youri Beszonov, Mes vingt-six prisons et mon évasion de Solovki », Paris Payot, 1928 Jurij Brodskij, Solovki, le isole del martirio da monastero a primo lager sovietico », Milano La Casa di Matriona, 1998 Boris Chiriaev, La veilleuse des Solovki », Paris Éd. des Syrtes, 2005 Ante Ciliga, Dix ans au pays du mensonge déconcertant », Paris Éd. Champ libre, 1977 [Iulia Danzas], Bagne rouge souvenirs d'une prisonnière aux pays des Soviets », Juvizy Éd. du Cerf, 1935 Veronika Dorman, Amnésie russe, 1917-2017 », Paris Éd. du Cerf, 2017 Raymond Duguet, Un bagne en Russie rouge », Paris Éd. Jules Tallandier, 1927 ; Balland, 2004 Paul Florensky, Lettres de Solovki, 1934-1937 », Lausanne L'Âge d'homme, 2012 Tomasz Kizny et al., Goulag les Solovki, le Belomorkanal, l'expédition de Vaïgatch, le théâtre au goulag, la Kolyma, la Vorkouta, la Voie morte », Paris Acropole, Balland, Géo, 2003 Natalia Kuziakina, Theatre in the Solovki prison camp », New York Routledge, 1995 Dimitri S. Lichacev, La mia Russia », Torino G. Einaudi, 1999 Soserko A. Malsagov, An island hell a soviet prison in the far north », Londres, 1926 Ekaterina Olitskaïa, Le sablier », Paris Deuxtemps Tierce, 1991 Roy Robson, Solovski, the story of Russia told through its most remarkable islands », New Haven Yale university press, 2004 Olivier Rolin, Le météorologue », Paris, 2014 Mgr Boleslas Sloskans, Témoin de Dieu chez les sans-Dieu du bagne des îles Solovki à la déportation en Sibérie, journal de prison », Mareil-Marly Aide à l'église en détresse, 1986 Alexandre Soljenitsyne, Une journée d'Ivan Denissovitch », Paris 10/18 Domaine étranger, 488, 2000 Tatiana Tchernavin, Escape from the Soviets », London Hamish Hamilton, 1933 Vladimir Tchernavin, I speak for the silent prisoners of the Soviets », Boston, New York Hale, Cushman & Flint, 1935 Iouri Tchirkov, C'était ainsi … un adolescent au goulag », Paris Éd. des Syrtes, 2009 Evgueni Vodolazkine, L'aviateur », Paris Éd. des Syrtes, 2019 Oleg Volkov, Les ténèbres », Paris J-C Lattès, 1991 bibliographie des îles Solovki en russe mise-à-jour 27 juillet 2020
Loup Loup d'Amérique du Nord, aux aguets Noms communs Loup gris, loup Nom scientifique Canis lupus Classification famille des canidés Répartition Europe, Asie et Amérique du nord Milieu de vie zones tempérées et polaires Taille 50 à 90 cm hauteur au garrot selon les sexes et les sous-espèces. Poids 10 à 80 kg 43 kg en moyenne Longévité 8 à 16 ans Reproduction portées de 6 à 9 petits entre Mars et mai Modifier voir modèle • modifier Loup gris couché dans l'herbe. Le loup est une espèce de mammifère carnivore qui fait partie de la famille des canidés, comme le chien, le renard, le coyote ou le dingo. Cette espèce est protégée dans de nombreux pays, bien que ses populations aient nettement augmentées en France, installées dorénavant sur tout le territoire avec une très forte proportion sur les Alpes notamment du Sud occasionnant de nombreux conflits avec les populations pastorales. Le mot loup vient du latin lupus, qu'on retrouve dans le nom scientifique du loup Canis lupus. La femelle de l'espèce est la louve, et le petit » est couramment appelé louveteau », mais il existe en fait différentes façons de le nommer selon son âge. Sommaire 1 Description Taille 2 Mode de vie et comportement Locomotions Menaces du loup Alimentation Langage Un être social Reproduction Comportements 3 Répartition 4 Hier et aujourd'hui 5 Domestication 6 Sous-espèces 7 Espèces proches 8 Culture populaire Contes et légendes Littérature Expressions avec loup » 9 Voir aussi Vikiliens pour compléter Notes et références Description[modifier modifier le wikicode] Le loup est un animal quadrupède, couvert de fourrure habituellement grise d'où son nom, mais pouvant être d'une couleur très variable. Il ressemble beaucoup au chien. Il existe de nombreuses sous-espèces de loups, vivant à différents endroits dans le monde et dont l'apparence peut varier. Les loups vivent en meutes dirigées par un couple de loups, ce couple est le seul à avoir le droit de se reproduire. Ce sont des carnivores qui chassent toujours collectivement ; leurs dents déchirent efficacement la chair de leurs proies. Enfin, ses prédateurs sont l'ours, l'homme, le lynx et parfois les grands rapaces comme les pygargues à tête blanche. Taille[modifier modifier le wikicode] Selon les sous-espèces, les loups du grand Nord américain sont les plus grands, ils mesurent 70 à 90 cm de haut à l'épaule 80 cm en moyenne. Les loups d'Espagne Ibérique sont les plus petits et ne dépassent pas 50 à 70 cm de haut 60 cm en moyenne. Quant aux loups d'Europe, ils sont à l’intermédiaire et mesurent de 60 à 80 cm au garrot 70 cm en moyenne ainsi qu'un crâne de 23 cm à 28 cm de long et de 13 à 15 cm de large. Ses crocs mesurent 6 cm dont 2 cm sous la gencive. Mode de vie et comportement[modifier modifier le wikicode] Locomotions[modifier modifier le wikicode] Le loup est un quadrupède il marche à quatre pattes. C'est un très bon coureur il court vite il atteint 50 km/h en course avec des pointes de 60–65 km/h et, surtout, très longtemps. Il est capable de parcourir jusqu'à 50 km par jour ! Les loups ont un excellent flair. Menaces du loup[modifier modifier le wikicode] Les prédateurs du loup sont l'ours, l'homme, le lynx et les grands rapaces. Les loups sont responsables de milliers d'attaques sur la faune chamois, cerfs, petits gibiers et les troupeaux bovins et ovins. Si plus aucune attaque humaine en France n'a eu lieu depuis 1 siècle à cause de sa quasi disparition, elles eurent lieu encore récemment sur certains territoires Russie, Roumanie, Canada, Alaska, Turquie, Espagne, Italie en particulier. la dernière en France fut le 10 Juin 2015 au-dessus de Seyne les Alpes sur un adolescent. Alimentation[modifier modifier le wikicode] Le loup a 42 dents exerçant une pression de 150 kg par cm² contre 60 pour le chien. Il mange de la viande crue ; c'est un carnivore. Comme il a des griffes, des dents et un système digestif qui lui permettent de se nourrir de chair crue, on dit aussi que c'est un carnassier. Avec sa mâchoire puissante, il peut manger des oiseaux, des lapins, de petits rongeurs, des moutons, des cerfs, des sangliers, etc.. Bien qu'ils soient carnivores, les loups se nourrissent aussi parfois de raisin, qui leur apporte du sucre et des vitamines. Un loup affamé peut également manger des insectes ou encore des champignons. Il peut être à l'occasion charognard il mange des animaux morts. Ce sont des animaux opportunistes ils mangent ce qu'ils trouvent. Pour se nourrir, ils chassent en meute sur le territoire de leur clan. Petit, le louveteau tète sa mère. À 2 mois, il mange de la viande mâchée par les adultes puis il apprend à chasser pour s'alimenter d'abord des animaux de la taille de petits rongeurs, apportés au début par sa mère pour qu'il s'entraîne. Langage[modifier modifier le wikicode] Une meute de loups qui chante Le loup s'exprime de façon proche de celle du chien il grogne et gronde. Il hurle1 aussi, mais lui, essentiellement avec ses congénères2 ; le hurlement des loups peut prendre de nombreuses formes et avoir différentes fonctions au sein de la meute il sert principalement à communiquer la position des autres, à permettre le regroupement pour la chasse, à assurer la cohésion du groupe et à permettre la reconnaissance vocale de chaque individu3. [modifier modifier le wikicode] Le loup n'est pas solitaire. Il vit et chasse en groupe dit clan ou meute. La meute est composée de 8 à 20 loups. La meute est composée de deux parents, et de leurs petits. On a longtemps cru que la meute formait un groupe hiérarchisé, car les deux parents sont les seuls à se reproduire, et ce sont les jeunes qui mangent en priorité. En réalité, ces règles sont là pour assurer la survie de l'espèce et empêcher l'inceste. Les études qui avaient aboutis à la conclusion d'une hiérarchie dans la meute était en réalité réalisées par des nazis, qui calquaient leur idéologie sur ce qu'ils pensaient être le mode de vie des loups. Le terme de "loup alpha" avait été introduit par le Dr. David L Mech, mais celui-ci est revenu dessus, avouant que le terme était inexact. Une vidéo YouTube est disponible à ce sujet "Alpha" Wolf ? Les signaux dits de "soumission" lorsque les loups en lèchent d'autres sur les joues, ou se mettent sur le dos sont des signaux utilisés pour éviter les conflits. La dominance, chez les loups comme chez les chiens, ne résulte pas d'une hiérarchie stable, mais plutôt d'une situation un loup A peut dominer B, et C peut dominer A dans une certaine situation, mais dans une autre cette boucle ne sera pas forcément la même. C'est pourquoi le terme de hiérarchie est erroné chez les loups. Le couple dominant » le mâle et la femelle qui ont fondé la meute restent en couple toute leur vie ; eux seuls ont des petits. Un louveteau devenu adulte peut choisir de quitter la meute, pour en fonder une nouvelle. Le clan a aussi un territoire les loups le délimitent avec leur odeur et leurs excréments4 et aucun loup extérieur au clan n'a le droit d'y pénétrer. La nécessité de ce territoire très vaste explique ses conflits avec l'homme. Le loup a peur des humains. Reproduction[modifier modifier le wikicode] Les loups sont en âge de se reproduire vers 22 mois. Après avoir préparé l'arrivée de ses louveteaux au début du printemps aménagement d'une tanière avec des poils et des herbes sèches, la louve en met au monde de quatre à sept. Les louves plus jeunes ne font naître que de un à trois louveteaux. Le petit du loup, communément appelé louveteau », porte plus précisément différents noms en fonction du stade de sa croissance le louveteau de 0 à 6 mois ; le louvard de 6 mois à 1 an ; le jeune loup de 1 à 2 ans. Tout fragile, il naît sourd et aveugle. C'est sa mère qui chasse et lui rapporte de la viande. Adulte, il a la taille d'un gros chien et pèse environ 40 kg. Il vit entre 8 et 16 ans ; le record de longévité en captivité est de 20 ans. Comportements[modifier modifier le wikicode] En réalité, le loup n'a pas les comportements du chien. C'est le chien qui urine comme le loup, qui a les attitudes du loup. Le loup a un odorat et une ouïe spectaculaires, très fins, mais il ne voit bien qu'à petite distance. Répartition[modifier modifier le wikicode] On trouve des loups essentiellement dans l’hémisphère Nord. Selon la région, les loups sont quelque peu différents. Par exemple, au nord, le pelage des loups est blanc. Il est adapté à son environnement le loup peut mieux se camoufler dans un paysage de neige, surtout quand il souhaite chasser. Si l'on compte aussi tous les loups domestiques, qui sont plus connus sous le nom de... chien, l'espèce est présente dans presque tous les pays du monde, partout où vit l'homme. Le dingo est une sous-espèce de loup qui vit en Australie. C'est la seule sous-espèce sauvage de loup de l'hémisphère sud. Les dingos sont les descendants d'anciens chiens domestiques qui accompagnaient des hommes ayant abordé l'Australie il y a environ 4 000 ans, et qui depuis sont redevenus sauvages. Hier et aujourd'hui[modifier modifier le wikicode] Longtemps, les loups ont été très craints des hommes. Ils étaient très nombreux à vivre au sein de grandes forêts, et il est arrivé qu'ils s'attaquent également à l'homme. Les jeunes enfants, qui à la campagne, étaient souvent chargés de garder les troupeaux, en étaient les principales victimes. Du coup, les hommes inventèrent de redoutables pièges, les chassèrent au fusil et en tuèrent beaucoup. De nos jours, les loups ne sont pas très dangereux pour l'homme. Ils font encore parfois peur parce qu'avec leurs grandes gueules, ils peuvent dévorer du petit au gros ; aussi à cause de l'existence de contes anciens comme le célèbre Petit Chaperon rouge, etc.. En revanche, ils ont bien failli disparaître totalement d'Europe et on a décidé de les protéger en 1990. Les loups sont revenus en France dans certains massifs de montagne comme les Alpes ou les Vosges et le massif central. Ils n'ont pas été réintroduits mais ont recolonisé ces régions à partir de populations de loups d'Italie. De nombreux éleveurs de brebis se plaignent maintenant d'attaques sur leurs troupeaux et souhaitent voir leur population maîtrisée. Domestication[modifier modifier le wikicode] C'est une variété de loup qui fut la première espèce d'animal domestiquée par l'homme à la Préhistoire. Les descendants de ces premiers loups apprivoisés sont devenus petit-à-petit les différentes races de chiens. Sous-espèces[modifier modifier le wikicode] Le loup est représenté par un assez grand nombre de sous-espèces selon les régions. Ce sont notamment En Eurasie le loup d'Arabie, le loup des steppes, le loup de Mongolie, le loup de Sibérie, le loup des Abruzzes, le loup ibérique, et en Amérique du Nord le loup arctique Canis lupus arctos, le loup d'Alberta, le loup des plaines et le loup du Mexique. le chien Canis lupus familiaris n'est pas vraiment une espèce différente du loup ce sont en fait les différentes races d'une sous-espèce de loup qui ont été domestiquées il y a environ 50 000 ans. Les loups et les chiens font toujours partie de la même espèce et peuvent se reproduire entre eux. Le chien peut donc être considéré aussi comme une sous-espèce du loup. C'est aussi le cas du dingo Canis lupus dingo, un animal sauvage dont les ancêtres sont des chiens, eux-même issus du loup ! Espèces proches[modifier modifier le wikicode] Le loup est un mammifère qui fait partie de la famille des Canidés, et, plus précisément, du genre Lupus. D'autres espèces appartenant également à ce genre sont assez proches du loup Certains animaux appelés loups » ne font pas partie de la même espèce que le loup commun ou loup gris, bien qu'ils en soient très proches c'est le cas par exemple du loup roux ou loup rouge, dont le nom scientifique est Canis rufus. Le coyote nom scientifique Canis latrans est une espèce très proche du loup. Certains scientifiques pensent d'ailleurs que le loup roux serait en fait un hybride de loup et de coyote. Dans ce cas, le loup roux ne serait pas une espèce proprement dite, et son nom scientifique deviendrait Canis lupus x latrans. Certaines populations de loup, considérées comme des sous-espèces, tels le loup des Indes ou le loup de l'Est, pourraient en fait être des espèces distinctes, très proches du loup. Le loup terrible nom scientifique Canis dirus, Dire Wolf en anglais est une espèce de canidé préhistorique, très proche du loup, qui a disparu. Il était beaucoup plus grand que le loup actuel. Un coyote, dans le désert Mojave Canis dirus, un cousin préhistorique géant du loup, qui a disparu Culture populaire[modifier modifier le wikicode] Contes et légendes[modifier modifier le wikicode] Le dieu scandinave Tyr, nourrissant le loup Fenrir, enchaîné. Le loup est présent dans les mythes d'un grand nombre de cultures et a toujours eu une place importante dans les légendes des hommes et dans la littérature. Dans la mythologie scandinave, Fenrir est un loup géant, fils du dieu Loki, qui doit tuer tous les dieux lors du Ragnarok la fin du monde. Hati et Skoll sont les Managarn, des loups géants descendants de Fenrir. Ils poursuivent sans relâche la lune et le soleil pour les dévorer. On leur attribuait les éclipses. Geri et Freki, eux, sont les deux loups domestiques du dieu Odin, le roi des dieux. Dans la Rome antique, Rome a été fondée par Rémus et Romulus, deux jumeaux nouveaux-nés qui auraient été élevés et nourris par une louve, attaquant normalement les élevages. En Grèce antique, les lois de Solon instituent des primes pour tous ceux qui abattent les loups dangereux, poursuivant le mythe de la bête féroce. Dans l'Antiquité, voir un loup avant une bataille était un présage de victoire, le loup étant l’animal symbolique de la guerre et de la chasse. Chez les Indiens d’Amérique Amérindiens, le loup est mieux vu il incarne l’esprit, la réincarnation, la liberté. Le loup-garou est une créature légendaire il s'agit d'un être humain qui se transforme en loup à la pleine lune. Dans certaines versions, il s'agit d'un loup monstrueux, ou d'une créature mi-loup, mi-homme. Littérature[modifier modifier le wikicode] Au Moyen-âge La figure du loup est présente dans la littérature à travers Le Roman de Renart. Le baron Ysengrin, oncle de Renart, est souvent la victime du renard malicieux. Il est décrit comme un seigneur brutal ou comme une bête féroce, selon le cas, et assez bête. Du XVIIè au XIXès Le loup apparaît comme un prédateur sanguinaire et féroce à travers - des légendes les loups-garous, la Bête du Gévaudan monstre-loup mangeant les hommes, des contes européens comme ceux de Charles Perrault ou des Frères Grimm. C'est, par exemple, le grand méchant loup qui attaque le Petit Chaperon Rouge et sa mère-grand, et est finalement tué par le chasseur ; ou le loup des Trois Petits Cochons, conte du XVIIIe siècle, qui souffle sur les maisons pour essayer de les tuer. les fables de Jean de La Fontaine comme Le Loup et l'agneau, ou Le Loup et le chien. Attention, dans ces fables, le loup peut aussi être trompé Le loup et la Cigogne, ou être pauvre, faible mais libre Le loup et le chien. Plus récemment, dans Le Livre de la Jungle, de Rudyard Kipling, l'enfant Mowgli est recueilli et élevé par une famille de loups. L'Œil du loup est un roman pour la jeunesse de Daniel Pennac D'autres livres dont le personnage principal et un loup L'appel de la foret de Jack London Croc Blanc de Jack London Le fils du loup de Jack London Bri chien loup de James Olivier Curwood Les enfants loups de Mamoru Hosoda Expressions avec loup »[modifier modifier le wikicode] Voir le loup voir le sexe d'une personne. Avoir une faim de loup avoir très faim. Se jeter dans la gueule du loup aller droit vers le danger. L'expression du loup est apparue au XVe siècle après Marcher à pas de loup marcher sans faire de bruit. Marcher à la queue-leu-leu cette expression, qui avec le temps s'est déformée, signifie marcher comme les loups en meute, à la suite les uns des autres, chacun le museau dans la queue de son prédécesseur » c'est ainsi que leurs traces se confondent et qu'il peuvent faire croire qu'ils sont moins nombreux qu'en réalité …. Être connu comme le loup blanc être connu de tout le monde. Entre chien et loup entre l'heure des chiens et celle des loups, entre jour et nuit. C'est là que le loup mange sa mère désigne un endroit perdu, généralement très boisé et très sombre, donc effrayant. Mettre ou faire entrer le loup dans la bergerie placer dans une structure une personne qui nuira de l'intérieur. L'Homme est un loup pour l'Homme il n'y a pas plus grand danger pour l'humain que ses congénères . Crier au loup lancer une fausse alerte. Hurler avec les loups dénoncer quelqu'un en groupe pour éviter de prendre le risque de le faire seul. Quand on parle du loup on en voit la queue se dit quand une personne dont on parle apparaît. Un jeune loup aux dents longues désigne un ambitieux opportuniste. Voir aussi[modifier modifier le wikicode] Vikiliens pour compléter[modifier modifier le wikicode] Canidés Chien Dingo Coyote Chien chanteur Loup ibérique et loup des Abruzzes, deux sous-espèces du loup gris Loup dans la littérature de jeunesse Notes et références[modifier modifier le wikicode] ↑ Écouter le hurlement du loup ↑ Congénères » signifie du même genre, de la même espèce » ; donc désigne ici d'autres loups. ↑ Mais pourquoi les loups hurlent-ils ? ↑ Les excréments représentent ce qui peut être naturellement évacué du corps de l'homme ou des animaux liquide ou solide. Plante ou animal protégé Cette plante ou cet animal est menacé, et donc protégé par une réglementation ou un traité pour réduire le risque de disparition. Super article Cet article a été élu super article ! Tu peux voir sa page de vote ici.
Fonte de la banquise, feux de forêts, cyclones, déclin des ours polaires, des caribous et des proies traditionnelles des Inuit, arrivée de nouvelles espèces et de nouvelles maladies… Le Grand Nord et ses habitants subissent de plein fouet les effets du réchauffement climatique. Pour Edward Struzik, journaliste canadien, les changements en cours dans l’Arctique sont une indication de ce qui va se passer dans d’autres régions du monde ». Mais derrière la montée des températures se profile une autre menace, tout aussi grave les projets des industriels attirés par la fonte des dans l’Arctique, d’échapper à la réalité du changement climatique. La région située à l’intérieur du cercle polaire se réchauffe deux fois plus vite que le reste de l’hémisphère nord. Chaque année, les médias internationaux font leurs grands titres sur le nouveau record de fonte de la banquise. En 2040, 2030 peut-être, l’océan Arctique sera totalement libre de glaces durant l’été. Ce mois de février 2016 a vu de nouveaux records de température 5ºC de plus que la normale selon la NASA, voire 10ºC à certains endroits. Les régions polaires vont-elles bientôt se retrouver dépossédées de leur hiver », comme le craignent les habitants de Fort Yukon, en Alaska ? Pour beaucoup d’acteurs économiques, cependant, l’ouverture de l’Arctique a plutôt le caractère d’une aubaine que d’une catastrophe. Les multinationales pétrolières et minières, en particulier, se promettent d’exploiter les vastes ressources restées jusqu’ici inaccessibles sous les glaces. Une étude américaine de 2008 estime que l’Arctique abriterait pas moins de 30% des réserves récupérables globales de gaz naturel, et 13% des réserves récupérables de pétrole. Des chiffres très incertains mais qui en font rêver beaucoup, et qui ont poussé des multinationales comme Shell à se lancer dans des forages offshore dans l’océan Arctique, malgré les difficultés et les risques pour l’environnement. S’y ajoutent des gisements potentiellement considérables de diamants, d’or, de fer, d’uranium et d’autres métaux. Dans un rapport de 2014, le sénateur André Gattolin EELV évoque un emballement parfois irrationnel mais bien réel lié aux opportunités offertes par la fonte de la banquise » certains des développements envisagés pour l’Arctique relèvent sans doute encore largement du fantasme, mais les convoitises qu’il suscite ont déjà enclenché un mouvement qui risque de fragiliser davantage encore le Grand Nord et ses habitants. Aussi vaste, froid, éloigné et dépeuplé que soit l’Arctique, ce qui s’y passe n’est pas sans importance pour le reste du monde », explique le journaliste canadien Edward Struzik dans son livre Future Arctic [1], paru l’année dernière, qui tente de dresser le tableau de cette région en pleine mutation. D’abord parce que les changements déjà en cours dans l’Arctique constituent une indication de ce qui va se passer dans d’autres régions du monde ». Mais aussi parce que la fonte de l’Arctique fait sentir ses répercussions dans la planète tout entière, à travers l’élévation du niveau des océans, la modification des courants marins et des courants aériens [2]… sans parler de ses effets en retour sur le climat global émissions de méthane dues à la fonte du permafrost, moindre réflexion de la lumière solaire. Un Arctique bientôt méconnaissable ? En réalité, la fonte des glaces ne constitue que l’aspect le plus visible – pour nous – des bouleversements climatiques que connaît l’Arctique. Risques accrus de tempêtes voire de cyclones comme celui qui a frappé la région durant l’été 2012, et qui a duré pas moins de deux semaines, multiplication des feux de forêts massifs comme ceux qui ont carbonisé 6% du territoire de l’Alaska et 4% de celui du Yukon en 2004, ou provoqué des centaines de morts en Sibérie en 2012 et 2015 [3], accroissement des précipitations en automne et fonte précoce des neige au printemps… Ces phénomènes climatiques dont les effets se conjuguent les tempêtes sont d’autant plus dangereuses, par exemple, que les littoraux fragiles ne sont plus protégés par les glaces se traduisent, par effet de cascade, en bouleversements écologiques et sociaux. Les premiers affectés sont les Inuit et les autres populations autochtones du Grand Nord, dont les cultures se sont développées en association étroite avec ce monde frigide » et qui sont déjà dans un état de rapide réorganisation économique et de réajustement social ». La chasse et la pêche, importantes à la fois culturellement et pour la survie même de ces communautés, deviennent de plus en plus difficiles, aggravant l’insécurité alimentaire chronique qui règne depuis toujours dans la région. Au déclin des proies traditionnelles, comme le narval ou le caribou, s’ajoutent la glace devenue trop mince pour supporter le poids des traîneaux et les conditions météorologiques erratiques, qui mettent en défaut les savoirs traditionnels des aînés. Dès 2012, le rapporteur de l’ONU sur le droit à l’alimentation, Olivier de Schutter, avait réprimandé le gouvernement canadien sur son incapacité à protéger les communautés autochtones du pays, et plusieurs rapports sont venus depuis confirmer les risques [4]. À quoi ressemblera l’Arctique dans un siècle ? En 2100, des arbres à feuilles caduques auront remplacé en grande partie les conifères et, plus au nord, des arbres auront poussé là où il n’y avait que glaces et toundra. Les neuf dixièmes de l’habitat des caribous auront alors disparu. Encore n’est-ce là que le scénario le plus consensuel, peut-être trop optimiste. Cela fait des années que l’Arctique change beaucoup plus rapidement que prévu. Tout dépendra aussi, bien entendu, de l’évolution des émissions globales de gaz à effet de serre, même si en ce qui concerne l’Arctique, une transformation profonde est désormais inévitable. La biodiversité animale en première ligne C’est ce qu’illustre de manière éclatante l’évolution de la biodiversité animale. Les ours polaires sont touchés de plein fouet par la fonte des glaces, qui constituent leur terrain naturel pour chasser le phoque 90% de leur alimentation. La banquise disparaît de plus en plus tôt au printemps, période cruciale pour la reproduction. En conséquence, non seulement les ours blancs déclinent en nombre, mais ils sont aussi de plus en plus maigres, et font de moins en moins de petits. Les grizzlis, en nombre de plus en plus important dans l’Arctique, occupent le terrain laissé vacant, ou se mélangent à eux, produisant une nouvelle espèce hybride. Les renards roux font de plus en plus concurrence aux renards arctiques. Pumas et coyotes s’aventurent eux aussi pour la première fois dans le grand Nord canadien sur les traces de leurs proies habituelles, comme les cerfs et les élans, désormais mieux adaptés à ces paysages en pleine mutation que les caribous. La disparition de la barrière de glace permet aux saumons du Pacifique de remonter eux aussi vers le nord, de même qu’aux orques, jusqu’alors inconnus dans ces contrées, qui s’attaquent aux narvals et aux bélugas que les Inuit ont de plus en plus de mal à capturer. Tous ces nouveaux arrivants amènent avec eux des maladies jusqu’ici inconnues dans le Grand Nord, fragilisant encore davantage les espèces polaires. Des dizaines de millions d’oiseaux migraient chaque été depuis le monde entier y compris la Nouvelle-Zélande et l’Antarctique vers l’Arctique, pour profiter de l’abondance de nourriture et de la lumière, de paysages préservés et de l’absence relative de parasites et de prédateurs. Au moins 40% des espèces concernées seraient aujourd’hui en déclin. Ours polaires et caribous au centre des débats sur le climat Nul hasard donc si des espèces emblématiques comme l’ours polaire ou le caribou sont devenues l’épicentre de débats politiques et scientifiques acharnés autour de l’enjeu climatique et du type de réponse à y apporter. On se souvient des controverses qui ont accompagné il y a quelques années la classification de l’ours polaire comme espèce menacée par l’administration fédérale américaine et des débats sur l’ouverture ou non de l’Alaska National Wildlife Refuge, une des principales zones refuge des ours blancs – cf. le célèbre Drill baby drill » de la candidate républicaine à la vice-présidente Sarah Palin. En 2011, l’État de l’Alaska et plusieurs firmes énergétiques ont poursuivi en justice – avec succès - l’administration Obama, qu’ils accusaient d’avoir défini une zone excessive » de protection de l’habitat des ours polaires. Les industriels se prévalent aujourd’hui encore d’études scientifiques suggérant que la menace serait largement surestimée, en argumentant notamment que les ours polaires vont rapidement devenir végétariens pour s’adapter, en se nourrissant de baies sauvages plutôt que de phoques [5] ! Les enjeux sont similaires en ce qui concerne les caribous. Leurs populations ont, à ce qu’il semble, déjà connu des variations importantes au cours de l’histoire et selon les troupeaux concernés, mais la tendance générale est au déclin précipité. Le troupeau dit de Barthurst Territoires du nord-ouest et Nunavut au Canada aurait vu sa population tomber de 450 000 animaux en 1986 à seulement 32 000 en 2009, et peut-être 16 000 aujourd’hui. Celui de la rivière George nord du Québec et Labrador comptait plus de 800 000 caribous dans les années 1960 ; ils n’étaient plus que 16 000 en 2014, et seulement 10 000 à l’automne 2015. Sur l’île de Baffin, dans l’archipel arctique canadien, où le groupe ArcelorMittal vient d’ouvrir une mine de fer géante, la population de caribous a chuté de 180 000 à 16 000 individus. Et les chiffres ne sont pas meilleurs du côté du vieux monde parmi les rennes de Norvège ou de Russie. Les Nenets de la péninsule de Yamal en Russie – là où Total développe un immense projet gazier en partenariat avec Novatek – ont signalé en 2014 la mort de plusieurs milliers de rennes au raison d’épisodes sévères de glaciation. Les raisons de ce déclin sont à l’image des phénomènes en cascade qui modifient profondément les conditions écologiques et sociales de l’Arctique. Les caribous voient leurs habitats traditionnels peu à peu détruits à la fois par de nouveaux phénomènes naturels » par exemple les incendies de forêt et par l’expansion progressive des activités industrielles, comme les sables bitumineux dans la province de l’Alberta au Canada, ou touristiques, comme au Groenland. Les changements du paysage les rendent également plus vulnérables face à des prédateurs comme les loups. De nouvelles maladies ont fait leur apparition. Et le réchauffement attire des millions d’insectes qui, en harcelant les caribous, les empêchent de se nourrir de manière adéquate et d’atteindre le poids nécessaire pour la reproduction. Les activités industrielles, aussi dangereuses que le réchauffement Enfin, bien sûr, il y a la chasse, touristique ou traditionnelle – cette dernière constituant souvent un bouc émissaire facile. Dans des régions où les prix alimentaires sont extrêmement élevés, un seul caribou représente une source cruciale de nourriture, mais aussi une économie équivalente à plusieurs centaines de dollars. Surtout, les caribous sont aux Inuit, aux Dene et aux autres peuples de l’Arctique ce que le bison était pour les Indiens d’Amérique du Nord », rappelle Ed Struzik. Lorsque les bisons ont disparu des Grandes Plaines, les cultures des tribus et des Premières nations se sont effondré, et ne s’en sont jamais totalement remises. » Pas étonnant dans ces conditions que le groupe nucléaire français Areva ait subi une telle levée de boucliers avec son projet de mine d’uranium de Kiggavik, dans le Nunavut, en plein dans la zone de reproduction du troupeau de caribou de Beverly [6]. Généralement, cependant, les autorités politiques rechignent à adopter ce qui serait pourtant la solution la plus efficace protéger les habitats des caribous, et notamment les zones de reproduction ,de toute forme d’activité minière, industrielle ou touristique. L’heure semble plutôt aux solutions d’ingénierie écologique, comme le massacre à grande échelle des loups pour protéger leurs proies pratiqué depuis des décennies, mais qui s’est révélé globalement inefficace, la transplantation de troupeaux entiers ou encore la protection des femelles et de leurs petits dans des réserves durant la période de vulnérabilité suivant la naissance, où il seraient temporairement nourris à la main par les hommes… Certes, le climat de l’Arctique a déjà changé plusieurs fois de climat au cours des millions d’années écoulées. À certaines époques, il a même été quasi tropical ; on a retrouvé dans la région polaire des fossiles d’hippopotames, de tortues, d’alligators ou de tapirs préhistoriques, qui vivaient il y a 50 millions d’années dans une forêt luxuriante au climat semblable à celui de la Floride aujourd’hui. En période de glaciation, à l’inverse, les grandes quantités d’eau congelée ont fait baisser le niveau des océans, faisant émerger de vastes terres aujourd’hui sous les eaux. L’histoire montre que les espèces animales sont souvent capables de s’adapter à ces changements du climat et de la nature. Le problème pour les ours polaires et les caribous est que le réchauffement actuel est beaucoup plus marqué et beaucoup plus rapide qu’aux cours des millénaires passés, et que les changements qui en découlent se conjuguent aux effets de l’activité humaine – la chasse, certes, mais aussi et surtout les activités économiques. Forages pétroliers et gaziers, mines, routes et base militaires contribuent à détruire ou déstabiliser encore davantage des habitats déjà fragilisés. Sans parler de la pollution charriée par les grands fleuves russes ou canadiens qui viennent se jeter dans l’océan Arctique. Quel avenir pour l’Arctique ? La protection du Grand Nord et de ses habitants sera-t-elle à la hauteur des risques qui pèsent sur eux ? Il y a des précédents historiques fâcheux, comme l’industrialisation forcée de l’Arctique russe par l’Union soviétique dans les années 1950 et 1960, qui a laissé un lourd héritage de pollution. Sans parler, plus récemment, de l’impact environnemental des sables bitumineux canadiens, en Alberta, dans la région subarctique [7]. La fin de l’Arctique tel qu’il a existé pendant toute la période moderne est devant nous aujourd’hui, conclut Edward Struzik. Ce à quoi il ressemblera à l’avenir dépend en partie de nos choix politiques, en tant que gens du Nord ou gens du Sud, sur ce que nous voudrions qu’il soit. » L’Arctique ne doit pas être vu comme le symbole d’un réchauffement climatique irréversible dont on il n’y aurait plus qu’à subir passivement les conséquences, tout en profitant autant que possible des opportunités ainsi offertes. Alors même que la région polaire subit de manière accélérée les effets en cascade du réchauffement, il reste l’heure de faire des choix. Olivier Petitjean - À lire Edward Struzik, Future Arctic. Field Notes from a World on the Edge, Island Press, 2015, 216 pages. Voir aussi les articles d’Ed Struzik pour le magazine en ligne Yale Environment 360. Cet article est le premier d’une série sur les développements industriels dans l’Arctique et les projets d’entreprises comme Total, Areva ou ArcelorMittal dans la région. Prochain épisode La ruée sur les ressources du Grand Nord. — Photos USFWS CC Une ; Jake Vince CC glaces brisées ; Lwp Kommunikáció CC coyote et caribous ; Berkeley Lab CC caribou.
archipel arctique connu pour son loup blanc