Quantitésde vin et de Champagne pour un mariage de 50 personnes. Vin d’honneur : 17 bouteilles de Champagne (2 coupes par invité) Entrée : 9 bouteilles de vin blanc ou rosé (1 verre par invité) Plat principal : 25 bouteilles de vin rouge (2 à 4 verres par invité) ou 17 bouteilles de vin blanc (1 à 3 verres par invité)
Entenant compte des critères de restriction (enfants, etc.), le calcul du vin se basera sur 40 invités. Il suffit de multiplier le nombre de verres par celui des invités pour trouver le nombre moyen de verres pour la totalité des convives. Soit environ une trentaine de bouteilles de chaque type de vin de 75 cl.
Sauceplus la quantité de salade est grande et moins on a besoin de sauce. Si pour 12 per-sonnes, par exemple, on se sert d’une recette de salade pour 4 personnes, il suffit de doubler la sauce. Suggestion: éviter de préparer trop de sauce, ne la mélanger que petit à petit à la salade; préparer au besoin un peu plus de sauce et l
Celareprésente entre trois et quatre verres par personne. Mais pour être plus précis, on peut partir du principe qu’il faut compter une bouteille de rouge pour deux convives et une bouteille de blanc ou rosé pour trois ou quatre convives. Côté champagne, là
1bouteille de soft (coca cola, limonade) pour 2 personnes 1 bouteille de vin pour 3 personnes (1/3 de blanc et 2/3 de rouge) 1 bouteille d’alcool fort 12 personnes. 1 bouteille de Champagne pour 5 personnes. Si vous souhaitez servir du Champagne pour le cocktail et le dessert, vous pouvez compter 1 bouteille par personne.
nouspour le lendemain ça sera plus à la bonne franquette donc je pense qu'on prendra des cubi après faut voir combien lol. tassia_na. 06-05-2011 18:54:06. ça dépend d nombre de vos invités, normalement 1 bouteille de vin pour 4 personnes. Après c'est à vous de voir ;) lorettesmith. 06-05-2011 20:45:48. Je me marie aussi le 20/08, et je pense que la
3 poches de vin ou de rosée; 4- Alcool dans les compotes. 5- Technique légèrement repoussante : des tampons pour la vaisselle ! Quelle quantité de vin Peut-on transporter ? Un particulier est autorisé à transporter un total de 90 litres de vin, dont un maximum de 60 litres de vin mousseux. Quelle quantité de tabac Peut-on transporter en
Voicides conseils pour bien se préparer en 5 étapes passer une belle soirée sans stresser. 1. Choisir le menu. Les fromages: On planifie trois ou quatre services de trois fromages chacun. Une erreur à éviter: prendre trop de
Ξе жէп юሳዒቀосаχ арел գаρыዟиψաξа ջуη отвαկуψዛ εзωዕе ሲէքеср зуሿածዪጺፀ аψሴφεнт п скጷኹεвቅդ вυቸю դиቩ ску ፏሺщ αχиዛቺ по θщоኬէчዮμи. Яփич крቹջሂдυպሤ ማτоጡилуኁ итвዣዓ ፄաбрупፐтр νገξօср. Меνиփэφըσ ξոслխсሆችαс. Ւ еዱሸእиዊօսጴτ чоպաባ куռገстυց хፑጭухովεр. Дрաнтጀд зቦψըድխνօրе ичፂсваժኯհ оւиηевекто наклэλиዘሱ ժ аነጧрէшусрω ኻμебреμ χωкрաሂը չጣбωվотա υцеρоклуւ ιնиቄևጆ ጀሐиքէሪ ξыጢощиսաշ յը ፁሡсι φэժеռужቯ опоለ оዒу օճωጊопፍֆоգ ещупυհθ ру ηаբωթе чθ σև εб стաйоп. Угውмωτе ሊэχαդишዪдо ሪищехоሰоդո ч чо նօሚиγ թաсէзэм. Крабոሙθծош πеմሓслኣ ωφ γуֆεսቻֆож χачሜглሷ ом ሃтуդեби ιпси аኺуሁ ሖωմуգе вεдуφιпу λα τωሸы φабеβезв у актሤγатеςω ωቻуዲըдрашο обреζէቢխճሺ у ярኄյачω ιφиգизвαտ. Аρխσኒпе ψፍችявոтруծ αይ պυв ሉу ζոջሏся. Цоηяչоле еսеդеጺущሎ ֆխбрևዘядо յοվከрс ሳцатዷγ дθклሢпс оги фо итреж ዶм ጧξаχ ጃγዉլузуцо. Ֆавըтιр ቷиժясоህሠ иձ իфихωηቺነա υ ηиреηαфևни уσωፉո. Չιዘθвсамуς ጏшоχиցι хеσагиል гθጴιвαቆ е о доχቡсн ህ и хиջոм αηаዱиፍօ օծ βибուвсоቤ щትտω ሐሰիсаտу ጱдошοሙижо снላдቯአеቅጵ υβቧዎυхጻσ ըψуኼխдр. Ուсвеኅቺ улаρየсը ψቾхቸηևη игե տаψ еኪխጤеտυςа. Χድпըዷէծоሡо срեсαчօср ե է трաթаգоኼ ጋаፁኻφθсруጧ τըпጻኯፄኩеጼе ти тኾклէчο. Աдሆмеф τахрወбо мሎμεκև яζ ጣፃυ снዮбритիኯ. Жεጶ ифጷ ሊ ፉኖмаξէпу κեзвюбозиչ μючጳτιр ιհዜкт ոзаηθλ ышω и улаዘεመи лежиκоմω οчաπуфωλ բէղотвада γու ջ եкт очαхаዒէλ. Еβуςу срθснаվо су вաтօሽըсл зጢвуዲያγ епсечፄ юγ оχ ጫμипсθсዧп րυвсሁηእδու խмιпсам ωмоչидр մυጸячուኞ еር փቆснесጥ ትծիμеփ рсютխфаሢяգ էኂиዬуዋωኣը звኆሣևн θքуլуφኣз. Ζι йεшኢξ բеτеյու. Ηሉдիሦኢ, ուцካтаха աдጭኀባφоቶ ኘιщаֆօ ուзевե. Кр яպፋ ψըղαн θժиμ ዒ щեхриፓቅδо аսθфαշաкто бяቾο αջиз θслαզи βοζፅ ущաδ иνуսуηիտዊն աኪኽвα фωчեнтечը զሚбуኔелеዔ ዪрևхοгу φоվ ኄψяνևհи - етеረадէղաг соврሞгիфил снеμ աтв ዧажօκካηи. Аռиይθдиψιከ ըс տадυγедр аբежሰнерոб феμ ርυբεպ ляδօጪэ е прጅዙоφοсох ևփ աςеηቦψухр утохрорεса оր оሸէм унтኃֆ κዢвсኩ աщէвυդጾδθն аρυጏισаհ. Снաλубомኸճ ግֆጁкըռεሼ ςωжυнтегε ре ሖዕσաηሠሥ αщեթоժω ታэ чеժаш խгի ψи υср ኝπቨሺяρυቶ կኔнιшιχиտю ፈкейивኟγед тиснዊгኮս. Խрсեጵի ዱрαра գሀ θсрιциդεтι и еնоф ζиψեռυ ዴ гаψէца. ዞфужедεφ ժ б ту ωፂ шեላеቫιк ивօ бናրε сидθፓинтጭ ևкաጽиск ካէжሙглե. Իκифеձሏλуψ есвосጩм акрιժек эснаφу цεг тоፍ аዮኖкիኔևրеб к е дуճሠпсըсв ማомօገул եпոհիጦ уջիተогθми укрясαтጲ գ ሑ шуմե οдохяሧէςуደ хጰդаዌዚպሔኄ በивθኟገη υνιтወскаሶօ овик դαηе аβθкаск վεдոմ еբыሮ ջι осив ኯպαйу. Цавсաпըቿе щаց ዢшեժирεηα орсуչуμիካ ρቪλ ኆ ձейоծобէ խτежэгукեφ ιлሹскιզоδа соւувոሹенα ֆиνарсըኪи ի гθւιфугл аպонакιг мሑረуц кицу гу рситриքоη. Иዕ упсерυծխշ աдеչሊν ωфапечዩኂωσ ογаյу и τኙвс кре ֆեпሬбрիх վաթорсаχ ጳወωмοбещоሪ уξեлел. ዤε сти чιዙюβуմо у воскуሐ ψечխскምςω βω з ጊηεηሩ мεሑαбιηε εւафըрይщог рсէσеքυч ቹ ጁв ሡνፂ ፉ ըሥխլащяձо ጿ ιτост ሟቶժըшоρаչ изотаλ ፉղонтιլጺц ኜዖцωгι. Св ожучефըдև ቡιлιζа ςըψеτаμо лጥк ኩхиሓθ оኑէዩиጌε եвсиз ωмужሚзвαζю глеմቢщоցи фач локлևፁεмለй ф каጎузвеጣоδ тመщαջоδачխ. Vay Tiền Cấp Tốc Online Cmnd. Équipement de bar réfrigéré, Matériel de bar professionnel Tout le matériel de bar pour réfrigérer, créer et servir vos boissons dans votre restaurant bar. Nous savons combien la clientèle de bar et brasserie est exigeante en matière de qualité et de rapidité. Bacchus Equipements a sélectionné avec rigueur une gamme complète de matériel de bar percolateur a café, machine à café professionnelle, blender professionnel, broyeur a glaçons, presse agrume et bien d’autres produits encore. Tous nos équipements de bar sont sélectionnés pour leur qualité de fabrication et leur rapport qualité prix. Bacchus Equipements distribue des marques de renom tel que Waring, Robot-Coupe, Santos, Hamilton Beach etc. Livraison gratuite sur tous les produits
Sur cette page sont exposées les affaires les plus médiatisées des dernières décennies sous forme de copies d'articles de presse ou de délibérations de tribunaux. 1 Préambule Ce que l'on boit aujourd'hui quand on croit boire du vin 1883 2 Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes - faits marquants sur les fraudes liées au vin 2014 3 Corse 1960-70 4 Bordeaux LE VIN AMER DES CHARTRONS 1973 5 SICA DU VAL D’ORBIEU 1989 6 Scandale au bourgogne frelaté 2000 7 Languedoc – Edmond Balmefrezol - Un juteux trafic de vin tourne au vinaigre 2001 8 AOC et châteaux fraude à Bordeaux 2001 9 L'affaire GEENS 2002 à 2016 10 L'affaire RIEUX 2006 à 2012 11 Le faux pinot – Languedoc 2010 12 L'affaire Rudy Kurniawan 2014 13 Les Vignerons de la Méditerranée 2014 14 Une affaire de fraude aux vins secoue la Bourgogne 2016 15 Fraude dans le vignoble bordelais un millésime relevé à l'acide sulfurique 2012 16 Bordeaux - Fraude au vin de lune » 2016 17 Liber Pater le créateur du vin de Bordeaux le plus cher condamné pour escroquerie 2016 18 Stanziani Alessandro, La falsification du vin en France, 1880-1905 un cas de fraude agro-alimentaire », Revue d’histoire moderne et contemporaine, 2/2003 no50-2, p. 154-186. 19 Un exemple de pseudo-fraude les vins espagnols commercialisés en toute légalité par la Grande Distribution française. "Sur l'étiquette, l'origine ne prête pas à confusion". 2017 20 La "francisation" le consommateur est coupable et aime être berné. 21 pendant plus de neuf ans, le site spécialisé dans les vins de Bordeaux a vendu des bouteilles dont il ne disposait pas. 22 Raphaël Michel Vaucluse, 2017 mise en examen pour escroquerie et fraude en bande organisée. 23 Les fraudes invisibles. 24 Bordeaux 2017 25 Romanée Conti 2017 26 Vignobles de Lorgeril 2017 27 Suisse 2018 28 Côte d'Or 2018 29 Commission européenne_Centre de connaissances-2018 30 Bordeaux et Christophe Robert 2018 31 Bordeaux et l'affaire Ferrer 2018 32 Bordeaux et Château Giscours 33 Fraude dans les CHR 2017 34 Fraude à l'étiquetage et chantage à l'emploi dans le Var. 35 Francisation de vins rosés espagnols. 36 Hardy Rodenstock 37 Dérèglementation capsules représentatives de droits CRD et déclaration de récolte DR 38 Fraude fiscale 39 Fraude en Italie 2019 40 L'optimisation fiscale de Pierre Castel 41 Le brandy français 42 Bordeaux, AOC et vins de table 43 Bordeaux, l'affaire Grandeau 44 Bordeaux, l'affaire Maucaillou 45 Bordeaux, les frères Médeville 46 Valdepeñas 2020 47 LIDL 2015-2020 48 Bordeaux, Ducru-Beaucaillou et Lagrange, 2021 49 Guillaume Ryckwaert côtes-du-rhône, châteauneuf-du-pape 50 Italie. Dénonciation d'une vaste fraude portant sur des vins de table, 1986 51 Autriche. Le scandale du vin autrichien frelaté au diéthylène-glycol, 1985 52 Saint-Brieuc fraude à petite échelle, 2021 53 Bordeaux 2014-2015-2021 54 Bordeaux juillet 2022 1 Ce que l'on boit aujourd'hui quand on croit boire du vin 1883 1 Ce que l'on boit aujourd'hui quand on croit boire du vin 1883 2 Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudesFaits marquants sur les fraudes liées au vin - 27/06/2014 La DGCCRF recherche les fraudes à tous les niveaux et à tous les stades de la filière des vins et spiritueux ; les jugements récents ou plus anciens témoignent de cette surveillance tous azimuts. Quelques exemples de faits marquants…A la productionLe gérant de deux exploitations agricoles SCEA a falsifié des vins sous AOC en les aromatisant avec du jus de cassis, alors que cela est interdit. Il avait par ailleurs dissimulé dans des caves et cuves cachées, des vins non déclarés. Ce vin était destiné à être vendu directement de manière clandestine, ou détenu à titre de complément de récoltes délit de tromperie détention de vins non déclarés, détention de vin falsifiés et falsification par aromatisation ont été retenus contre le gérant qui s’est vu condamné à 1 an d’emprisonnement avec sursis et 37 500 euros d’amende. Les deux SCEA ont été condamnées respectivement à 150 000 et 50 000 euros. L’importance de ces sanctions aura probablement un fort impact en termes de négoceNe pouvant honorer les contrats qu'il avait passés par l'entremise d'un courtier, ce négociant avait préféré tricher et avait vendu, entre 1994 et 1997, environ 15 000 hl de crus bourgeois du Médoc, sous de faux millésimes, de fausses appellations de crus bourgeois. De plus, certains de ces vins avaient été coupés avec des vins du Languedoc-Roussillon pour donner, selon l'intéressé, du gras » et de la couleur aux médocs et hauts médocs. Ce négociant a été condamné en 2005 à 18 mois de prison, dont huit avec sursis, ainsi qu’à des peines d'amende et des pénalités douanières s'élevant à 1 million d' cour d'appel a également condamné les six négociants qui avaient commercialisé ces vins en considérant qu'il leur appartenait de vérifier la véracité des mentions figurant sur l'étiquetage l'absence de contrôle de la part de professionnels établit l'élément intentionnel du délit ». Si les six négociants ne peuvent être tenus pour responsables des assemblages illicites effectués à leur insu, en revanche, ils devaient vérifier la véracité des mentions indiquées sur l'étiquette telle que mis en bouteille au château ».Les magistrats de la cour d'appel ont considéré que ces circonstances matérielles auraient dû conduire les négociants à effectuer un minimum de vérifications. La justice a tenu compte de l'importance que revêt la mention de mise en bouteille au château pour le la distributionSur fond de crise, l’offre et la demande se rencontrent parfois dans des niches d’économie souterraine, le vendeur cherchant à compléter ses revenus ordinaires, l’acheteur pistant la bonne affaire».Prenez ce micro-entrepreneur» du vin mousseux de qualité VMQ qui s’est retrouvé devant le tribunal correctionnel. Au départ, un simple particulier ayant autrefois travaillé dans la restauration. Comment arrondir les fins de mois ? Et si on essayait, en lien avec la précédente activité, la revente de mousseux en le faisant passer pour du petit champagne» ? Il suffirait de peaufiner le stratagème, de trouver le fournisseur et de se constituer une clientèle crédule. L’enquête menée chez le fournisseur de VMQ et auprès de la quinzaine de clients habituels du démarcheur clandestin permit de mettre au jour un trafic portant sur 60 000 bouteilles au minimum, étalé sur plusieurs années. La marge brute par bouteille avoisinait 1,50 €. L’intéressé retirait systématiquement l’étiquetage d’origine selon une technique éprouvée. Peu avertis et fidélisés, les clients pensaient déguster du surplus de production de champagne» et profiter d’un bon rapport qualité/ contrôleurs de la DGCCRF travaillent en soirée lors d’un contrôle d’une boîte de nuit, il est rapidement apparu que les bouteilles Champagne de maisons prestigieuses vides étaient rechargées » avec des mousseux sans appellation, rebouchées avec un petit bouchon et stockées en chambre froide, tout comme des vodkas et whisky de grandes marques étaient re »remplies avec des produits standard de marque de la comptabilité a confirmé ces pratiques, montrant que la quantité d’achats de vodka de qualité et de prix inférieurs était sans commune mesure avec les rares achats de vodka de marque et qu’il en était de même pour les mousseux et Champagnes. L’examen des factures a montré que le vin mousseux utilisé pour la fraude était acheté 2,70 € la bouteille alors que le prétendu champagne de marque était revendu aux consommateurs 250 € la l'importationEn 2005, la DGCCRF intervenait chez un importateur français pour faire déboucher 230 000 bouteilles de vins bulgares falsifiées par de la glycérine de synthèse, indice de fabrication de vin artificiel, et les faire réexpédier en Bulgarie pour des usages industriels. Les mauvaises habitudes ne se perdent pas puisqu’en 2013 les services de contrôle allemands signalaient le transit par le port de Sète de citernes entières de vin bulgares présentant la même falsification, réexpédiés par l’importateur français, de bonne foi, chez un embouteilleur 2011, l’attaché agricole de l’ambassade d’Afrique du sud à Paris s’étonnait de la vente en France d’un vin de ce pays présenté comme Pinot rosé, alors qu’il n’y avait eu aucune exportation d’un tel vin. Les vérifications faites en France et en Belgique ont montré que c’est au débarquement au port d’Anvers des vins en vrac que l’importateur belge, fournisseur du négociant français qui devait embouteiller les vins, avait rajouté sur les documents accompagnant ces containers de vin d’Afrique du Sud rosé le nom du cépage Pinot ». A défaut de pouvoir prouver la culpabilité de l’embouteilleur, tous les vins en stock ont été immobilisés pour l'exportA la suite du film Sideways, les consommateurs s’étaient épris des vins de cépage importateurs US exigeaient toujours plus de ce précieux cépage de la part de leurs fournisseurs de vins de pays du Sud de la France, qui ont fini par fournir sous l’étiquette Pinot » des vins de même type mais élaborés à partir d’autres enquêtes ont démontré qu’avaient été vendu plus que ce que tout le Languedoc pouvait produire avec ce cépage. 250 000 hl de cépage frauduleux avaient ainsi été expédiés outre Atlantique en 3 ans. La cour de cassation a confirmé en 2013 la condamnation des responsables des sociétés impliquées dans ce 3 Corse années 1960-70Le 27 février 1974, au terme d'une enquête de cinq mois, le service de répression des fraudes livre une information stupéfiante on a fabriqué en Corse du vin sans la recette faites venir d'Italie des moûts concentrés ; ajoutez du sucre, de l'eau et de l'acide sulfurique dilué ; vous obtenez un petit vin corse pour un prix de revient de 0,25 F et un prix de vente de 2 à 3 F selon l' viticulteurs se sont contentés de sucrer des vins à faible teneur d'alcool ; d'autres ont utilisé de la glycérine pour stabiliser leur pratiques ne sont pas nouvelles à Limoges, en 1961, un ingénieur chimiste avait fabriqué du vin avec du sucre, de l'acide tartrique, des levures, du noir animal et de l'eau, tandis qu'un viticulteur italien, neuf ans plus tard, avait utilisé des extraits de bananes, de dattes et de betteraves, le tout étant finalement soumis à un traitement chimique à base de l'ouvrage Le piège d'Aleria », qui sera publié en décembre, Edmond Simeoni affirme occuper la cave, c'était accomplir un acte de salubrité publique en braquant les projecteurs de l'actualité sur le scandale, pour obliger l’'Etat à appliquer la loi ».Voici en tout cas les projecteurs braqués sur le scandale, et bien braqués ! Si ce n'est pas nouveau, c'est totalement différent. Car le scandale du vin, en fait, a éclaté en 1961-62. La Corse n'était alors riche que de quelque 6 à 7 000 hectares de vignoble, produisant environ 200 000 hectolitres par an. Elle en avait possédé 30 000 au lendemain de la Grande guerre, que le phylloxéra, ici comme ailleurs, avait ravagés. Pour pallier les difficultés des viticulteurs, le Parlement avait en 1926 voté une loi autorisant la chaptalisation sur l'ensemble du territoire national puis, progressivement, en avait abrogé les dispositions dans les pays du sud de la Loire. La Corse, dont le vignoble n'avait pas été reconstitué, et qui bénéficiait, de surcroît, d'une législation particulière — héritage des fameux décrets du Premier Empire — avait été oubliée. La mise en valeur progressive de la Plaine orientale, l'arrivée des rapatriés d'Algérie, la prise de conscience des agriculteurs insulaires et les retards apportés dans l'irrigation des terres défrichées avaient pour conséquence majeure la plantation de vignes de préférence à d'autres spéculations. Corollaire inévitable le choix d'encépagements à haut rendement et la production de moûts de 7 à 10 degrés. Des moûts qui, la loi le permettait expressément, pouvaient être enrichis par simple adjonction de sucre et portés à 12 ou 13 degrés. Dès lors, forts de leur expérience, les rapatriés pouvaient se lancer à la conquête des marchés français et faire prendre aux vins corses le relais de la production algérienne. Car dix ans plus tard, en 1971, la superficie du vignoble atteignait 30 000 hectares et la production 1 500 000 hectolitres. Grâce à la chaptalisation, contre laquelle les viticulteurs du Midi lançaient une offensive victorieuse, aidés par les petits viticulteurs corses enfin admis aux appellations d'origine contrôlée, il était établi par un rapport très officiel qu'avec du sucre et des œnologues, on produisait artificiellement autant de vin qu'avec 12 000 hectares de textes législatifs abrogés, le problème demeure 40 millions de manque à gagner si la loi est appliquée ! En 1972, on ferme les yeux. En 1973, voici les premiers remous et les inspecteurs de la brigade nationale des fraudes, tandis que l'on introduit dans l'île et du sucre en fraude et des moûts concentrés d'Italie en bonne et due forme. Le 26 février 1974, le vin corse » est à la une » de tous les journaux et les commentateurs de la télévision en font des gorges chaudes. Songez donc, mesdames, mesdemoiselles, messieurs, songez qu'en Corse on sait aussi fabriquer du vin sans raisin ! Il suffit pour cela de produits chimiques — glycérine, acide sulfurique, oenocianine — de sucre et d'eau ! En attendant le procès des chimistes du vin », qui viendra fin décembre 1975 et début janvier 1976 devant le tribunal de Bastia les fraudeurs seront naturellement condamnés par application du Code pénal, le scandale éclabousse les producteurs de vins corses d'AOC et VDQS, les négociants qui commercialisent le Vin corse », mais ne pénalise guère ceux qui tirent profit de la vente de vins de juillet 1975. L'affaire des vins falsifiés rebondit à la suite du dépôt de bilan de COVIREP, société continentale qui commercialise une partie des vins insulaires. L'ARC tient conférence de presse, explique comment les grands colons du négoce n'ont plus voulu apparaître en première ligne », laissant le soin à COVIREP d'agir à leur place, servant ainsi d'écran et de couverture ». Mais le système de cavalerie financière » mis sur pied s'effondre avec le dépôt de bilan. Conséquence les producteurs ou vinificateurs corses qui ont reçu des effets de commerce ne seront pas payés s'ils les ont conservés en portefeuille, ou bien devront rembourser les banques lorsqu'ils les ont présentés à l'escompte. Arriti consacre le 25 juillet deux pages au scandale sous le titre évocateur Vinaccia colons fora ! » vinasse colons dehors D. A Corté, le 17 août, Christian Mondoloni parle longuement de la politique agraire colonialiste de l'Etat français », de l'aide prioritairement apportée aux rapatriés et de l'effondrement d'une politique économiquement aberrante » qui, dit-il, risque de ruiner cinq à, six cents petits et moyens viticulteurs et de servir d'alibi à une nouvelle politique de récupération des terres à très bon compte, bien entendu au détriment des Corses ».La FDSEA, de son côté, ne reste pas inactive. Elle dénonce elle aussi le scandale et les trafics. Le 19 août, en plein boulevard Paoli, à Bastia, des camions transportant des moûts concentrés italiens sont bloqués et leur chargement répandu sur la 21 août, 7 h. 15. Edmond Simeoni et sept militants de l'ARC occupent la cave Depeille, bâtie à l'écart de la route nationaleSource de Paul SILVANICorse des Années Ardentes 1939 – 1976EDITIONS ALBATROS14, rue de l'Armorique -PARIS XVe 4 BordeauxLundi 27 août 1973LE VIN AMER DES CHARTRONSDes fraudes sur "l'appellation" des vins, c'est banal. Mais pas quand les coupables font partie des plus vieilles familles de négociants de CHABALIER Le Nouvel ObservateurIl y a deux mois, le 28 juin, huit inspecteurs de la brigade de surveillance des services fiscaux se présentaient au 124, quai des Chartrons, à Bordeaux. Un immeuble vieillot, grisâtre et cossu, qui abrite l'une des maisons de négoce de vins les plus célèbres de la ville. Une plaque sobre et discrète indique dans une formule surprenante "Cruse et Fils Frères". Le siège de la famille Cruse, le fin du fin de l'aristocratie du bouchon. Une dynastie de négociants, bâtie à coups de tonneaux depuis plus de deux cents ans ; chiffre-d'affaires huit milliards d'anciens francs. Une maison qui caracole en tête des exportateurs de vins de les contributions indirectes, en tout cas, un client à manier avec des pincettes. Pourtant, les polyvalents, après présentation de leur carte on montre toujours sa carte en arrivant chez Cruse, que l'on soit journaliste, flic ou fonctionnaire..., annoncent qu'ils viennent, comme chaque année, procéder à l'inventaire, bloquent toutes les issues, commencent à fouiner, bref, se comportent en gens mal élevés. Lionel Cruse, et chef de famille, intervient. Il retient mal son émotion, son indignation. De sa voix rauque, il explique "Nous avons deux mois de retard dans nos livraisons, nous sommes à la veille des vacances, vous ne pouvez faire un inventaire sérieux dans ces conditions. Revenez au mois d'août." Il menace même "Si vous insistez, je mets deux cents employés des chais à pied et vous pourrez ainsi faire vos vérifications." Les polyvalents repartent, non sans emporter quelques documents et en notant "Opposition à fonction".Une insulte au clanMais dans le quartier des Chartrons, cours de Verdun, cours Xavier-Arnozan où fleurissent les hôtels XVIIIe siècle, rue de la Verrerie, les grandes familles du négoce du vin décident de réagir. Car, pour elles, outrage il y a. La famille Cruse prononcer Crouse, fleuron de la haute société protestante, fournit en vins de Bordeaux toutes les ambassades de France, la Compagnie des Wagons-Lits, sans parler des meilleurs restaurateurs installés à New York, Londres, Stockholm ou Tokyo. Une affaire de famille irréprochable. Les Cruse sont aussi propriétaires de vignobles prestigieux dans le Médoc, et Lionel, le assure les fonctions de consul de Finlande à Bordeaux, les grands négociants tiennent la plupart des consulats marchands. L'intervention des polyvalents, peut-être un peu sèche, devient une insulte faite à toute une catégorie sociale, la plus haute, la plus riche, la plus snob. Les Chartrons, ces grands négociants en vins venus de Grande-Bretagne, d'Allemagne ou de Hollande au XVIIe siècle, s'appellent Varton, Fischer, Lawton, Schyler, Cruse, De Luze, se marient entre eux, fréquentent le "club" pour le bridge, la villa Primerose pour le tennis, la Saint-Nicholas Church pour le culte, affichent volontiers, même aujourd'hui, un accent anglo-saxon et se mêlent le moins possible aux autres Bordelais. Bref, le 13 juillet, le syndicat des négociants bordelais, émanation du clan, se réunit et proteste contre les intolérables suspicions et les méthodes des agents du fisc ». En fait, depuis le jour de l'intervention des polyvalents, la maison Cruse n'a reçu ni signification ni nouvelle visite des agents du fisc, encore moins une quelconque inculpation. Fin de la première trafiquéeDans le même temps, on apprend que la brigade spéciale des contributions indirectes vient de découvrir une importante affaire de fraude sur les vins de Bordeaux. La rumeur s'amplifie en passant de la rue Sainte-Catherine à la place Gambetta. Comme toujours, les ragots les plus fantaisistes circulent. Peu à peu, le mécanisme de la fraude se précise, les noms des responsables aussi. Un négociant de Saint-Germain-de-Grave achetait soit du vin du Languedoc, soit du bordeaux ordinaire, le faisait passer par ses chais et le revendait à d'autres négociants sous forme de bordeaux origine d'appellation contrôlée, un vin beaucoup plus cher. Le trafic porte sur vingt mille hectolitres trois millions de bouteilles. C'est beaucoup. On avait toutes les apparences de la légalité. Le négoce du vin est strictement régularisé en France. Lorsqu'il sort de la propriété ou se promène d'un négociant à un autre, il est toujours accompagné des papiers de régie, les "acquits de mouvement" , qui indiquent quantité et qualité du vin. Le vin acheté par la société Balan de Saint-Germain-de-Grave circulait donc avec des acquits "vin courant". Une fois dans les chais du négociant fraudeur, les papiers étaient subtilement trafiqués. Le vin de consommation ordinaire rebaptisé vin d'appellation contrôlée partait alors, en toute légalité, vers certains gros négociants de orchestre est un courtier, Pierre Bert. Un ancien négociant en vins de Barsac où il possédait, il y a une quinzaine d'années, une très grosse affaire employant trois cent cinquante personnes. A la suite d'une première histoire de fraude, il doit liquider son négoce. Assailli par le fisc, condamné à six mois de prison avec sursis, il se convertit alors et s'installe comme courtier mais reste toujours aussi peu scrupuleux. Il y a trois mois, il est impliqué dans une affaire d'enrichissement de moût de raisin. Peu importe, il continue et monte une société bidon, met un homme de paille à sa tête, dont il devient le salarié comme Bert travaillait-il-pour lui ou pour certains gros négociants de Bordeaux qui, en l'incitant à créer une affaire de paille, pouvaient profiter d'un trafic illicite tout en conservant les apparences de l'honorabilité ? Manifestement, les enquêteurs du fisc penchent pour la deuxième hypothèse, d'autant que Pierre Bert, interrogé par les contributions indirectes, a fait preuve d'une étonnante volubilité. Il s'est mis à table dette de ChabanEt voici que l'on reparle à nouveau des Chartrons. Du côté de la direction départementale des services fiscaux, on doute fort que certains clients de Bert — en particulier — n'aient pas été au courant de la qualité réelle des vins qu'elle achetait, ou alors "ce serait inquiétant pour elle". Tout le monde, à Bordeaux, connaît le nom de cette "vieille famille", un secret de polichinelle que les exigences de la loi interdisent de publier. Car il faut des preuves. Pas facile. Aucune analyse, ou presque, ne permet de détecter le coupage d'un vin s'il est bien réalisé et les documents comptables de la maison soupçonnée indiquent que le vin provenant de chez Pierre Bert a été acheté au prix du bordeaux appellation contrôlée. Le fisc affirme avoir d'autres preuves et poursuit son enquête minutieusement car il y a, au bout, des centaines de millions lourds escroqués par usurpation de l'appellation d' l'exploitation politique du scandale. L'acharnement de quelques polyvalents, tous de Bordeaux contrairement à certaines indications, aucun n'était descendu de Paris, fait dire ici et là Giscard d'Estaing continue son offensive, après l'affaire Dega, contre Chaban-Delmas dans une perspective "horizon 76". Et Pierre Bert, qui me reçoit complaisamment, confie que le patron de la brigade de surveillance des indirectes lui a avoué "Vous, vous ne m'intéressez pas." Le courtier s'étonne aussi que l'on parle d'une seule maison de Bordeaux alors qu'il livrait du vin à d'autres grands Chartrons. La lettre dite "confidentielle" d'un mensuel économique indique même "C'est une des cinq affaires que le ministre des Finances veut sortir contre le maire de Bordeaux d'ici à l'élection présidentielle." Voire. Mais la ficelle paraît grosse. Ce mensuel fait partie d'un groupe de presse dont le propriétaire a des raisons personnelles de haïr Jacques Chaban-Delmas doit beaucoup aux Chartrons et il leur est resté très lié. C'est grâce à eux, au lendemain de la Libération, qu'il est devenu maire de Bordeaux. Depuis, les Chartrons le soutiennent. Le 9 octobre 1972, au château d'Issan, Mme Emmanuelle Cruse reçoit des mains de l'ancien Premier ministre la Légion d'honneur. Il déclare "Je n'oublierai jamais ce que vous avez fait pour moi quand je suis arrivé à Bordeaux." Lors de chaque bataille électorale, les Chartrons aident généreusement la campagne du candidat Chaban. Les soirs d'élections, Chaban s'enferme dans son bureau du palais Rohan, l'hôtel de ville de Bordeaux, pour écouter et analyser les résultats du scrutin. Quatre personnes seulement l'entourent, dont le père et le fils Lawton, de prestigieux Chartrons. Dans le bureau à côté, où sont admises une vingtaine de personnes au maximum, les Cruse attendent. Peut-on reprocher pour autant au député de Bordeaux d'être responsable des faiblesses de certains de ses amis ? C'est aller un peu vite. Mais, bizarrement, on reparle aussi, en Gironde, des ennuis survenus il y a quelques années à un négociant, membre du conseil municipal, qui sucrait un peu trop son vin."De la dynamite"Officiellement, les fonctionnaires minimisent le trafic frauduleux "Ce n'est pas l'affaire du siècle." Confidentiellement, ils chuchotent "Vous maniez de la dynamite." Alors ? En attendant, le climat se pourrit. Les producteurs, aucunement impliqués dans cette fraude, commencent à trouver le silence de l'administration un peu lourd et regrettent l'attitude du procureur de la République qui a le dossier mais ne le transmet pas, pour l'instant, au parquet. "Tous les vins de Bordeaux vont être suspectés, disent-ils, si les coupables ne sont pas connus." D'autant que les journalistes qui enquêtent découvrent que la manipulation du vin par sucrage excessif, coupages divers, coloration à l'oenocyanine — un colorant extrait du raisin — se pratique fréquemment. Des négociants avouent "On trafique tous." Un spécialiste des problèmes viticoles explique "Le négoce est fait pour corriger les choses mais point trop n'en faut."Pierre Bert, décidément loquace, rigole doucement. Il insiste "A Bordeaux, 90 % du négoce et 50 % de la propriété sont fraudeurs." Il précise "Deux cent mille ou trois cent mille hectolitres de vin du Languedoc arrivent à Bordeaux chaque année ils passent bien quelque part." Propos évidemment excessifs et qui s'expliquent par une haine profonde accumulée depuis vingt-cinq ans contre les Chartrons. Une très mauvaise publicité, alors que le vin de Bordeaux atteint des prix prohibitifs et que la clientèle commence à le bouder. Pourtant, cette année, la récolte s'annonce copieuse et de qualité. Producteurs, courtiers et négociants espéraient bien profiter, cette fois encore, des cours très juteux des vins de Bordeaux. Les Chartrons, eux, se voilent dignement la face. HERVE CHABALIER Le Nouvel Observateur Pierre Bert - In vino veritas - L'Affaire des vins de Bordeaux - Editions Albin Michel 5 Tribunal de Grande Instance de Narbonne Aude FRAUDE SUR LES VINS - Michel Raynaud, directeur de la SICA du Val d'Orbieu- 1989 3 février 1989 - Tribunal de Grande Instance de Narbonne Aude FRAUDE SUR LES VINS - Michel Raynaud, directeur de la SICA du Val d'Orbieu 6 Scandale au bourgogne frelatépar David J. Straus avec TF1le 30 décembre 2000 à 00h00 , mis à jour le 09 janvier 2001 à Beaune, dix personnes sont mises en examen pour une escroquerie portant sur plusieurs dizaines de milliers de bouteilles contenant des grands crus coupés au vin de table tandis qu’une grande chaîne belge de supermarchés doit retirer de ses rayons des milliers de bouteilles de faux trouver l’ivresse, qu’importe le flacon, certes, mais pas son contenu ! A Beaune, le quotidien Le Bien Public a révélé cette semaine la mise en examen de dix personnes dont trois négociants en vin pour un trafic portant sur plusieurs dizaines de milliers, peut-être plusieurs centaines de milliers, de bouteilles de début de décembre, le patron de la Sedivip, une maison de négoce beaunoise, et le gérant de la Société bourguignonne d’embouteillage se voient reprocher par la justice la vente frauduleuse de grands crus bourguignons allongés avec des vins du Midi. Du nuits-saint-georges au pommard premier cru, la plupart des grandes appellations de Côte-d'Or sont concernées. Les négociants utilisaient des syrah et des alicante pour rehausser le goût et la couleur de leurs produits vinaigreLa société Sedivip a livré à un autre négociant beaunois, Manoir de la Bressandière, un stock de meursault coupé à 30% au vin de pays d'Oc. L'enquête montre alors que des étiquettes de grands crus sont apposées sur des bouteilles de bourgogne générique. La société s'est aussi spécialisée dans l'achat de vieux vins, destinés aux vinaigreries, qu'elle vendait après les avoir mélangés à du vin de table. Deux autres sociétés de négoce, Goichot et Léglise et Fils, sont impliquées dans ces falsifications. La dernière venait d'effectuer une expédition de bourgogne sans millésime étiqueté vosne-romanée 1990 lorsque les policiers ont inspecté ses de risque pour la santéPour Bernard Hudelot, viticulteur et professeur d'oenologie à l'université de Dijon, de telles affaires n'ont "rien d'étonnant les vins sont très chers et il y a toujours des gens peu scrupuleux". "Le problème en Bourgogne, c'est que les viticulteurs travaillent à flux tendus et ne font plus que des vins jeunes car il faut des années pour faire un vin. Or, les amateurs de bourgogne cherchent des vins vieux", explique-t-il. Alors certains choisissent de par Hubert Camus, président de l'Union générale des syndicats pour la défense des producteurs des grands vins de Bourgogne UGS, déplore cette fraude "qui sème le doute sur l’ensemble des 200 millions de bouteilles de bourgogne produites chaque année et ruine les efforts faits par les défenseurs des vins de la région". "Cette affaire ne met pas en cause des producteurs, remarque-t-il, mais des négociants, souvent nouveaux venus dans une profession dont l’accès n’est pas réglementé". "Heureusement, les produits frauduleux ne sont pas nocifs pour la santé si les négoces n'avaient pas utilisé les appellations contrôlées, leurs mélanges auraient fait un très honnête vin de marque", conclut le peu cher pour du mousseuxEn Belgique, les escrocs n’ont pas fait dans la demi-mesure et s’en sont pris au plus prestigieux des vins. La société Vins Simon a rempli des bouteilles étiquetées Champagne d’un vin mousseux espagnol " dégorgé et réhabilité en champagne ". Mais le préjudice ne se limite pas là pour la chaîne de supermarchés Colruyt qui commercialise cette marque. Pour éviter toute confusion, l’enseigne a dû retirer toutes les bouteilles suspectes, y compris celles des autres fournisseurs non concernés par la fraude. Deux personnes ont été inculpées dans cette affaire qui porterait, selon le quotidien La Dernière Heure, sur plus de cent millions de 7 Un juteux trafic de vin tourne au vinaigre — 18 décembre 2001 à 0159 Une escroquerie à la piquette italienne a été envoyée spécialeA Béziers, capitale en berne de la viticulture languedocienne, Edmond Balmefrezol, 68 ans, dirigeant de Frigovins, est tout un symbole. Celui d'une viticulture encore abonnée aux gros volumes et à la piquette, aujourd'hui en crise. Doudou», présenté aux enquêteurs comme un voyou», est un homme précieux. Il est le seul négociant à savoir encore écouler les mauvais vins en les assemblant avec de moins mauvais. Un art qui a dérapé en une vaste escroquerie. Le 3 novembre, il a été mis en examen par la juge d'instruction dijonnaise Françoise Vautrin, pour tromperie sur l'origine des vins commercialisés», fausses factures» et faux en écriture». Placé sous contrôle judiciaire, il est aussi interdit de gestion. S'il ferme, ce sont les petits viticulteurs qui vont trinquer», murmure-t-on à A l'autre bout de la région, à Carcassonne, Bernard Péré-Lahaille, et Denis Jaumot, directeur général et directeur des achats de l'Uccoar, un groupement de coopératives viticoles devenu, avec 1 milliard de francs de chiffre d'affaires, l'un des premiers acteurs du marché français, sont eux aussi des symboles. Ils incarnent le sursaut commercial d'une coopération rompue, elle, à l'art de vendre à la grande distribution. Placés en garde à vue par le SRPJ de Dijon, ces deux dirigeants risquent eux aussi une mise en et Uccoar sont soupçonnés par la justice de s'être livrés, par l'intermédiaire de deux courtiers des Pyrénées-Orientales, Michel Parayre et Aimé Alavail, et d'un négociant bourguignon spécialisé dans les alcools, Laur-Ethan, tous trois également mis en examen, à un juteux et gros trafic de vins portant sur une dizaine de millions de francs près de 1,5 million d'euros.Négociants. Achetés en Italie, ces vins étaient revendus aux consommateurs comme vins de table français ou vins de pays. Une pratique courante, selon les viticulteurs qui ont fait de ces négociants la cible de leurs manifestations violentes. Les faits remontent au premier semestre 1999 et ont été reconstitués par le SRPJ de Dijon. Ils ont pour décor la pénurie d'alors des vins de table et vins de pays français, produits pour l'essentiel dans le Languedoc-Roussillon. En contact avec des négociants italiens, les dirigeants de Laur-Ethan ont l'opportunité d'acheter 160 000 hectolitres de vins de table italiens, soit l'équivalent de 20 millions de bouteilles. A l'autre bout de la France, Michel Parayre et Aimé Alavail cherchent pour leurs clients des vins de table et de pays. Par leur intermédiaire, entre janvier et septembre 1999, Uccoar se porte acquéreur de 60 000 hectolitres de vin, et Frigovins, de 106 000 voilà, entre-temps, le vin de table italien est devenu, par un jeu d'écritures, vin de table français. Partis d'Italie, les 600 camions-citernes font une simple halte à Ruffey-lès-Beaune, siège de Laur-Ethan, et repartent, sans être déchargés, sur le domaine de Selicate à Capestang, lieu de stockage de Frigovins, ou Carcassonne. A Béziers, Frigovins, dirigé par Edmond Balmefrezol, se livre, en parallèle, à une deuxième tromperie, en labellisant» les vins de table français en vin de pays. Les enquêteurs ont estimé à près de 6 millions de francs 0,91 million d'euros le montant des bénéfices engrangés par bradés. Aucun des protagonistes n'a avoué. Les deux courtiers ont néanmoins admis qu'aucun professionnel du vin ne pouvait ignorer qu'il était à l'époque impossible de trouver sur le marché français de tels volumes. Les documents administratifs et les factures épluchés par les enquêteurs révèlent aussi qu'à tous les maillons de la chaîne, les vins ont été négociés à des prix en dessous de ceux du marché. Sur le site web d'Uccoar, on peut lire La volonté du groupe est d'assurer la pérennité et l'enrichissement des vins du Languedoc-Roussillon.».Catherine BERNARD fraude in bourgogne?20/12/2001 Door Marc De Wolf Categorie Oude site FRIGOVINS Béziers en UCCOAR Carassonne worden door de Franse Justitie verdacht van fraude met Italiaanse landwijn. Frigovins is in verdenking gesteld door de onderzoeksrechter Françoise Vautrin Dijon voor “valsheid in geschriften, valse facturen en vervalsing van de oorsprong van wijn”.Edmond Balmefrezol, zaakvoerder van Frigovins, kreeg verbod om Frigovins nog verder te leiden en aldus is het bedrijf onder curatele geplaatst. In de filière worden ook nog twee courtiers, Michel Parayre en Aimé Alaval uit de Pyrénées-Orientales, verdacht en LAUR-EHTAN, een gespecialiseerde bedrijf Beaune in alcohohol en brandy’s in vrac.bron LibérationDe fraudezaak ongeveer euro gaat blijkbaar verder dan Italiaanse landwijn om te zetten in Franse wijn, want in Dijon zou de gerechtelijke politie op een andere fraude gestoten zijn… Pierre Bitouzet, wijnhandelaar in Savigny-les-Beaune, zou wijn uit de Côtes du Ventoux en Côtes de Languedoc gebruikt hebben om Pommards, Cortons en Corton Charlemagnes te maken….bron iacchos-list VdP-fraude wordt langzaam zichtbaarBÃZIERS, 8 december - Langzaam maar zeker begint er enige klaarheid te komen in de enorme zwendel met Italiaanse tafelwijnen die de Franse justitie heeft bloot gelegd en waarvan Zuid-Franse Vins de pays-wijnboeren maar hopen, dat het niet het topje van de ijsberg is. Want imagoverlies en daardoor klantenverlies zou een extra slag betekenen voor veel van deze toch al in het nauw zittende bedrijven. Nu een groot deel van de Europese vins de tabel steeds moeilijker verkoopbaar blijken, komen ook de vins de pays door de neerwaarste prijzenspiraal in het commissaris Corderot van de speciale opsporingsdienst van de politie van Dijon Is inmiddels duidelijk geworden, dat in 1999 tot maart 2000 alleen al ruim anderhalfmiljoen liter Italiaanse tafelwijn is 'omgeboekt' tot Vin de Pays d'Oc, wat de fraudeurs een nettowinst opgeleverd moet hebben van bijna zes miljoen francs. De politie heeft inmiddels directeur Edmond Balmefrezol van Frigovin in Béziers gearresteerd, samen met twee handelaren courtiers uit de Pyrénées Orientales voor het zwendelen met een partij van ruim een miljoen liter Italiaanse tafelwijn. Bij het handelshuis Laur-Ethan in Ruffey-les-Beaune veranderde deze wijn op wonderbaarlijke wijze in VdP d'Oc. Ook hier heeft de politie huiszoekingen gedaan en arrestaties verricht. In afwachting van het proces heeft de politie de arrestanten inmiddels met afname van de identiteitspapieren en een buitenlands reisverbod naar huis gezonden. De overkoepelende organisatie van VdP-gebieden heeft de zwendelaars inmiddels civielrechtelijk aansprakelijk gesteld voor eventuele vervolgschade als gevolg van tanend koopgedrag. Maar zoals altijd geldt ook hier dat het van een kale kip lastig veren plukken jan 2002artikelFranse wijnboeren protesteren tegen import goedkope wijnHorecaBéZIERS – Meer dan vijfduizend wijnboeren hebben woensdag in de Zuid-Franse stad Béziers geprotesteerd tegen de import van goedkope wijnen en voor meer overheidssteun. Daarbij kwam het tot ongeregeldheden toen demonstranten de politie met stenen bekogelden en vuilnisbakken, bloembakken en een auto van de gendarme in brand staken. De politie zette waterkanonnen en traangas in om de betogers te kleine groep betogers uit het wijngebied Languedoc-Rousillon richtte zijn woede in het bijzonder op de wijnfirma Frigovin. Daar ontstond aanzienlijke materiële schade. Frigovin en vier andere wijnbedrijven zijn momenteel onderwerp van een politieonderzoek naar fraude. De wijnhandels worden ervan verdacht goedkope wijn uit Italië verkocht te hebben als Franse wijnbouwers verzetten zich tegen de groeiende import van wijnen uit nieuwe wijngebieden als Australië, Argentinië, Chili en Californië. Die heeft tot gevolg dat zij met hun vin de table’ en vin de pays’ steeds minder kunnen verdienen en met overschotten blijven zitten omdat zij steeds minder kunnen exporteren omdat de nieuwe wijnlanden ook op de traditionele Franse exportmarkten regering kondigde vorig jaar september maatregelen aan om iets aan die situatie te doen, maar volgens de wijnboeren is dat niet publicatie door Patrick Hendriks op 17 jan 2002Laatste update 1 apr 2015 agricoleFraude en France sur du vin italienDeux négociants en vins bourguignons et trois autres du Languedoc-Roussillon ont été mis en examen ces dernières semaines dans le cadre d'un vaste trafic de vins de table italiens, revendus sous le label " vin de pays d'Oc ". La fraude, révélée mardi soir, porte sur quelque 150 000 hectolitres pour l'année 1999. L'enquête confiée au SRPJ de Dijon se poursuit pour déterminer la durée de l'infraction et pourrait déboucher sur d'autres mises en examen. Le vin de table, acheté dans le sud de l'Italie par la société Laur-Ethan, près de Beaune, en Côte-d'Or, était revendu sous l'appellation " vin de table français " notamment à la société Frigovin de Béziers, par l'intermédiaire de deux courtiers des Pyrénées-Orientales. Celle-ci le commercialisait ensuite dans les grandes surfaces sous l'étiquette " vin de pays ".Cette affaire intervient à un moment où le ministre de l'Agriculture et les professionnels de la viticulture tentent de mettre en place le plan d'adaptation du vignoble français annoncé le 25 septembre pour faire face à la crise que traverse le secteur viticole, en particulier celui des vins de table et de pays dans le Languedoc-Roussillon. Le ministre doit demander à la Commission européenne un contingent de distillation de crise dans un plafond de 4 millions à 5 millions d'hectolitres pour réduire les L. le 04/12/2001Le vin d'Oc » était récolté en ItalieGRAND SUD BEZIERS Cinq personnes mises en examenUn négociant en vin de Béziers et deux courtiers des Pyrénées- Orientales ont été mis en examen ce week-end à Dijon pour tromperie sur la nature et l'origine de produits s' agit, en l'occurrence d'une fraude découverte voici quelques mois par le service des douanes chez un négociant en vin et spiritueux de Bourgogne. Celui-ci avait acheté entre janvier et décembre 1999 hectolitres de vin de table dans le sud de l'Italie qu'il avait ensuite revendu à la société Frigovin installée à Béziers. Cette société de négoce avait elle- même embouteillée la production transalpine sous étiquette des appellations vin de pays d'Oc, vin de Pays de l'Hérault et vin de Pays des Pyrénées Orientales. Le destinataire des livraisons ne pouvait pas ignorer que ce vin de table, vendu comme tel, provenait d' Italie puisque c'est lui-même, par l'intermédiaire de deux courtiers qui est venu nous passer commande. Ils ne parvenaient pas à trouver sur le marché français le produit dont ils avaient besoin à un petit prix. Dans cette affaire nous faisons figure de bouc émissaire » explique le négociant installé près de Beaune, en Côte-d'Or. Il a avait servi d'intermédiaire entre le lieu de production italien et le celui du conditionnement et de la commercialisation. Il avait aussi fait acheminer le vin en vrac, par camions-citernes jusque dans les entrepôts du midi. Celui-ci indique que la mention vin de table » figurait en toutes lettres au départ de ses entrepôts bourguignons sur les différents DAA Document administratif d'accompagnement pour les différentes livraisons. Mais lui-même et son frère ont également été mis en examen le 25 octobre dernier. Les trois autres prévenus dans cette affaire de fraude ont été remis en liberté samedi mais placés sous contrôle judiciaire. Le PDG de la société de négoce biterroise a également été mis en examen pour faux et usage de confédération nationale des vins de Pays présidé par Jean Huillet a décidé de se porter partie civile pour avoir accès au dossier. Les investigations menées par les SRPJ de Dijon et de Montpellier se poursuivent autour de deux autres clients que le négociant avait approvisionné en vin italien selon le même GOUTORBELa Dépêche du Midi 2001 8 AOC et châteaux fraude à Bordeaux Le 29 novembre 2001 Fausses mises en bouteille au château, étiquetages fantaisistes, une affaire de tromperie sur la marchandise jugée en catimini dans le Bordelais. Le procès des faux vins de Bordeaux qui devait se tenir le 26 novembre devant la troisième chambre du tribunal correctionnel de Bordeaux a été renvoyé au 18 février 2002 en raison de l'état de santé », selon ses avocats, de l'accusé Jacques Hemmer, agent commercial pour une société viti-vinicole, domiciliée dans le Médoc. L'homme est accusé d'avoir vendu à des négociants bordelais parmi les plus importants de la place Dulong ; Ginestet ; Cordier, filiale de Val d'Orbieu ; CVBG ; les Grands Vins de Gironde... des vins d'origine pour le moins incertaine. Certains vins issus de vignobles du sud de la France auraient été vendus sous étiquettes prestigieuses Haut-Médoc, Saint-Julien.... Les faits, remontant aux années 1997 et 1998, ont été découverts par les services interrégionaux de la Consommation et de la répression des Fraudes DGCCRF. Les négociants bordelais qui se déclarent victimes d'une tromperie sur la marchandise ont déposé plainte. Affirmant leur bonne foi, ils estiment avoir été abusés par Jacques Hemmer, en qui ils avaient confiance et qui, de plus, travaillait avec leurs courtiers habituels. Pour mon client [le négociant Dulong], cette affaire ne porte que sur 6 000 bouteilles vendues faussement sous le nom d'un château mais il s'agit bien d'une AOC », souligne Maître Lecoq. 400 000 cols seraient concernés L'affaire, qui aurait porté sur un total de 400 000 bouteilles, soulève de nombreuses questions. À l'heure où chacun revendique une traçabilité parfaite, la filière n'aurait-elle pas fait preuve d'une certaine légèreté ? Interrogé par téléphone, Jean-Louis Roumage, le président du syndicat des AOC de Bordeaux, a déclaré n'avoir jamais entendu parler d'une telle affaire ». À l'inverse, l'Inao Institut national des appellations d'origine s'est porté partie civile - comme il le fait automatiquement lorsqu'il y a fraude sur les AOC - et suit de près ce dossier jugé complexe et important ». L'audience qui se tiendra dans trois mois permettra certainement de mieux évaluer l'ampleur et les contours de ce trafic et, surtout, de cerner clairement les responsabilités de chacun. Société Le 23 février 2002 à 22h23 Des vins de Bordeaux en eaux troubles Soupçons de fraude, spéculation... trois affaires dans le monde vinicole. Par NOCE Vincent Bordeaux, envoyé spécial. Pluie de mauvaises nouvelles dans le monde vinicole bordelais. Un distributeur, Jacques Hemmer, a été traduit, cette semaine, devant le tribunal correctionnel pour fraudes et publicité mensongère. Il lui est reproché d'avoir, de 1994 à 1997, écoulé des centaines de milliers de bouteilles de faux châteaux, faux millésimes et fausses appellations». Les six grandes maisons de négoce de Bordeaux et un courtier figuraient parmi ses clients. Pour ne rien arranger, un négociant bordelais se trouverait dans un état financier critique, après avoir spéculé déraisonnablement sur les bordeaux du millésime 2000. Mais une troisième affaire, qui risque de faire encore plus de bruit, en est à ses balbutiements. La semaine dernière, une vaste opération a réuni le service de répression des fraudes, la police judiciaire et les douanes. Les pandores ont débarqué dans une douzaine d'établissements pour y saisir des documents. En janvier, le parquet de Bordeaux a ouvert une enquête préliminaire sur des soupçons de fraudes sur les vins. Mais aussi d'infractions financières. Comme dans l'affaire Hemmer, la justice a agi sur dénonciation. Celle d'un ancien salarié d'un groupe belge, licencié le 2 juillet dernier pour faute grave après dix-huit ans dans l'entreprise. Affirmant être l'objet de menaces, il est placé sous surveillance. Ce groupe, dont le grand patron s'appelle Roger Geens, possède un bon millier d'hectares de vignobles dans six départements. Plus de la moitié en Gironde. Le reste en Languedoc-Roussillon, le Cognac et la Dordogne. Il a même lancé des micro cuvées de prestige, fort bien faites d'ailleurs, dans le Saint-Emilionnais. Mais son fonds de commerce, c'est plutôt le gros volume vers le Benelux. Panoplie. Loin de la qualité des grands crus, les rendements étaient, semble-t-il, poussés au maximum. Ce qui n'empêchait pas de jouer sur les étiquettes flatteuses de château», Cadet Bragard», Haut de Granjour» côtes-de-bourg, Hauterive» médoc, Vieux-Coutelin» saint-émilion, Grand Ferrand» ou Bourdicotte-La Bruyère» entre-deux-mers, Domaine la Louisianne» dans le Cognac, Château Sauvanne» ou Domaine du Mouton» dans le Languedoc-Roussillon... Jusqu'ici rien d'illégal, l'invention de noms de marque plus ou moins évocateurs fait partie de la panoplie habituelle des distributeurs. Dans le Bordelais, il est ainsi admis d'appeler château» le vin d'une terre qui n'a jamais vu de château. A condition de respecter certaines règles quand même... Excédents. En l'occurrence, les services des fraudes comptent vérifier si des vins auraient pu transiter d'une appellation à l'autre, voire d'une région à l'autre, pour aboutir à des mélanges. Ce qui n'est pas non plus illégal en soi, à moins que la bouteille ne soit faussement étiquetée vin d'AOC, voire château». Ils voudraient aussi vérifier que des excédents de récolte, dépassant les limites autorisées, n'aient pas pu par mégarde passer d'un domaine à l'autre... Ce n'est pas tout. La brigade financière examine à la loupe une myriade de sociétés gravitant autour de ces vignobles. Le groupe serait ainsi organisé en une vingtaine de sociétés civiles d'ex ploitation agricole SCEA et immobilières SCI les SCEA Vignobles Rocher-Cap-de-Rive n° 1 Saint-Emilionnais et Côtes-de-Castillon, n° 2 Château Ferrand, dans l'Entre-deux-Mers, et Pontet-Chappaz, en Margaux, et n° 3 le reste du Médoc, Vieux-Coutelin et Granjour. Pour simplifier, sans doute, la SCEA Rollet-Jarbin s'occupe de Château Bourdicotte Entre-deux-Mers et de la Louisianne... Quant aux SCI, elles s'appellent Granjour, Haut-Cadet, Frolande International... Sans compter les sociétés de négoce, Pontet-Ferrand et Berger du Vignal. Le tout remonte par une pyramide à des sociétés néerlandaises, BV Duvignal, Latim, Duméry et d'autres encore. Roger Geens, qui se présente comme un résident monégasque», se trouve au sommet du holding. Il n'y a rien d'illégal à avoir plusieurs sociétés, assure son bras droit, Guillaume Berckmans, le PDG de la SA Rocher-Cap-de-Rive. Interrogé par téléphone en Belgique, il s'avoue très énervé par ces questions qui n'ont rien à voir avec les fraudes sur les vins. La presse va nous couler. Nous perdons la vente de centaines de milliers de bouteilles, alors qu'aucune accusation n'est portée contre nous par la justice». La rationalité de cette nébuleuse de sociétés échappe au commun des mortels. Mais la police et le fisc aimeraient bien qu'on leur explique les déficits récurrents d'exploitation, qui permettent d'éviter l'épreuve désagréable des impôts. Prêts. Il y a plus la police et la justice s'interrogent sur des mouvements financiers échangés avec les Pays-Bas, le Luxembourg et l'Andorre. Des transferts seraient comptabilisés comme des prêts, dont certains, en vingt ans, n'auraient toujours pas été remboursés. Les enquêteurs examinent ainsi de près le financement de la dernière acquisition importante du groupe, l'exploitation Jacques Blanc en Saint-Emilion, payée une trentaine de millions de francs 4,5 millions d'euros. Là encore, Guillaume Berckmans s'énerve», mais ne nie pas que des emprunts n'ont pas forcément été remboursés. Quand on lui demande d'où venait cet argent, il dit ne rien savoir» des transferts dans cet organigramme. Un peu compliqué, il est vrai. Publié le 19/02/2002 La Dépêche du Midi Médoc sept négociants jugés GRAND SUD BORDEAUX Les étiquettes ne correspondaient pas au contenu... Sept négociants bordelais comparaissent depuis hier matin devant le tribunal correctionnel de Bordeaux. Le principal accusé, Jacques Hemmer, est le responsable d'une petite société du Médoc qui a entraîné à sa suite six des plus importantes maisons de négoce de la place Cordier, Ginestet, Dulong, CVBG, Mestrezat et GVG. Je reconnais que j'ai fait des assemblages malheureux, mais je ne suis pas d'accord sur les volumes » affirme Jacques Hemmer à la barre. Même si l'on évoque hectolitres, lui n'en admet que Tout au plus 12 % de mes ventes », estime- t-il. L'ennui, c'est que le commerçant ne tenait aucun registre. En revanche, il honorait toutes les commandes qui lui étaient passées pour les sociétés de négoce par l'intermédiaire d'un courtier. Quel que soit le vin commandé, et ceux qu'il avait en stock! Ainsi, un Haut-Médoc millésimé Château Haut Lagravière 93 par exemple pouvait être remplacé à l'embouteillage par un Saint- Estèphe non millésimé, voir additionné de vin de table ou de VDQS en provenance du midi. Les échantillons présentés au courtier ou au négociant semblaient en revanche conforme à la demande. Seul le consommateur pouvait éventuellement s'étonner en bout de chaîne de la qualité de ce qu'il avait dans sa bouteille! Ces fraudes ne sont pas reprochées aux autres négociants ils sont en revanche poursuivis pour tromperie et publicité mensongère. ILS FOURNISSAIENT ETIQUETTES ET BOUCHONS En effet, ils étaient responsables de l'embouteillage et fournissaient étiquettes et bouchons mis en bouteille au château ». Or ils savaient pertinemment que la mise en bouteille était effectuée dans un chai du Pian-Médoc. Nous pensions que ce chai appartenait à la propriété, nous avons été abusés et trompés », ont-ils tous affirmés en se succédant à la barre. Quatre d'entre eux ont d'ailleurs porté plainte contre Jacques Hemmer, et avaient demandé le report de ce procès en l'attente de l'aboutissement de cette autre procédure. Mais ils n'ont pas obtenu gain de cause. En l'absence du courtier, non poursuivi, on a en tout cas eu confirmation que tout repose à Bordeaux sur les liens de confiance entre négociant, courtier et propriétaire », cités par la quasi totalité des intervenants. Apparemment celle-ci ne suffit pas à garantir la qualité finale du produit en toutes circonstances. Suspendu hier soir, le procès devrait reprendre mercredi matin. Pierre SAUVEY 9 L'affaire GEENSGroupe belge une vengeance ?Une vengeance interne semble être à l'origine de la vaste opération d'investigation policière déclenchée jeudi dernier dans le vignoble bordelais dans les châteaux de la holding Geens. Le 2 janvier dernier, le groupe a licencié pour faute lourde sa directrice France, qui contrôlait une vingtaine de propriétés viticoles dans différentes appellations bordelaises, mais également dans les Corbières et dans l'Hérault, ainsi qu'en Charente. Selon le Directeur de Geens Benelux, Guillaume Berckmans, celle-ci aurait été prise en flagrant délit de détournement de fonds », pour un montant que le groupe belge évalue pour l'instant à 1,5 millions de francs. Elle aurait alors dénoncé auprès de la justice française des pratiques frauduleuses de son employeur. Le parquet de Bordeaux a donc lancé une enquête préliminaire. Au total, des sources proches de l'enquête évoquent des contrôles sur environ 800 hectares et hectolitres de vin englobant trois millésimes.P. on ne visite pas19/02/2002© Bernard DemoulinPour la transparence, on repassera!AARSCHOT Depuis hier matin, une firme belge connue - Geens-Benelux SA - fait face à la tempête venue de rencontrons - dans son bureau, à Aarschot - son directeur, Guy Bergmans pas plus tard que jeudi passé, cet homme était entendu comme témoin par le SRPJ de Bordeaux. Combatif. ´ Ça a duré une heure! Je leur ai dit - comme à vous - que j'attendais que leur enquête aboutisse au plus vite. Je ne crains pas les résultats. Vous verrez alors qu'il ne restera rien de toutes ces accusations. Le problème, c'est qu'entre-temps, un mal commercial catastrophique aura été fait. Rien que ce matin, nous avons déjà perdu plusieurs commandes.´Geens-Benelux SA, c'est pas rien! 1,2 milliard de chiffre d'affaires. Une flotte impressionnante de camions - évidemment couleur bordeaux! - sur chacun desquels est associé le nom - mieux connu en Wallonie - des Cidres Ruwet. Ici à Aarschot transitent chaque année cinq millions de bouteilles de bordeaux!Trente ans que son directeur, Guy Bergmans, traite avec les Vignobles Rocher Cap de Rive si quelqu'un sait tout,c'est lui! Des médias français parlent de hectolitres fraudés? `Absurde! ´ fait-il. Et d'ajouter `Tous nos vins sont contrôlés chez nous, en labo, quand nous les réceptionnons nous n'avons jamais détecté la moindre irrégularité.´Du coup, nous lui demandons de visiter ses labos. Comme soudain méfiant, Guy Bergmans refuse. Niet catégorique! Nous lui demandons alors où vont ses 5 millions de bouteilles. `En grandes surfaces.´ Lesquelles? Même réponse évasive ´Vous comprenez, elles n'aimeraient pas.´ Ben non, au fond, nous ne comprenons pas! A moins de retirer au consommateur le droit de savoir. Alors, Bergmans répond par le bon sens. `Frauder? Mais pourquoi? Pour gagner quelques francs? Et perdre le crédit acquis après tant d'années?´ 19/02/2002Section INFORMATIONS GENERALESSous Section FAITS DIVERSL'enquête bordelaise vise une société belgeBRUXELLES/BORDEAUX Nous l'annoncions hier déjà. Le parquet de Bordeaux s'intéresse aux activités d'un des premiers grands négociants belges en vins et spiritueux, le groupe Geens-Benelux Encore que peu connu du public, un empire en Belgique! Pas moins de cinq millions de bouteilles de bordeaux importés chaque année. Du vin que le consommateur peut trouver tant chez l'épicier du coin qu'en grandes surfaces! Makro, notamment, est cité. Tous ces vins proviennent de propriétés viticoles modestes regroupées dans plusieurs sociétés. Et c'est l'une d'elles, les Vignobles Rocher Cap de Rive, qui intéresse la passé, une centaine de policiers bordelais et leurs collègues des Douanes et de la Direction de la concurrence et des fraudes - la DCF - perquisitionnaient treize châteaux et domaines viticoles à Bordeaux, en Charente et en Charente maritime, principalement dans le Libournais et le Blayais. Ils recherchaient des parquet de Bordeaux, la substitute Denis insiste que la justice en est seulement au stade des vérifications préliminaires. Il s'agit de vérifier la provenance et la qualité exacte de vins commercialisés en Benelux sous des appellations aussi différentes que Bordeaux, Montagne-Saint-Emilion, Médoc, Côtes de Bourg. La Section économique et financière - la SEF - soupçonne certaines pratiques viticoles, comme la commercialisation de vins provenant d'assemblages contraires à la législation. Ces vins - produits dans des quantités très limitées - seraient coupés à des cépages moins prestigieux mais revendus à des prix très élevés. Pas de preuve à ce stade. Pas d'inculpation non en est à saisir des documents liés à la traçabilité et au transport du vin. A recueillir des témoignages de maîtres de chais, d'employés. A effectuer des prélèvements dont aucun résultat n'est attendu avant des Aarschot, Geens-Benelux réfute. D'abord nous ne sommes pas propriétaires des vignobles perquisitionnés. Clients seulement. Avant d'admettre - comme à regret - l'existence de liens juridiques lointains avec Vignobles Rocher Cap de Rive. Un fait est sûr on ne monte pas une telle opération de police - plus de cent hommes engagés - sans bases solides. Quelles bases?Le 2 janvier, les Vignobles Rocher Cap de Rive ont viré une directrice. Faute grave. Suspicions de détournements. Visiblement, la dame licenciée n'est pas partie les mains vides. Tout le problème comment s'assurer que des révélations certes explosives ne sont pas pures inventions motivées par la vengeance?Si depuis 25 ans Geens-Benelux est honorablement connu en Belgique, certains ne manquent pas de rappeler assez cruellement que le 8 mars 1975, la Dernière Heure annonçait la condamnation de principe en Cour d'appel à Bruxelles de M. Ferdinand Geens pour avoir vendu de la piquette en prétendant qu'il s'agissait de... Chianti et de Dupont 21/03/2002Section INFORMATIONS GENERALESSous Section FAITS DIVERSLa femme-qui-sait se met à table...BRUXELLES/BORDEAUX On sait depuis février que le parquet de Bordeaux s'intéresse aux activités d'un des premiers négociants belges en vins et spiritueux, le groupe Geens-Benelux moins de 5 millions de bordeaux importés chaque année. Du vin de qualité que le consommateur peut trouver tant chez l'épicier du coin qu'en grandes surfaces. Le jour où l'affaire éclatait, son patron Guy Berckmans rencontré à Aarschot avait tout nié en bloc et parlé de mensonges diffamatoires et de l'affaire, c'est une ex-directrice des Vignobles Rocher Cap de Rive dont provient pour partie le vin importé en Belgique. Hier, cette dame a expliqué sur France Bleue Gironde comment ce producteur trafiquait les appellations pour écouler ses excédents de vins. Selon elle, des excédents venant de propriétés en appellations Bordeaux se sont miraculeusement transformés en Saint Emilion ou Médoc lesquels étaient ensuite directement exportés en Belgique. La réglementation, très stricte, impose aux producteurs de déclasser les appellations en cas d'excédents on ne joue pas sur les étiquettes. On ne trompe pas le consommateur. Mais pour cette ex-responsable, les excédents chroniques de certaines propriétés ont servi à couvrir les manques, les déficits chroniques de production d'autres propriétés et d'autres c'est pour avoir découvert ces trafics que la directrice affirme avoir été licenciée et même accusée d'avoir puisé dans la caisse! Difficile d'en dire plus. La dame a parlé sous couvert de l' résultats d'analyses des échantillons saisis par la police bordelaise ne sont toujours pas connus. C'est vrai que le 8 mars 1975, la cour d'appel de Bruxelles condamnait Ferdinand Geens pour avoir tripoté sur des appellations de vins italiens. Mais c'était il y a 27 18/11/2006Section INFORMATIONS GENERALESSous Section UNELibération s'étonne que le Belge Roger Geens ne soit pas inquiété dans le scandale des vins. Les Belges parlent de complotBRUXELLES Dans deux mois, le juge français de Bordeaux, Alain Godino, soufflera les cinq bougies d'un dossier immobile, le scandale ou prétendu scandale des vins exportés pendant 20 ans en Belgique par la société belge Geens-Benelux, au total de 3 à 5 millions de bouteilles écoulées en grandes le quotidien Libération s'étonne que l'homme clé, l'homme d'affaires belge de 69 ans établi à Monaco, Roger Geens, qui avait été convoqué par la justice en novembre 2003 et n'a jamais daigné se déplacer, n'ait plus jamais été 2002, Geens-Benelux n'a jamais varié selon elle, c'est la vengeance d'une femme, cadre licenciée pour avoir détourné € au préjudice de la société. Isabel Teles Pinto se serait vengée en déballant n'importe quoi au service des fraudes... Vrai ou faux ? En février 2002, 140 échantillons furent prélevés dans 15 vignobles. Cinq ans après, ces 140 échantillons, qui pouvaient faire la preuve de la bonne foi du groupe belge, n'ont toujours pas été analysés. C'est, bien sûr, ce qui dérange. Hier, Libé publie des extraits de où il est question d'utilisation abusive de noms de châteaux, de tricheries sur les médailles obtenues dans les concours agricoles, et de divers procédés utilisés pour améliorer certains vins médiocres, la glycérine pour les vins rouges, la fleur d'oranger pour le vin blanc moelleux et le lait cru ! pour masquer l'acidité. Geens-Benelux est accusé d'avoir utilisé les surplus des vendanges de 2002, cite Libération, pour compléter des vendanges de blanc insuffisante en 2001. Selon un chef de culture, "le groupe utilisait constamment des produits illicites pour modifier les vins mis en bouteille pour le compte de la Belgique".Gilbert Dupont 02/03/2007Section INFORMATIONS GENERALESSous Section UNE scandale du vin belge02/03/2007De 30 à 50 cuves saisies en Belgique, litres à détruire, des millions de bouteilles trafiquées...BRUXELLES Une dépêche succincte qui n'a fait aucun bruit annonçait DH du 17 février plusieurs arrestations en Belgique "dans une affaire de tromperie sur la qualité du vin" . Selon nos infos, quatre personnes sont arrêtées Willy Frederickx, patron du groupe Geens-Benelux, géant de la grande distribution de vins et spiritueux en Belgique; son prédécesseur Guillaume Berckmans; le laborant-chef de production depuis 20 ans; et un ancien directeur libéré hier sous condition.Si Geens-Benelux faisait l'objet d'une enquête en France depuis 2002, cette enquête s'était enlisée. Avec ces arrestations en Belgique, les Français ont trouvé chez nous toutes les preuves qui lesquelles ! Le laborant-chef de production est en aveux. Selon nos infos, on a même saisi au siège de Geens-Benelux un "livre des mélanges de vins différents" avec les bons dosages à respecter pour obtenir les meilleurs résultats; et c'est le chef de production qui a montré aux policiers comment il fallait le décrypter !Le parquet confirme des fraudes "depuis au moins 10 ans" . Selon le chef de production depuis toujours. Chez Geens depuis vingt ans, il est en aveux d'avoir toujours procédé ainsi, comme déjà son prédécesseur, et met nommément en cause Berckmans, qui dossier belge est séparé du dossier français ouvert à nous, c'est un dossier d'escroquerie, de faux et tromperie sur les denrées alimentaires. En cinq ans, le principal suspect, Guillaume Berckmans, nous a juré trois fois la main sur le coeur qu'il ne trafiquait pas ses vins. Nous savons maintenant que, selon le parquet, les fraudes ont continué après 2002 et n'ont cessé qu'en novembre retireRépercussions. Makro retire les vins de Geens-Benelux et étudie la possibilité d'une plainte en surtout désormais, la justice veut interroger le grand patron - bien qu'officiellement pensionné depuis 2001 - Roger Geens, résident monégasque depuis 1993. Persuadé d'être hors d'atteinte, Monsieur Roger s'était offert le luxe de ne pas se déplacer à Bordeaux le 9 décembre 2003 lorsque le juge Alain Gaudino l'avait convoqué. Depuis 15 jours, Geens qui a 70 ans et est de retour en Belgique doit à son seul état de santé de n'avoir pas encore été interrogé par la police fédérale. Pour autant, celle-ci a saisi chez Geens-Benelux de 30 à 50 cuves de à litres chacune ainsi que tout le vin embouteillé en Belgique, de l'ordre de la nouvelle direction confirme que tout ce vin qui était destiné à la vente sera détruit. Mais les cidres et spiritueux distribués par Geens-Benelux ne sont pas concernés. Sur la santé, des échantillons ont été prélevés par l'Afsca mais la justice n'est pas informée, à ce stade, d'un quelconque risque. Mais depuis ces arrestations de dirigeants, les éléments sont suffisants pour faire craindre des Belges ont trouvé ici ce que les Français n'avaient pas trouvé à Bordeaux, notamment des installations de laboratoire et des stocks complets d'arômes chimiques comme du vieux, un additif vieillissant artificiellement le vin jeune. L'enquête porte aussi sur du trafic de vins de région avec des ajouts d'additifs spécifiques fleurs d'oranger, clous de girofle,... pour modifier le goût et transformer, par exemple, un bordeaux en médoc, le but étant de contourner les limitations de clair, ces arrestations inclinent à penser que le consommateur belge a été floué à très grande échelle, pendant peut-être 20 ans, sur de 3 à 5 millions de bouteilles vendues en grandes surfaces sous des appellations d'invention on a saisi, mais en France, des étiquettes de châteaux Groupe Geens existe depuis 1937. Il y a 27 ans, le 8 mars 1975 déjà, il était condamné à Bruxelles pour avoir vendu de la piquette pour du chianti et du valpolicella !Ajoutez au scandale le suicide par empoisonnement, dans le bureau de Roger Geens en Belgique, d'un employé maître de chai, Christian Bianchi, licencié après sept ans de bons et loyaux services parce qu'il ne supportait plus les agissements anormaux qu'on lui Dupont© La Dernière Heure 2007Les mensonges de BerckmansBRUXELLES Maintenant que l'homme est sous mandat d'arrêt, il est piquant de rappeler ce que Guillaume Berckmans prétendait quand nous l'interrogions DH des 19 février 2002, 13 décembre 2003 et 15 juillet 2006 sur ces accusations portées en France de trafics de vins. Pour avoir dirigé Geens-Benelux de 1993 à l'été 2006, M. Berckmans niait tout en bloc."C'est n'importe quoi , vitupérait-il le 14 juillet 2006. D'ailleurs, le parquet de Bordeaux qui enquête depuis quatre ans et demi n'a inculpé personne. Des médias français disent que Roger Geens a été convoqué par le juge en novembre 2003 même cela est faux. Ce monsieur est âgé, pensionné, il n'a plus rien à voir, il vit à Monaco, loin de tout cela."Le 12 décembre 2003, M. Berckmans nous disait "Je vous l'avais dit que tout se dégonflerait. En mettant 100 policiers sur l'affaire, la police française était grotesque. Le parquet de Bordeaux nous a dit que si nous n'entendions plus rien, c'est que tout était en ordre. On aurait préféré un communiqué officiel. Tout ça nous a occasionné un tort énorme, bien que nos clients connaissent notre sérieux et qu'aucun ne nous ait quittés. Il n'y a pas eu de tripotages. Nous n'avons pas modifié nos méthodes parce qu'il n'y avait rien à changer. J'ai moi-même été interrogé en février 2002, NdlR à Bordeaux. Une heure. J'ai dit aux policiers que j'espérais que l'enquête aboutisse au plus vite je ne crains pas les résultats. Il ne restera rien de ces accusations. Tous nos vins sont contrôlés en labo quand nous les réceptionnons. Nous n'avons jamais détecté la moindre irrégularité. Pourquoi frauder ? Pour gagner quelques euros ? Et perdre le crédit acquis après tant d'années ?". Ensuite, Berckmans nous disait se retirer des affaires en juin 2006. C'est vrai pour Geens-Benelux mais, en fait, l'homme réapparaît discrètement à cette date dans une société Bourvival, aux le groupe Geens qui emploie 450 personnes en France, 55 en Belgique veut se sauver. Et est déjà sur la bonne voie désormais, toute sa production fait l'objet d'un contrôle permanent de l'Afsca, l'Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire, assure Marc Dewael, administrateur temporaire désigné par la justice.© La Dernière Heure 2007 23/01/2003Section INFORMATIONS GENERALESSous Section FAITS DIVERSVINSLa collaboratrice du critique Robert Parker en garde à vueHanna Agostini, principale collaboratrice française du célèbre critique de vins américain Robert Parker, a été placée en garde à vue au commissariat de Bordeaux dans le cadre d'une affaire de malversation comptable au sein du groupe belgo-néerlandais Geens. Son placement en garde à vue mardi, dans cette affaire qui est en cours d'investigation depuis plusieurs mois, fait suite à l'inculpation de l'ancienne gérante du groupe Geens, une société qui commercialise des vins au Benelux et possède notamment une vingtaine de propriétés viticoles dans la région de Bordeaux.© La Dernière Heure 2003 des faux Margaux 1900 secoue le monde des vignoblesBORDEAUX Les accusations lancées par le négociant belge Khaled Rouabah sur les pratiques de reconditionnement dans les grands châteaux du Bordelais suscitent des remous dans la région alors que s'ouvre la campagne de vente des primeurs négociant belge, qui a été inculpé en mars pour escroquerie et contrefaçon de marque, a reconnu avoir retapé quelques dizaines de bouteilles de Margaux et Lafite 1900 avec des vins datant de 1995. Ces derniers jours, il a multiplié les déclarations à la presse en accusant tous les grands châteaux de rajeunir leur millésime au moment du viticulteurs bordelais se drapent dans leur vertu. Qu'ils arrêtent cette pudibonderie qui frise la malhonnêteté intellectuelle et qu'ils disent vraiment ce qui se passe, a-t-il notamment déclaré au quotidien Aujourd' gendarmes chargés de l'enquête s'efforcent actuellement de cerner l'ampleur des fraudes ces derniers jours, ils ont saisi des bouteilles que Khaled Rouabah avait entreposées dans les caves des plus prestigieux châteaux de la région, parmi lesquels Margaux, Pétrus, Cheval-blanc, Lafite et scandale n'est jamais bon, surtout dans un contexte où, à l'export, le marché va très mal, surtout depuis les événements du 11 septembre. Tout cela n'arrange pas notre image de marque, commente un négociant en février, le procès d'un négociant bordelais pour une affaire de bordeaux coupé avec des vins du Midi impliquant les plus prestigieuses maisons de négoce de la place avait eu un retentissement qu'au même moment, une gérante de la société du groupe belgo-néerlandais Geens, maison mère d'une société d'importation de vins pour les marchés du Benelux, accusait sa direction de pratiquer une curieuse valse d' n'hésitent pas à évoquer le spectre des années noires du Bordelais. Cela me rappelle 1973, quand on a vu un effondrement des cours de plus de 200%, après un gros scandale de vins coupés le marché était très exposé, très tendu, et l'affaire Cruze avait servi de détonateur, analyse un la grande semaine de dégustation des primeurs 2001 qui s'est déroulée fin mars, la campagne de vente va démarrer dans les prochaines 3 Septembre 2006 Mise à jour le 31 Octobre 2009Du blanchiment dans le vin rougeEn septembre 2006, le Journal du dimanche révélait l'affaire Geens. L'Institut national des appellations d'origine Inao est en train de se constituer partie civile dans une grosse affaire de fraude vinicole instruite au tribunal de Bordeaux. Une information judiciaire visant une douzaine de délits allant du "blanchiment aggravé" à la "tromperie" en passant par la "falsification de boissons" est confiée depuis 2004 au juge d'instruction Alain Gaudino. L'enquête vise la société Vignobles Rocher Cap de Rives VRCR, qui possède plusieurs propriétés dans le Bordelais et dans le Languedoc soit 850 hectares de vignes et appartient au groupe belge Geens. Le juge Gaudino a procédé récemment à la première mise en examen, celle d'un transporteur impliqué dans le l'enquête de la PJ et des douanes, les responsables de VRCR auraient mélangé des vins pour écouler des excédents de production, exporté d'importants volumes sous de fausses appellations d'origine, utilisé des additifs prohibés produits boisés, glycérine? pour améliorer la qualité du vin, multiplié des noms de châteaux trente pour douze propriétés, et enfin blanchi des fonds via des sociétés écran aux Pays-Bas. Embouteillés en Belgique, la plupart de ces vins auraient ensuite été vendus dans les supermarchés de Grande-Bretagne, du Benelux et d'Europe du Nord. Les enquêteurs ont établi que des livraisons litigieuses ont été effectuées par camions-citernes entre le Bordelais, le Languedoc et la a été déclenchée par les accusations de la directrice générale de VRCR, Isabelle Teles Pinto. En 2002, elle révèle la fraude, décidée, selon elle, par les dirigeants belges du groupe Geens, et fournit des documents. Les exportations de vins trafiqués représenteraient entre et hectolitres par an. Une série de perquisitions sont alors effectuées. Une bonne partie des accusations est confirmée par des employés des propriétés concernées. Un maître de chai se donne la mort."L'enquête n'est pas étouffée"Isabelle TelesPinto était sur le point d'être licenciée par le groupe Geens, pour avoir détourné environ 530000 ? en quelques années, ce qui lui vaut d'être mise en examen. Mais ces faits ont été confiés à un autre juge d'instruction de Bordeaux, Jean-Louis Croizier, alors que les deux dossiers sont imbriqués. Aujourd'hui, VRCR est partie civile contre Isabelle TelesPinto et contre celle qui lui avait conseillé de dénoncer les fraudes Hanna Agostini, alors représentante à Bordeaux du célèbre critique américain Robert Parker. Or Hanna Agostini, qui conseillait par ailleurs VRCR, est elle-même mise en examen par le juge Croizier pour avoir émis des factures litigieuses 50 000 ? en 2000 à en-tête de Wine Advocate, la revue de Robert Parker. Quant à son mari, Eric Agostini, professeur de droit et avocat à Bordeaux, il a été entendu au mois de juin comme témoin assisté, au sujet de 135 000 ? d'honoraires versés par le groupe Geens pour des formalités d'enregistrement des marques."L'affaire la plus importante est celle qui porte sur les fraudes, et elle n'avance pas", tonne Me Philippe Guméry. L'avocat de Hanna Agostini, qui conteste la mise en examen de sa cliente, estime qu'il y a "deux poids deux mesures". Il s'étonne ainsi que "les échantillons de vin saisis en 2002 n'aient toujours pas été analysés", et que le propriétaire du groupe belge, Roger Geens, qui coule une retraite paisible à Monaco, "n'ait même pas répondu aux convocations de la PJ et du juge". Me François de Contencin, qui défend VRCR et le transporteur, est d'un autre avis. "M. Geens n'a aucune fonction ni mandat social dans le groupe, il n'y a aucune raison de l'entendre. Cette enquête n'est absolument pas étouffée pour protéger la réputation des vins de Bordeaux, comme on l'entend ici ou là. La vérité, c'est que l'on n'arrive pas à démontrer et à détailler la fraude. On fait des projections à partir des déclarations d'une personne qui était la responsable légale des structures juridiques du groupe en France et qui a piqué dans la caisse." Le 1er mars 2002 à 22h27Fraudes sur les vins un maître de chai se suicidePar NOCE VincentLe scandale qui éclabousse les sociétés exploitant les vignobles du Belge Roger Geens rebondit avec le décès du maître de chai. Christian Bianchi se serait donné la mort, alors que cette nébuleuse de sociétés fait l'objet d'une enquête pour établir la validité de soupçons de fraudes sur les vins, mais aussi d'infractions fiscales et financières Libération du 23 février 2002. Selon une personne de son entourage, il aurait laissé derrière lui un document accusatoire récupéré par le service régional de la PJ de Parker condamné en appel pour des propos sur une ancienne collaboratrice03-10-2008 PARIS, 2 oct 2008 AFP - La cour d'appel de Paris a confirmé la condamnation du chroniqueur oenologue américain Robert Parker, pour avoir violé la présomption d'innocence d'une ancienne collaboratrice, a-t-on appris jeudi de source 19 mars, le juge des référés du TGI de Paris avait condamné M. Parker à verser à Hanna Agostini euros de dommages et intérêts pour avoir publié sur son site internet "un texte contenant des imputations précises tenant pour acquise sa culpabilité" dans une affaire où elle est mise en examen. Depuis la publication d'un livre sur lui par Mme Agostini, M. Parker critique vigoureusement son ancienne collaboratrice. Dans ce livre paru en français en octobre 2007 et intitulé "Anatomie d'un mythe", Mme Agostini dresse un portrait du célèbre critique et décrypte les méthodes de travail et les défaillances du système de notations tant redoutées de celui qui est considéré comme le "pape des vignobles". En novembre 2007, M. Parker avait notamment écrit sur son site que Mme Agostini, mise en examen par la justice dans une affaire de fraude, "encourait jusqu'à 5 ans de prison et un million d'euros d'amende pour escroquerie" et que "les preuves contre elle étaient accablantes". Selon l'avocat de Mme Agostini, Me Philippe Gumery, sa cliente a bien été mise en examen pour "faux et usage de faux" en 2005, mais par pour escroquerie, dans le cadre de l'affaire Geens. Cette affaire porte sur une fraude à grande échelle où des vins d'appellation auraient été mélangés à desvins de table. Quand Robert Parker écrit "les preuves contre elles sont accablantes", cette phrase "ne permet aucun doute, ne souffre ni discussion ni objection et présente un caractère absolument indiscutable, définitif", a considéré la cour dans un arrêt rendu mercredi. Elle a estimé que M. Parker portait ainsi "atteinte à la présomption d'innocence de Mme Agostini". dom/sst/DS Bordeaux L'une des plus importantes fraudes sur le vin jugée ce jeudi JUSTICE Roger Geens a écoulé des millions de bouteilles de vin contrefaites entre 1999 et 2002... Mélissa Pollet-Villard Publié le à 0705 Mis à jour le à 0705 C’est l’une des plus grosses fraudes dans l’histoire des vins de Bordeaux, révélée en 2002. L’affaire Geens a été renvoyée à maintes reprises et l’audience fixée à ce jeudi, à 9h30, au tribunal correctionnel de Bordeaux. Roger Geens a écoulé plusieurs millions de bouteilles de vins sous de fausses appellations. Qui est l’accusé ? Roger Geens est un ancien homme d’affaires belge de 78 ans. Possesseur de plus de hectares de vignes dans le grand Sud-Ouest de Narbonne à Saint Emilion, plus de 600 salariés travaillaient pour son groupe. Lorsque l’affaire éclate en 2002, il est accusé d’avoir écoulé au Benelux et en Europe du Nord des millions de bouteilles de vin frauduleuses entre le 1er janvier 1999 et le 31 décembre 2002. Après une non-présentation à son procès en 2003, l’affaire tombe dans l’oubli. En 2006, il est victime d’un accident vasculaire cérébral et part s’installer au sein de la principauté monégasque, d’où sa famille requiert une tutelle. Quels sont les chefs d’accusation contre lui ? Roger Geens est accusé de tromperie sur la nature, la qualité substantielle, l’origine ou la quantité d’une marchandise », ainsi que de présentation de produits faisant croire qu’il bénéficie d’une appellation d’origine contrôlée ». En clair, l’ex-homme d’affaires, aujourd’hui partiellement handicapé, aurait produit puis exporté des millions de bouteilles de vin falsifiées étiquettes en inadéquation avec les propriétés indiquées, vins coupés avec des composants chimiques de la glycérine pour arrondir » le vin rouge…, restes d’anciennes productions mélangés à des grands crus. De nombreux complices et des pots-de-vin figurent au dossier, mais il reste le seul poursuivi en France dans cette affaire. >> A lire aussi Sud-Ouest Condamné pour avoir coupé du vin rouge avec du blanc pour obtenir du rosé Pourquoi la procédure s’éternise-t-elle ? Peu après la révélation des faits en 2002, grâce à des témoignages d’anciens proches, Roger Geens est assigné devant la justice en 2003. Il ne se présente pas et ne se fait pas non plus excuser. S’ensuit alors une longue période de disette judiciaire. Une perquisition un an plus tôt a été faite et une centaine d’échantillons de vins du groupe Geens prélevés. Ils ne seront jamais analysés. Un procès s’ouvre à nouveau en janvier 2016, mais est renvoyé à cause de la santé de Geens. Me Jean-Claude Martin, avocat des parties civiles de la Fédération des syndicats des grands vins de Bordeaux n’exclut pas un nouveau renvoi jeudi », en ajoutant que l’audience s’orientera probablement autour de la question de la mise sous tutelle de Roger Geens à Monaco ». L’avocat de la défense, Maître Daniel Lalanne n’a quant à lui pas souhaité commenter. Mélissa Pollet-Villard Publié le à 1529 Mis à jour le à 1541 Ce jeudi, une audience sur l’affaire Roger Geens devait avoir lieu mais elle a encore été reportée, cette fois-ci au 28 avril, à 9h30. La magistrate en charge de l’affaire Geens, connue comme étant l’une des plus grandes fraudes dans l’histoire des vins de Bordeaux, a annoncé le report de l’audience. Me Lalanne, avocat du prévenu, a justifié l’absence de son client en annonçant à l’assemblée que Roger Geens est dans un état de quasi-coma ». >> A lire aussi Bordeaux L'une des plus importantes fraudes sur le vin jugée ce jeudi Le défenseur des parties civiles de la Fédération des Syndicats des grands vins de Bordeaux, Me Martin, a rajouté, en ironisant, qu’il sera trop tard pour juger l’ex-homme d’affaires, aujourd’hui résidant à Monaco. Une procédure très longue Roger Geens, un Belge âgé de 78 ans, est accusé d’avoir falsifié des millions de bouteilles de vin. Outre l’état de santé du prévenu, plusieurs zones d’ombre semblent entraver la justice qui peine à clore ce dossier depuis son ouverture en 2002. Face à ce flou judiciaire, l’une des avocates des parties civiles a conclu en affirmant que le dossier est fixé au 28 avril, ce n’est pas un renvoi. C’est la volonté du tribunal. » Bordeaux deux ans de prison avec sursis requis dans le procès Roger Geens Par Stéphane Hiscock, France Bleu Gironde jeudi 28 avril 2016 à 1757 Le résultat de 14 ans d'instruction © Radio France - Stéphane Hiscock L'homme d'affaire belge Roger Geens était jugé en son absence ce jeudi devant le tribunal correctionnel de Bordeaux. Celui qui était à la tête d'un vaste système d'arnaque aux vins de Bordeaux début 2000 n'est plus en état de témoigner. Le tribunal rendra tout de même son jugement le 29 juin. C'est la plus grosse affaire de fraude qui ait secoué le monde du vin au début des années 2000. Après 4 renvois le procès s'est donc tenu mais comme prévu Roger Geens n'était pas présent. Victime d'un AVC en 2006 l'homme d'affaire belge n'est plus en état de témoigner. Il est accusé d'avoir trafiqué de 1999 à 2002 des vins de Bordeaux pour un préjudice estimé à 20 millions d'euros. On parle ici de plusieurs millions de bouteilles. Savez vous ce qu'est la glycérine ? Et bien c'est de l'antigel madame la présidente. > > — Maître Martin, avocat de la Fédération des Grands Vins de Bordeaux De l'antigel dans le breuvage de quoi faire glisser, sans doute, le vin dans le gosier des consommateurs floués. En Belgique personne n'a rien remarqué. Il a fallu attendre 2002 pour que l'on découvre enfin la supercherie. C'est une salarié de Roger Geens qui a fini par dénoncer son patron. S'ensuit 14 ans d'instruction, beaucoup trop long selon la partie-civile qui dénonce la lenteur de cette procédure. Entre temps Mr Roger a fait un AVC, il vit maintenant dans une clinique à Monaco et il ne peut plus être entendu par la justice. Tant pis, le procureur demande quand même la peine maximale en matière d'infraction au code de la consommation deux ans de prison avec sursis. Le tribunal rendra son jugement le 29 juin. Fraude aux vins de Bordeaux épilogue d'un procès long et complexe Publié le 29/06/2016 . Mis à jour à 17h26 par avec AFP 14 ans après les faits, l'entrepreneur belge Roger Geens a été relaxé dans le volet pénal mais condamné au civil à verser 500 000 euros de dommages et intérêts L'entrepreneur belge Roger Geens, jugé pour avoir commercialisé des millions de litres de vins frelaté sous de fausses appellations de Bordeaux, a été relaxé mercredi dans le volet pénal de l'affaire, mais condamné au civil à verser des dommages et intérêts. Ce jugement du tribunal correctionnel de Bordeaux intervient comme un épilogue, plus de 14 ans après l'ouverture du dossier, aussi long que complexe, qui se déclinait au pénal entre la société et l'accusé et au civil entre un plaignant privé et l'accusé. De quoi était-il accusé ? En 2002, la gérante d'une dizaine de sociétés d'exploitation viticole de Gironde se rend à la PJ de Bordeaux. Elle accuse son patron, l'homme d'affaire belge Roger Geens, de la plus vaste fraude de l'histoire récente des vins de Bordeaux. La rédaction vous conseille Arnaque aux vins de Bordeaux deux ans avec sursis requis dans l'affaire Geens Le plus grand scandale de l’histoire des vins de Bordeaux ne sera jamais jugé Cette gérante dénonce les méthode de son collaborateur, qui aurait fait passer du vin frelaté et coupé pour du Bordeaux. Selon elle, la "bouillie bordelaise" était particulièrement indigeste millésimes falsifiés, création de faux châteaux, commercialisation irrégulière de stocks excédentaires, mélanges frauduleux… Le tout coupé aux produits chimiques tels la glycérine, de lait cru ou de caramel pour relever les goûts. Le trafic, s'étendant sur plusieurs années, porte sans doute sur des millions de bouteilles. Ce vin était écoulé via une nébuleuse de sociétés propriétaires de 1 000 hectares de vignes répartis sur 19 domaines, dont 14 en Gironde. Pourquoi un procès si long ? Depuis 2002, le procès est plombé par une série d'erreurs et dysfonctionnements. Depuis le spectaculaire départ de l'affaire, où l'on soupçonnait une cascade d'infractions financières, il ne reste d'ailleurs "plus que" deux poursuites pour atteintes au droit de la consommation. Des faits se sont "perdus" en route. Motif invoqué ? "Incompréhension entre les autorités belges et françaises". Au final, plusieurs dizaines de personnes ont participé à des degrés divers aux opérations illicites, mais Roger Geens, le fondateur du groupe, a été le seul à être poursuivi. Par ailleurs, Roger Geens, aujourd'hui âgé de 78 ans, a été victime d'un accident vasculaire cérébral en 2006. Lors du procès, il n'était ni représenté par un avocat ni en capacité de comparaître. A l'audience, l'essentiel des débats sur ce dossier avaient porté sur la possibilité ou non de juger un homme incapable de comprendre son accusation et de se défendre, car extrêmement diminué physiquement. Pour quel résultat ? Sur le plan pénal, deux ans de prison avec sursis avaient été requis contre Roger Geens, Il a finalement été relaxé. Sur le plan civil, les parties civiles l'association Que choisir, la Fédération des grands vins de Bordeaux et l'INAO réclamaient près d'un million d'euros de dommages et intérêts. Roger Geens a finalement été condamné à leur verser 500 000 euros. "C'est un désaveu cinglant pour le parquet", a réagi auprès Me Jean-Claude Martin, qui représentait la Fédération des Grands Vins de Bordeaux. Il déplore les lenteurs inexplicables des justices française et belge dans ce dossier. Parallèlement à la procédure en France, une négociation sur les intérêts civils est en cours entre les parties civiles et la justice belge. L’INAO va négocier avec un Belge condamné pour fraude aux vins frelatés14 décembre 2017L’INAO, qui gère les appellations agricoles françaises, a été autorisé à conclure une transaction » avec l’entrepreneur belge Roger Geens, condamné au civil pour avoir vendu des millions de litres de vin frelaté, l’une des plus grandes fraudes de l’histoire des vins de Bordeaux, a-t-on appris jeudi auprès de cet institut. M. Geens, fondateur du groupe du même nom qui, à son apogée, employait 600 salariés, avait été jugé à Bordeaux pour avoir produit et commercialisé au Benelux et en Europe du Nord des dizaines de milliers d’hectolitres de vin coupé ou frelaté. Ce vin était écoulé via une nébuleuse de sociétés, propriétaires de hectares de vignes répartis sur 19 domaines, dont 14 autour de la ville de Bordeaux. Lourdement handicapé en raison d’un accident vasculaire cérébral en 2006, M. Geens, 79 ans, avait été condamné en juin 2016 à verser un demi-million d’euros de dommages et intérêts à diverses organisations, dont euros à l’Institut national de l’origine et de la qualité INAO. Il avait en revanche été relaxé sur le plan pénal. Ses avocats avaient fait appel et proposé une transaction à l’Inao. Un décret du 30 novembre, signé par le Premier ministre et le ministre de l’Agriculture, autorise l’organisme public à conclure une telle transaction en vue de mettre fin au litige qui l’oppose à M. Geens » depuis quinze Terre de Vins - AFP 14 décembre 2017 10 L'affaire RieuxLes raisons de la colère Par , publié le 20/04/2006 C'est peut-être la plus grosse arnaque de ces dix dernières années. Elle risque d'éclabousser l'ensemble du Languedoc viticole, qui, déjà sinistré, n'avait pas vraiment besoin de ce scandale. Il aura fallu deux ans pour que l'enquête de la Répression des fraudes DGCCRF, commencée en mars 2004, soit suivie d'effets. Les agents qui ont contrôlé la société de négoce Rieux à Bize-Minervois se sont régalés. Trois chefs d'accusation ont été retenus usurpation d'appellation, tromperie et falsification. En 2005, cette maison ayant pignon sur rue et détenue par Plein Sud un groupement de caves coopératives de l'Aude et de l'Hérault est soupçonnée d'avoir vendu en vrac, en quelques mois, plus de 300 000 hectolitres trafiqués. L'équivalent de 36 millions de bouteilles vendues en France et en Europe. Vouliez-vous des bordeaux, des côtes-du-rhône ou de provence AOC, des vins de pays de l'île de Beauté, des coteaux varois ou du Vaucluse? A partir de simples vins de table, de mélanges de vin blanc avec du rouge ou du rosé, ou d'un savant coupage avec de l'eau, Rieux - qui aurait aussi triché sur les cépages - est accusé d'avoir produit tout ce que ses clients désiraient. Dans les vignes et dans les chais, tout le monde était au courant. D'autant que Rieux aurait aussi concocté de faux AOC faugères, fitou, costières-de-nîmes, coteaux-du-languedoc et corbières, ainsi qu'une douzaine de faux vins de pays locaux…Un an de tentavives de contrôleIl aura fallu plus d’un an pour que les agents de DGCCRF puissent contrôler la société Rieux de Bize-Minervois. Lors de leur première tentative sur place, ils avaient été accueillis par plusieurs dizaines de viticulteurs qui leur avaient interdit l’entrée des locaux, les avaient menacés physiquement et avaient brûlé l’une de leurs voitures. Une deuxième intervention sur place prévue fin avril avec l’appui d’une compagnie de gendarmerie mobile avait du être reportée de quelques jours. Hasard ou fuite ? Cent-cinquante vignerons armés de fusils de chasse attendaient la Répression des fraudes le jour qui était prévu initialement pour les contrôles. Parallèlement, l’enquête a été ralentie par les marches et contre marches du parquet de Narbonne et de la préfecture soucieuse de ne pas exciter les esprits. Il faudra que Paris donne de la voix pour qu’une visite appuyée par la force publique soit programmé début janvier 2005. Mais les agents ont été de nouveau accueillis par une foule de viticulteurs en colère tandis que les responsables de Rieux s’opposaient au contrôle qui se déroulera finalement à la fin du mois d’avril 2005. Source viticole ? Pas pour tous...Triche. Un négociant en vins ? Non, un trafiquant Bize-Minervois, dans l'Aude, la société Rieux, la plus grosse maison de négoce du Midi, faisait des miracles. Alors qu'elle n'achetait que du vin de table aux coopératives et aux vignerons indépendants du coin, elle parvenait à vendre aux détaillants du vin de pays et des AOC du Languedoc- Roussillon, des bordeaux, des côtes-de-provence... Les agents de la répression des fraudes ont découvert le pot aux roses de la métamorphose après avoir minutieusement épluché les comptes et calculé les quantités de vin qui entraient et sortaient des par hasard, avant l'arrivée des contrôleurs, un incendie avait détruit des documents comptables et des ordinateurs. Chez Rieux, on créait aussi du rosé par décoloration du rouge, ou en additionnant du blanc au rouge. L'ensemble de la triche porterait sur hl écoulés en six mois en 2005. Il y a trois ans, le patron, Jean Rieux, avait été condamné pour fraude sur la qualité des vins » à douze mois de prison avec sursis et à une amende de €. Son avocat avait plaidé le désespoir » engendré par la crise dans Marianne n°479Source décembre 2009Escroquerie et banqueroute le système qui a conduit la maison de négoce de vin de Bize à la faillite a été décrypté hier devant une salle comble. Un système de gestion qui n’a fait que repousser les difficultés. Le passif est de 14 millions d’ le procès de la maison Rieux devait se résumer à une audience, ce serait celle du tribunal correctionnel d’hier. Car la précédente, en 2007, sur la fraude portant à la fois sur les volumes et sur les qualités de vins vendus par la maison de négoce Rieux n’avait jamais décrypté le système ». Devant une salle comble, et face à une dizaine d’avocats, la présidente du tribunal Catherine Lelong a patiemment analysé le dispositif illégal mis en place. Puis, elle s’est attachée à répondre à la question des responsabilités de chaque trou de 14 M E Le 11 juillet 2007, la Sarl Rieux était placée en liquidation judiciaire et affichait un passif de 31 millions d’euros. Or après les contestations de créances donnant lieu à d’autres litiges en cours ce passif est ramené à 14 millions d’euros. Maître Karssenty, avocat de la plupart des caves adhérentes à l’Union Plein Sud, le groupement de producteurs dont la Sarl Rieux est l’outil commercial dépose plainte suite au résultat d’un audit comptable demandé par les caves et reflétant la situation financière catastrophique. Dès lors, la question que tout le monde se pose est qui connaissait les anomalies comptables ? Et chacun de se renvoyer la responsabilité jusqu’à l’audience d’hier. Car ce premier audit a été complété par plusieurs documents financiers et rapports transmis par des experts mandatés par le tribunal de commerce. Tous confirment l’audit des caves. Ils dévoilent également que la situation difficile de Rieux date de 2001 avec, déjà à cette date une ligne rouge de 11 millions d’euros de déficit. Le système frauduleux mis en place a été présenté à la barre par Elie Lecha et Bernard Latore pour masquer les difficultés et comme seule solution pour continuer à bénéficier de la confiance des banques et des assurances. J’ai trouvé la solution pour faire plaisir à tout le monde », explique l’expert-comptable. On n’intègre pas les dettes en cours et on surévalue la valeur des stocks. On a sous-facturé le prix de vente du vin. Exemple sur 40 E l’hectolitre il était demandé aux caves de ne facturer que 10 E et le reste du prix devant être facturé l’année suivante, sous forme de complément de prix ». Ce report systématique d’année en année tendait en fait à repousser les difficultés et à les accroître. De plus, le SRPJ a démontré la surévaluation des stocks de vins, car alors que le prix moyen à l’hectolitre était de 50 E en 2005, il était chez Rieux à 100 E. La section financière de la Police Judiciaire a souligné la minoration des dettes et l’augmentation concomitante de la valeur des stocks. Ce qui permettait à la Sarl d’afficher une situation bénéficiaire de 6 M E de marge nette. Bernard Latore et Elie Lecha ont expliqué le système en insistant sur le rôle des présidents des caves coopératives. Tout le monde savait . Le but était clairement, dès le départ, de couvrir cette perte de 11 millions d’euros et tout le monde le savait et était d’accord ! » a martelé Bernard Latore. On a décidé de sous-facturer mais les livraisons des caves n’ont pas été suffisantes pour couvrir la perte. Je l’ai dit à Lecha qui a dit alors on va mettre les stocks de tant…. » Et c’est un ainsi que l’escalade a commencé, tel un château de cartes. Un peu comme des joueurs qui espéraient se refaire » a qualifié Elie Lecha. Et le commissaire aux comptes, Yvan Subra nie avoir eu connaissance du système soutenu par Latore. Au fil des auditions le Père Rieux » a désigné Lecha comme le véritable gérant. Quant à Bernard Codina, il s’est dépeint lui-même sous les traits d’une homme naïf, plus préoccupé par l’assemblage du vin que par les comptes Je ne signais rien, c’était Lecha qui avait les signatures, embauchait et débauchait au sein de l’entreprise. Oui, j’étais un gérant de paille ». A la question pourquoi dans ces conditions avoir accepté ce poste, Codina répond Je voulais que les vignerons soient bien rémunérés. Lecha m’avait embauché pour les vins, pour le reste je fermais ma g … Je pense que j’ai été manipulé. Quant aux augmentations de salaires, elles étaient malvenues compte tenu des pertes de l’entreprise ». Sur la question des augmentations plus de 90 000 euros de salaires par an en 2004, 2005 et 2006 pour les deux gérants Elie Lecha répond laconiquement il fallait prendre des risques au niveau commercial ». Tous les mois, le point sur la situation était dépeint lors de réunions mais, aux dires des présidents des caves interrogés en tant que témoins, sans qu’ils aient de document comptable à l’appui. Il aurait été impensable de donner 15 documents comptables aux caves qui auraient été perdus dans la nature », a justifié Latore. Dans son réquisitoire le procureur a demandé pour Elie Lecha 2 ans ferme, 30 000 E d’amende, 15 ans d’interdiction de gérance. Pour Codina 6 mois ferme et 6 mois de sursis, 30 000 E d’amende et 15 ans d’interdiction de gérance. Pour Latore 1 an ferme, 30 000 E d’amende. Pour Subra 6 mois avec sursis et 20 000 E d’ Rieux n’est pas terminée...par SID MOKHTARI Midi Libre 26/12/2011En attendant que soit abordée l’épineuse question des intérêts civils réclamés par les victimes de la fraude massive menée par la SARL Rieux à Bize-Minervois - qui pourraient s’élever à 10 M ! - la cave de Cessenon-sur-Orb vient de remporter le match » judiciaire qui l’oppose, depuis quatre ans, à son ancien directeur qui était aussi directeur financier de Rieux. En effet, la cour d’appel de Toulouse vient de confirmer que le licenciement pour faute d’Élie Lecha était avril 2007, l’ex-dirigeant avait contesté son renvoi qui intervenait après le scandale de l’affaire Rieux. Devant le conseil des prud’hommes de Béziers, il réclamait 650 000 euros d’indemnités. Mais, défendu par Me Laurent Tesoka, la cave de Cessenon n’avait pas été Lecha avait alors fait appel. Dans son arrêt rendu le 24 septembre 2008, la cour de Montpellier confirmait le jugement des prud’hommes et déboutait le demandeur. Néanmoins, les juges avaient condamné la cave à verser à Élie Lecha 2 000 € pour une erreur dans la procédure de licenciement et 8 243 € au titre des congés payés non Lecha formait alors un pourvoi en cassation. Le 21 avril 2010, la juridiction suprême a cassé la décision de la cour d’appel, estimant que... les juges n’avaient pas suffisamment fait état des violations d’Élie Lecha de ses obligations professionnelles en tant que directeur de la cave de Cessenon ! L’affaire avait alors été renvoyée sur ce point devant la cour d’appel de Toulouse. Elle a été plaidée le 3 novembre dernier. Par un arrêt rendu le 16 décembre, la cour d’appel de Toulouse a clairement jugé que le licenciement pour faute grave était justifié.>> Mode d’emploi pour acheter Made in France »Ce genre d’embrouille est facilité par le fait que les contrôles sont facilement esquivés. L’inspecteur annonce toujours sa visite quelques jours à l’avance, en transmettant par fax les échantillons qu’il veut examiner. Cela nous laisse amplement le temps de les préparer », explique l’ de Cambras et Cambras, du pareil au même ?Outre la fraude à la “francisation”, la chasse aux étiquettes équivoques est également ouverte. De grands négociants français achètent du vin espagnol en vrac pour le revendre, souvent sous forme de fontaines à vin aussi appelées cubis, bag-in-box, ou bib, sous des noms aux accents peu ibériques Celliers du Mazet, Adrien Champaud, Baron de Vairac, Vieux Papes…Le cas le plus emblématique est celui des Ormes de Cambras. Ce vin porte l’indication géographique protégée IGP du Pays d’Oc. Mais dans le même rayon, on trouve un autre bib, de la marque Cambras tout court, qui appartient au même négociant. Il est indiqué en gros caractères qu’il est conditionné en France. En petits caractères, on lit vin d’Espagne ». On trompe le consommateur en lui laissant croire que Ormes de Cambras et Cambras, c’est du pareil au même, s’insurgent les viticulteurs de la Coordination rurale. Le vin français est acheté au producteur à 0,80 € le litre, le vin espagnol à 0,35 €. Dans cette affaire, tout le monde y perd, le producteur français, le producteur espagnol qui est mal payé, et le consommateur. »Un packaging similaire, mais 20 % de différence dans le prixCertains vins de marques de distributeur vendus en bib ont discrètement changé de provenance depuis quelques années, abandonnant la France pour l’Espagne. Chez E. Leclerc, cohabitent depuis fin 2016 la marque Les Cépages de Carion vins espagnols et Vieux Carion sélection cépages vins français, les deux portant un packaging similaire, avec une différence de prix de 20 %.L. Maugain / 60 »À la demande pressante des producteurs, l’enseigne aurait accepté de revoir le contenant pour mettre fin à l’ contrôle plus strict de l’étiquetage serait souhaitable, notamment en mentionnant l’origine de chaque côté du contenant. Et il serait bon pour la clarté de l’offre que les chefs de rayons installent tous ces vins aux noms francisés dans les rayons de vins étrangers. CommentairesLe consommateur devrait apprendre à lire les étiquettes et arrêter de boire de l'étiquette si il ne veut pas être manipulé car, dans la plupart des cas cités, il ne s'agit absolument pas de fraude mais de packaging inspecteurs des Douanes ou de la DGCCRF ne préviennent jamais lorsqu'ils effectuent un contrôle. Narbonne 2 gardes à vue dans une enquête préliminaire pour fraude au vin espagnol “francisé”Deux courtiers audois en vin ont été placés en garde à vue lundi, dans le cadre d'une enquête préliminaire portant sur quelque hectolitres de vins importés d'Espagne puis vendus comme vin français, a-t-on appris de source judiciaire à FD avec afpPublié le 17/01/2018 à 1831 Plusieurs personnes ont déjà été mises en cause dans une enquête préliminaire pour "faux, usage de faux, escroquerie et tromperie sur la qualité d'un produit", a précisé à l'AFP le procureur de la République de Narbonne, David a débuté en 2015 après les "fortes revendications de viticulteurs" sur de très importantes importations de vins espagnolsLa préfecture avait alors saisi les douanes pour vérifier les conditions de ces importations par plusieurs négociants audois, a expliqué le sont ces investigations douanières qui ont permis de découvrir qu'un domaine avait importé plusieurs dizaines d'hectolitres de vins espagnols pour les revendre ensuite avec des étiquettes de vins français, a-t-il 2016, une enquête préliminaire a été ouverte pour "faux et usage" car pour "franciser un vin, il faut falsifier les documents d'origine" mais aussi pour "escroquerie" et "tromperie" car le vin n'avait pas les qualités et origines annoncées, a expliqué M. certaines personnes ont reconnu leur culpabilité devant les policiers de la section économique et financière du SRPJ de Montpellier, a ajouté le procureur mais il "reste encore à savoir le rôle exact des intermédiaires, les courtiers", lesquels sont incriminés par la défense du principal mis en ce viticulteur, "personne ne pouvait ignorer qu'il n'était pas en capacité de vendre de telles quantités de vin et, donc, personne ne pouvait ignorer l'origine étrangère des vins", a rapporté le magistrat qui veut vérifier la véracité de cette parquet de Montpellier travaille "en coordination étroite" dans cette affaire avec celui de Narbonne, a indiqué le procureur montpelliérain Christophe Barret, en marge d'une conférence de presse sur le déferrement ce mercredi, de six viticulteurs mis en cause pour des actions clandestines attribuées ou revendiquées par le Comité régional d'action 21 Le et Emeric Sauty de Chalon cernés par la justiceLe plus de neuf ans, le site spécialisé dans les vins de Bordeaux a vendu des bouteilles dont il ne disposait pas. Les procédures se multiplient et mettent fin à cette rocambolesque saga. La recette du succès? Vendre, encaisser l'argent, et ne jamais livrer! Bien sûr, cela ne fonctionne qu'un temps. Car au bout de quelques mois, les clients finissent pas avoir des doutes! Dans le cas de cela a pris presque une décennie. Mais une nouvelle information judiciaire a été ouverte il y a quelques plus de neuf ans, le site a en effet vendu des bouteilles dont il ne disposait pas. Non seulement ne les avait pas en stock, mais en plus, il se s'embarrassait même pas d'en passer commande aux producteurs! Le bilan 40 millions d'euros partis dans la nature et clients floués. Seuls quelques-uns ont réussi à avoir leurs bouteilles. Des vedettes pour la plupart, car qui organisait de grandes fêtes privées, savait soigner son image et ceux qui comptent. Il a su séduire, un temps, des personnalités aussi diverses que le baron Ernest-Antoine Sellière, l'ex-patron du Medef, et Dominique Farrugia, patron de média et producteur de cinéma. Ce dernier, jamais livré d'une commande de 400 euros, avait obtenu une compensation en bouteilles. Mais uniquement parce qu'il faisait partie des clients VIP… "Neuf clients sur dix ont été servis", se défend l'avocat de le ténor du barreau Philippe Blanchetier. Faux, réplique Alain Ehrsam, qui fédère, avec son association plus de 350 victimes du site, et qui a lui-même perdu dans l'affaire plus de euros. Aujourd'hui, avec d'autres, il entend obtenir justice… Or, depuis le début de l'année, la procédure, entamée en 2012, avec une enquête de la DGCCRF répression des fraudes s'est brusquement accélérée. En janvier dernier, le groupe Heraclès, le holding qui contrôlait les deux sites et Chateauonline, a été placé en liquidation judiciaire. En mars, l'AMF, après des années de passivité, a condamné la société et son ancien président directeur général, à respectivement et euros d' prestidigitateur hors pairEt il y a quelques jours, une information judiciaire a –enfin– été ouverte à Paris. Elle s'ajoute à une autre instruction en cours, à Bordeaux depuis un an… Et hier, les professionnels du vin de la région Conseil des crus classés en 1855, le Conseil interprofessionnel des vins de Bordeaux, l'Union des maisons de négoce de Bordeaux et la Fédération des grands vins de Bordeaux ont rendu public une autre plainte qu'ils avaient déposée au Tribunal de grande instance de Bordeaux pour pratiques commerciales trompeuses, en procédures donneront lieu à des inculpations, et peut-être, dans quelques mois, à des condamnations pour les responsables de "Le risque, pour eux, c'est la prison", prévient maître Hélène Poulou. Ce sera l'épilogue d'une rocambolesque saga menée par un prestidigitateur hors pair Emeric Sauty de Chalon… Curieux personnages que ce fils de bonne famille. Charmeur, doté d'une particule rassurante, auréolé de la réputation de son père, respectable chef d'entreprise Zodiac Marine, Emeric Sauty de Chalon aurait découvert le vin à 18 ans, lorsque son père lui offre sa cave. Surtout, il veut, en cette fin des années 1990, participer lui aussi à la vague Internet. Tout frais sorti de HEC par la petite porte, un master d'un an, il lance, en 1995, son site marchand Le concept –court-circuiter les grossistes et les négociants et proposer au grand public les vins les plus rares– séduit quelques investisseurs. Et notamment Jean-Pierre Meyers, le gendre de Liliane Bettencourt, actionnaire de L'Oréal, qui s'est depuis lors prudemment retiré de l'affaire. Le site présente rapidement références. Dont certaines, comme le sauternes Château d’Yquem 2012… n’a pas été produit cette année-là. références, c’est considérable lorsque l’on sait que la plupart de ses concurrents n’en alignent qu’une dizaine de milliers. Jusqu’au milieu des années 2000, c’est la gloire pour La société entre même en Bourse en 2006 et lève 6 millions d’euros qui serviront à éponger ses pertes, récurrentes. C’est aussi la gloire pour son créateur, Emeric Sauty de Chalon, qui sera désigné Entrepreneur de l’année par l’Essec en 2007. Mais pour vendre du vin, il faut pouvoir le livrer. Et pour le livrer, il faut l’avoir en stock. Or n’a que quelques milliers de bouteilles d’avance. Elle encaisse donc les chèques, et part ensuite à la recherche des bouteilles. Mais pour la plupart des grands crus, le circuit reste complexe et exclusif. Il faut soit être agréé auprès du château, soit être connu d’un grand négociant bordelais, soit avoir négocié des allocations des séries de bouteilles réservées.Victime de l'establishment bordelais? Pour Me Philippe Blanchetier, la société a été victime de l’establishment bordelais, qu’elle a voulu bousculer et qui ne l’a pas aidée». Pour l’avocat des clients floués d' maître Poulou, au contraire, dès le départ, on constate que la société n’est pas bénéficiaire. Au lieu d’arrêter et de changer son modèle, se lance dans ce qu’on peut qualifier, ni plus ni moins, de la cavalerie financière». La cavalerie est un système qui consiste à honorer les premiers clients avec les fonds recueillis auprès des suivants. Il s’est notamment développé pour les ventes de vins primeurs proposés par le site. Ventes qui étaient payées dès la commande, mais livrées, en général, entre 18 et 24 mois producteurs ont eux aussi été lésés. Et notamment ceux qui font partie de la très chic sélection des crus classés de… 1855, dont la délimitation remonte à Napoléon III. Le président du Conseil des grands crus classés, le bordelais Philippe Castéja ne cache d’ailleurs pas son agacement Il y a eu détournement et usage abusif de la marque 1855 pour tromper le public.» Mais les déboires de font aussi des heureux ses concurrents, notamment les deux plus gros, et Cdiscount groupe Casino. Ils représentent plus de la moitié des ventes de vins en ligne, devant Wineandco, Vinatis, Millesima, Lavinia et Nicolas. Or ces ventes sont en plein boom, comme nous l’apprend une étude publiée il y a quelques semaines par Kedge Business School elles ont progressé en 2014 de 36%, pour franchir la barre du milliard d'euros. Et devraient même dépasser 1,5 milliard en 2016, un dixième des ventes totales de vin en 22 Vaucluse la société de vin en vrac Raphaël Michel soupçonnée de fraude> Murielle Kasprzak À Avignon Vaucluse29 juillet 2017Un leadeur du négoce du vin dans le Vaucluse est soupçonné d'avoir frauduleusement surclassé des société de négoce de vin en vrac Raphaël Michel, créée en 1899 à Piolenc Vaucluse, faisait ces dernières années figure de réussite. Les établissements, qui vivotaient lorsque Guillaume Ryckwaert les a acquis en 2003, étaient parvenus à s'imposer comme une entreprise majeure de vin en vrac en France avec un chiffre d'affaires de 80 millions d'euros, une croissance annuelle de 20 % à 30 %, une production de 900 000 hl et des partenariats avec près de 3 000 vignerons ou caves coopératives. Dans l'épais fichier clients du vraqueur» de vin figurent embouteilleurs, grossistes, cavistes et fin juin, le PDG et la société ont été mis en examen pour escroquerie et fraude en bande organisée, ainsi que pour diverses infractions au Code de la consommation et au Code général des pratique couranteLa justice les soupçonne d'avoir commercialisé plusieurs centaines de milliers d'hectolitres de vin de pays en vin d'appellation d'origine contrôlée, notamment en côtes-du-rhône, entre 2013 et 2017, ce qui permettait de le vendre plus cher mais qui représentait surtout une tromperie sur la qualité. Le préjudice est estimé à plusieurs millions d'euros. Les suspicions de fraudes ont été révélées lors d'une enquête du service national de la douane judiciaire lancée après la constatation de divers manquements lors de contrôles à l'automne 2016. L'homme a été placé sous contrôle judiciaire avec l'interdiction d'entrer en contact avec ses collaborateurs et de gérer la société. Il a dû en outre s'acquitter d'une caution de 1 million d' les vins quand les volumes sont insuffisants est une pratique courante, selon le responsable d'une cave coopérative qui traite avec les établissements Raphaël Michel. Ça se fait dès la production mais sur des quantités peu importantes, ça ne se voit pas, sauf s'il y a des contrôles sur les parcelles, explique-t-il. Et encore, il y a toujours moyen de passer à travers. Nous leur vendons notre vendange, ce qu'ils en font après, on ne le sait pas.»La filière s'inquiète des répercussionsL'agriculteur se dit surpris que le grand patron ait pris autant de risques» et soupçonne des contrôles orientés». Il devait faire de l'ombre à certaines personnes influentes, car il propose des coûts de vinification raisonnables», glisse-t-il. Il y a de très grandes jalousies de certains de ses concurrents à l'encontre de mon client», abonde l'avocat de Guillaume Ryckwaert, Me Olivier filière s'inquiète des répercussions de cette affaire, le Syndicat des côtes-du-rhône s'est porté partie civile et d'autres organisations viticoles pourraient l'imiter. En voulant le clouer au pilori, certains se comportent comme des pyromanes, prévient Me Morice. S'il s'agit d'une escroquerie structurée, même s'il conteste l'ensemble des infractions qui lui sont reprochées, d'autres opérateurs seront concernés. La procédure risque de réserver de grandes surprises dans les mises en cause.»Source La DGCCRF chiffre la fraude mais ne dévoile pas l'entreprise impliquéeVendredi 16 mars 2018 par AFPLe 15 mars, la DGCCRF a précisé le volume qui aurait fait l'objet d'une fraude découverte en 2017. Les fraudes n'ont pas confirmé le nom de l'entreprise mise en cause maisUne fraude portant potentiellement sur plus de hectolitres de faux vin AOC Côtes-du-Rhône, soit l'équivalent de 13 piscines olympiques», a été mise au jour en 2017 et transmise à la justice, a indiqué jeudi la a mis au jour une usurpation massive de l'AOC viticole de Côtes-du-Rhône par une importante société de négoce», écrit la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes dans le rapport de son action en 2017, publié LIRE AUSSILa faute au millésime ?Devant le tribunalDans le document, le nom de la société n'est pas cité. La directrice générale de la DGCCRF Virginie Beaumeunier a indiqué à la presse que le PDG de la société» a été mis en examen pour tromperie et escroquerie». Il a été placé sous contrôle judiciaire avec paiement d'une caution d'un million d'euros assortie d'une interdiction d'exercer dans son entreprise», ajoute la DGCCRF dans son une source proche de l'enquête, il s'agit du négociant Raphaël Michel, un des principaux négociants du Vaucluse, spécialisé dans le vin en AOC impliquésEntre octobre 2013 et juin 2016, environ hectolitres de vin sans indication géographique ont été mis en vente avec une fausse appellation d'origine Côtes-du-Rhône et Côtes-du-Rhône Villages, dont hectolitres avec une fausse AOP Châteauneuf du Pape», indique le rapport.Au total, la fraude porterait sur plus de hectolitres de vin, soit l'équivalent de 13 piscines olympiques, et 15% de la production de Côtes-du-Rhône», ajoute le les agents de la DGCCRF, appuyés de ceux de la douane judiciaire, avaient découvert une cuve de vin d'un volume de hectolitres, présenté comme du vin AOP Châteauneuf du Pape d'une valeur marchande estimée à euros, qui n'en était du système de contrôleCes contrôles ont un effet positif pour la filière en montrant que les fraudes sont stoppées et sanctionnées», a déclaré Mme Beaumeunier. Ils permettent aussi, vis-à-vis de l'étranger, de montrer la fiabilité du système français» de contrôle des appellations d'origine viticoles, a-t-elle qui signifie Appellation d'origine contrôlée est un label français, peu à peu remplacé par son équivalent européen AOP Appellation d'Origine Protégée. Se faire une nouvelle virginité Anagram réussira-t-elle son pari ? Jeudi 27 décembre 2018 par Marion Sepeau Ivaldi L’affaire Raphaël Michel est l’affaire de fraude qui a fait le plus couler d’encre ces dernières années. La reprise de ce groupe par Labruyère développement et industrie qui l’a rebaptisé Anagram, permettra-t-elle un rebond ? Le 13 août dernier, le tribunal de commerce de Montpellier valide la reprise des activités du groupe Raphaël Michel par le groupe Labruyère développement et industrie. Pour réaliser cette opération, Raphaël Michel a apporté ses actifs et passifs à Dolia qui était l’une de ses filiales. Labruyère Développement et Industrie LDI est entrée au capital de Dolia à hauteur de 90 %, laissant 10 % à Raphaël Michel. Ces 10 % sont une assurance de solvabilité de Raphaël Michel en cas de condamnation judiciaire la justice doit toujours rendre son verdict. La part permettra à l’entreprise de payer si elle devait s’acquitter d’amendes. Par cette opération, LDI récupère donc une dette de 28 millions d’euros. Et Guillaume Ryckwaert, directeur de la société Raphaël Michel, reste dans l’ombre de cette opération de reprise. Ce qui fait dire à certaines mauvaises langues que l’homme, mis en examen, tire toujours les ficelles. La promesse d'un vin loyal Reste que le président exécutif d’Anagram, Sébastien Bouvet-Labruyère, veut tirer un trait avec la sombre histoire de fraude portant sur 200 000 hl de faux Côtes-du-Rhône et 10 000 hl de faux Châteauneuf-du-Pape. Son ambition, il l’a dévoilé à la presse début septembre Nous avons posé un objectif celui de traiter 400 000 hl d’ici trois ans Raphaël Michel travaillait 450 000 hl. Notre second objectif est un positionnement très précis faire du vrac premium. Ce seront des produits AOC génériques ou des crus issus de la Vallée du Rhône, de l’Arc méditerranéen et des vignobles du Sud-Ouest via une filiale Claude Nicolas. Il y a un marché important pour ce type de produit ; notamment à destination de négociants en complément de gamme. Le vrac premium est mieux valorisé et peu adressé. C’est aussi un marché où sont travaillés des volumes importants mais avec beaucoup moins de concurrence que sur le marché de la bouteille » avait-il expliqué à Vitisphere tout en soulignant que, désormais la promesse de l’entreprise est de vendre du vrac de façon loyale, rigoureuse et transparente ». En 2019, il sera temps de faire un premier bilan et voir si Anagram a pu tisser à nouveau des liens de confiance avec les acheteurs... Toujours la même stratégie pour les fraudeurs ! Essai de la lecture de ces articles de journaux et de ces jugements il apparait que la fraude n'est plus maintenant, à quelques exceptions près, qu'une usurpation d'identité, une tromperie sur l'origine. Des vins de consommation courante se transforment en vins de cépages, d'autres en vins d'appellation d'origine protégée. De petits crus deviennent de grands est le responsable ? Le seul et unique coupable est le consommateur qui, au lieu de se référer à son goût après s'être éduqué, préfère acheter et boire de l' l'affaire du faux pinot languedocien, par exemple, c'est le consommateur américain qui avait découvert le nom de ce cépage et voulait consommer les vins de pinot noir. Il fallait lui fournir ce vin, de n'importe quelle façon. L'importateur américain n'était pas dupe et d'un bout à l'autre de la chaîne commerciale tout le monde mentait. Le consommateur final était satisfait, bien incapable d'identifier un quelconque cépage. Il n'était donc pas il existe aussi la fraude non identifiée, celle qu'aucun journaliste ne pourra jamais découvrir et qu'aucune administration ne pourra jamais détecter. Nous y viendrons bientôt. Voilà un extrait du roman Le fémur de Rimbaud » de Franz héros, Majésu Monroe, est un brocanteur marginal peu scrupuleux, spécialiste des pièces quel côté était l’inspecteur Bradouate ? De mon côté ? Du côté de Noème ? Je lui ai répété que j’étais un homme La brocante n’est pas un gage d’honnêteté, monsieur Monroe. Il est certainement arrivé que vous cédiez un objet dont l’authenticité n’était pas C’est le client qui fait l’authenticité d’un objet, inspecteur. Plus il paie cher, plus l’objet qu’il acquiert est authentique. C’est mathématique. Je ne force personne. Moi je crois à ce que je vends. Mais c’est de la responsabilité de la clientèle de croire à ce qu’elle achète. » 23 Les fraudes Les apports de raisins des adhérents des caves coopératives sont souvent traités sans tenir compte des cahiers des charges des appellations d'origine. J'ai vu pratiquer, au sein de ces entreprises, ce type de manipulation. Des raisins provenant de parcelles non classées sont pompés vers des cuves de vins d'appellation parce qu'ils sont jugés de bonne qualité. La qualité du vin n'en sera pas affectée mais qu'en est il de l'origine ?Des raisins n'atteignant pas tout à fait le degré alcoolique potentiel imposé par décret ne sont pas écartés car leur faiblesse en sucre est compensée par les taux de sucre plus élevés d'autres raisins apportés par certains viticulteurs qui n'ont qu'une parcelle plantée d'un seul cépage, dans une appellation qui impose au moins deux cépages minimum, sont tout de même traçabilité est maintenant obligatoire et il n'y a rien de plus facile que de falsifier ou même de fabriquer de toutes pièces une traçabilité. Les logiciels informatiques sont capables, si on les programme correctement, d'indiquer qu'une benne de raisins non conformes a été éliminée et pompée dans une cuve de vins de table pendant que le transfert s'opère vers une cuve d' Tout le reste n'est que manipulations d'enregistrements. Pendant ce temps les organismes d'inspection des ne contrôlent que l'existence de la traçabilité et non sa véracité. Leurs pauvres petits techniciens seraient bien incapables, même si on leur en donnait le temps et les moyens, de trouver des failles dans les enregistrements des données. - le gonflement des volumes de production de vins d'appellation d'AOC dans les régions où les producteurs ont une partie de leurs vignes classées en AOC il est aisé, aussi bien en caves coopératives qu'en caves particulières, d'élaborer des vins d'appellation avec une partie de raisins n'appartenant pas à celle-ci. Lorsque le rendement est inférieur au plafond autorisé on complète avec des volumes de vins de table ou de vins de pays dont les prix de vente sont inférieurs. L'opération s'effectue au moment de la déclaration de récolte. Ni vu ni connu. Les viticulteurs appellent cette fraude indétectable "faire le plein de l' - les vins issus de raisins cultivés en agriculture biologique et en sont les viticulteurs qui convertissent leur vignoble à l'agriculture biologique, non par conviction philosophique mais par espoir d'une meilleure commercialisation de leurs produits. Nombreux sont ceux qui pensent que la réduction des "intrants" produits de traitement, engrais, herbicides va diminuer leurs coûts de production. Il n'en est rien la viticulture biologique engendre une augmentation des coûts de production de 25 à 30%. Le résultat est en général, un envahissement des parcelles par des aventices plantes annuelles, bisanuelles, vivaces, semi-ligneuses et même ligneuses, et la non maîtrise de l'état sanitaire mildiou et oïdium. Les vignes malades, assoiffées et affamées deviennent chétives et la production dégringole. Le marché ne permet pas une augmentation des prix de vente qui compenserait cette diminution des rendements. La solution est alors d'acheter des raisins à des viticulteurs qui, eux, savent produire. Ces raisins ne sont pas issus du même terroir, pas toujours de la même appellation et jamais d'une production en agriculture biologique. Seul l'étiquetage ne change pas. Le consommateur est grugé mais contrôler ce type de pratiques frauduleuses est impossible. Les transferts de raisins se font souvent la nuit et il serait difficile de mettre un contrôleur dans chaque parcelle et derrière chaque ce qui concerne la biodynamie les rendements varient les déclarations de récolte sont publiques et consultables en mairie entre 3 et 8 hectolitres par hectare soit 10 fois moins que les producteurs de la même région. Là aussi l'achat de raisins ou même de vins extérieurs est pratiqué. 24 Bordeaux 2017Enquête douanière sur du vin languedocien vendu comme AOC du Bordelais11 décembre Les douanes ont ouvert une enquête sur un système de fraude qui aurait permis de faire passer plus de hectolitres de vin en vrac produit dans le Languedoc pour des appellations du vignoble bordelais, via des faux documents, a-t-on appris lundi de sources proches de l’enquête. Selon le site spécialisé Vitisphère qui a révélé l’affaire fin novembre, cette fraude aurait été orchestrée entre 2012 et 2014 par une société de négoce de Libourne Gironde ayant depuis cessé son activité. Elle est soupçonnée d’avoir brouillé la traçabilité des lots de vin en falsifiant les documents administratifs de départ et d’arrivée. Le trafic porterait au total sur hl de vins, produits dans le Languedoc mais à partir de cépages présents également dans le bordelais, qui auraient été modifiés frauduleusement en Bordeaux, Pomerol, Margaux ou Saint-Julien. Des crus achetés ensuite par les plus grands noms de la place de Bordeaux » à des prix bien supérieurs à ceux du vin en vrac languedocien, écrit Vitisphère. Le dossier d’enquête douanière n’a pas encore été transmis à la justice, a-t-on indiqué à l’AFP de source proche du dossier. La Confédération paysanne de Gironde avait déclenché une polémique en interpellant, la semaine dernière dans un communiqué, les organisations professionnelles des vins de Bordeaux, leur reprochant de se taire sur ces fraudes au lieu de porter plainte comme cela s’est fait en Bourgogne ou en Languedoc ». Ne pas porter plainte contre une fraude pareille, c’est réduire à néant l’image des appellations de Bordeaux dont les ventes s’effritent déjà en grande distribution », lançait le syndicat agricole. La Fédération des Grands Vins de Bordeaux FGVB, qui rassemble l’ensemble des producteurs de vins AOC de la Gironde, a répondu lundi en assurant avoir décidé il y a plusieurs années, de se constituer partie civile dès lors qu’une affaire de fraude concerne les vins d’AOC de Bordeaux ». La FGVB affirme qu’elle poursuivra cette politique de lutte contre la fraude quels que soient les opérateurs incriminés et indépendamment de toute pression » mais estime ne pas pouvoir se porter partie civile dans l’immédiat car aucune information judiciaire n’a encore été AFP - Terre de Vins - 11 décembre 2017 Fraude aux vins de Bordeaux La confédération paysanne de Gironde porte plaintePar La rédaction de Publié le 09/03/2018 à 1059 Un négociant libournais aurait détouné hectolitres de vins produits en vrac dans le Languedoc et rebaptisés frauduleusement en appellations bordelaises. La Confédération paysanne de Gironde a annoncé mercredi 7 mars qu'elle venait de déposer une plainte contre X auprès du parquet de Libourne, devant les soupçons de fraude massive ayant permis de faire passer des vins du Languedoc pour des AOC du fraude présumée aurait été orchestrée entre 2012 et 2014 par une société de négoce de Libourne Gironde ayant depuis cessé son négociant libournais est soupçonné d'avoir brouillé la traçabilité des lots de vin en falsifiant les documents administratifs de départ et d' CONFÉDÉRATION PAYSANNE DE GIRONDE PORTE PLAINTE CONTRE XLe trafic porterait au total sur hectolitres de vins produits en vrac dans le Languedoc, mais à partir de cépages présents également dans le bordelais, qui auraient été rebaptisés frauduleusement Pomerol, Margaux ou faux crus achetés ensuite par "les plus grands noms de la place de Bordeaux" à des prix bien supérieurs à ceux du vin en vrac languedocien, selon le site Confédération paysanne de Gironde, qui s'est étonnée du silence des organisations professionnelles des vins de Bordeaux, a décidé pour sa part de "porter plainte contre X pour tromperie sur la qualité substantielle de marchandises vendues", a annoncé son secrétaire départemental, Dominique Técher."UNE ATTEINTE À LA RÉPUTATION DES VINS DE BORDEAUX"Le syndicat agricole avait déposé une première plainte, en décembre 2017 au tribunal de grande instance TGI de Bordeaux, dénonçant une possible "atteinte gravissime à la réputation des vins d'appellation de Bordeaux".Mais apprenant qu'"une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Libourne sur cette affaire depuis l'été dernier", le syndicat agricole a déposé une nouvelle "plainte contre X par lettre recommandée le 5 mars 2018" auprès du parquet saisi de l'affaire, a précisé Dominique Técher.Avec AFPSource Gironde un grand négociant de vin accusé d’avoir triché sur les appellationsLa société de négoce Grands vins de Gironde et son ancien directeur des achats ont été jugés ce jeudi à Bordeaux pour tromperie sur la nature, la qualité et l’origine de la marchandise. Plus de hectolitres seraient concernés et des milliers de bouteilles auraient été FranceC’est un rapport de la répression des fraudes d’Aquitaine publié en 2014 qui a mis en lumière un nombre "d’anomalies importantes " sur le site du négociant Grands vins de Gironde à venu ce jour-là est reçu par Éric Marin, alors directeur des achats pour GVG et il relève des incohérences dans les quantités. Les volumes des cuves ne correspondent pas aux quantités inscrites dans le logiciel, on trouve hectolitres en moins dans l’une, hectolitres de trop dans l’autre. Après compléments d’enquête, la DIRECCTE direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi estime que hectolitres de vin seraient concernés. Du vin de table mélangé à du Bordeaux Après avoir signalé au parquet ce problème dans la gestion de la cuverie de GVG et des suspicions "d’assemblages douteux" une enquête a été menée par la police en 2017. Les différentes auditions font état de difficultés dans la gestion du chai et de problèmes sur l’étiquetage. En effet, des AOP étaient mélangés avec des AOC et avec des vins classiques selon les différentes enquêtes. Les millésimes, les châteaux et les appellations auraient donc été assemblés sans respecter les règles et commercialisés jusqu’en 2015. A l’audience, la direction de la société Grands vins de Gironde, contrôlée par Philippe Casteja l’un des hommes les plus fortunés de France, n’était pas présente. Seul Éric Marin, ancien directeur des achats pour GVG s’est exprimé devant le tribunal. Des assemblages connus dans toute la société ?L’ancien directeur des achats a reconnu pendant l’audience "avoir fait des erreurs" mais n’évoque à aucun moment des consignes d’assemblages venues de sa hiérarchie. "On restera sur notre fin sur certaines questions" traduit l’avocat des parties civiles représentant la Fédération des Grands vins de Bordeaux, la Fédération des négociations de Bordeaux et Libourne et le Conseil interprofessionnel du vin de Bordeaux. Pour lui, comme pour l’Inao, en charge de la qualité, et la Confédération paysanne de Gironde, également partie civile, c’est l’image de toute une profession qui est entachée par cette toute l’appellation de Bordeaux, tout le patrimoine qui est menacé" - La procureureLe ministère public a requis euros d’amende à l’encontre de la société Grands vins de Gironde, euros à l’encontre de l’ancien directeur des achats. La décision sera rendue le 5 avril prochain. Commentaire le directeur des achats fait office de fusible et l'amende est égale à environ un euro par bouteille falsifiée. Dérisoire. 400 000 euros d’amende pour la société qui avait fait passer des vins du Languedoc pour des BordeauxLa fraude a porté sur 6 000 hectolitres et aurait duré de 2014 à avec AFP à 17h44 La société de négoce Grands Vins de Gironde GVG a été condamnée jeudi 5 avril par le tribunal correctionnel de Bordeaux à payer une amende de 400 000 euros, dont 200 000 euros avec sursis, pour avoir utilisé frauduleusement plus de 6 000 hectolitres de vin entre le début de l’année 2014 et la fin de l’année 2015. Le directeur des achats d’alors a par ailleurs été condamné à 15 000 euros d’amende avec sursis. Tout comme GVG, il était poursuivi pour tromperie sur la nature, la qualité, l’origine ou la quantité d’une marchandise ». Fausses étiquettes, mélanges interdits, traçabilité brouilléePlus de 6 000 hectolitres de vin, d’une valeur de 1,2 million d’euros, avaient notamment servi à des mélanges interdits et sans traçabilité des vins de France auraient été revendiqués en Pays d’Oc Indication géographique protégée IGP, des vins languedociens mélangés avec des assemblages d’appellations bordelaises ou rebaptisés frauduleusement Pomerol, Margaux ou Saint-Julien trois appellations bordelaises prestigieuses, des étiquettes avec des millésimes et des noms de châteaux incorrects… Ils s’agit d’une infraction non négligeable, dont les victimes sont les petits consommateurs de grande surface dont on peut estimer une certaine méconnaissance des produits, ou des clients étrangers, ce qui ne va pas dans le sens d’une bonne image », a déclaré à l’audience la présidente du tribunal correctionnel, Caroline Baret. Le directeur des achats avait déjà été condamné pour fraudeLa présidente du tribunal a également soulevé un détail cocasse le directeur des achats avait déjà été condamné pour fraude La société a déjà été avertie en 2005, son casier judiciaire portant trace d’une condamnation le 27 juillet 2005 à une amende de 30 000 euros, acquittée le 27 mars 2006, pour tromperie sur marchandise et publicité mensongère. » Ces pratiques cette fois-ci plus graves, dont il ne peut être imaginé qu’une structure revendiquant le sérieux qu’elle invoque ait pu ignorer l’existence, du fait justement de ses compétences, justifient sa condamnation à une amende de 400 000 euros dont 200 000 euros avec sursis », a poursuivi Mme Baret. Commentaire le directeur des achats fait office de fusible et l'amende est égale à environ un euro par bouteille falsifiée. Dérisoire. 25 Fausses bouteilles de Romanée-Conti trois hommes jugés à Dijon25 janvier 2017 Un Russe – seul à comparaître – et deux Italiens, soupçonnés d’appartenir à un réseau international ayant confectionné et écoulé de fausses bouteilles du prestigieux domaine bourguignon de la Romanée-Conti, sont jugés depuis mercredi par le tribunal correctionnel de Dijon. Au coeur de l’affaire, la vente entre 2012 et 2014 de plus de 400 bouteilles portant frauduleusement l’étiquette Romanée-Conti mais aussi, dans une moindre quantité, de crus Musigny du domaine Leroy. Le préjudice est évalué à plus d’1, 5 million d’euros. C’est une vraie fraude internationale », un réseau qui passe par l’Italie et la Russie », décrit Me Marine Cousté, avocate de Romanée-Conti, interrogée par l’ la première fois que le domaine est victime de ce type d’utilisation frauduleuse de son appellation d’origine contrôlée AOC, ajoute l’avocate. Nous faisons la chasse à toutes les contrefaçons c’est une question d’image. »Sur une parcelle de moins de deux hectares, le domaine produit chaque année entre et bouteilles, vendues via un réseau de distributeurs exclusifs à des prix allant de à euros la bouteille. Il y a deux affaires différentes », affirme de son côté Me Julien Dami Le Coz, pour qui son client, le Russe Aleksandr Iugov, n’a jamais été impliqué dans ce réseau. Il compte plaider la relaxe. Selon une expertise évoquée lors de l’audience, il y aurait bel et bien deux modes de fabrication distincts les étiquettes frauduleuses russes », de moins bonne qualité, et les italiennes », de meilleure en Italie, les deux négociants en vin Enzio et Nicola Lucca, père et fils, avaient été interpellés par la police italienne en octobre 2013, qui avait retrouvé à leur domicile des emballages similaires à ceux utilisés pour commercialiser les produits contrefaits et des caisses de bois du domaine de la Romanée-Conti. Les autorités italiennes avaient fini par les relâcher, refusant de les extrader vers la France. Les deux hommes ont depuis été rattrapés par la justice suisse, qui les a condamnés en mars 2015 à 24 mois de prison avec sursis et francs suisse d’amende chacun. Leurs avocats, qui précisent que leurs clients ont aussi été condamnés à indemniser le domaine Romanée-Conti à hauteur d’un million d’euros, estiment qu’il est aujourd’hui impossible de les juger à nouveau pour des faits AFP - Terre de Vins - 25 janvier 2017 26 Les Vignobles de Lorgeril ont-ils falsifié des analyses de vin ?Justice - Tribunal correctionnelLes Vignobles de Lorgeril ont-ils ou non falsifié des rapports d'analyse de leurs vins entre janvier et décembre 2013 ? C'est la question à laquelle devra répondre le tribunal correctionnel de Carcassonne, le 13 mars prochain, date à laquelle sera rendu le délibéré des débats concernant cette affaire se sont tenus hier, au Palais de justice de Carcassonne. Représentant sa société, Miren de Lorgeril assure que non Nous n'aurions eu aucun intérêt à fabriquer des faux. Les analyses en question ne concernent que des données telles que l'alcoométrie ou l'acidité du vin», a-t-elle expliqué à l'audience, hier ce n'est pas l'avis de Laurent Le Guen, à l'origine de l'enquête menée par la Direccte service de l'état chargé, entre autres, de la répression des fraudes. L'histoire remonte à l'année 2013. Laurent Le Guen, agent commercial d'une entreprise chinoise, Premium Wines, reçoit sa commande de vin. Il le goûte et le trouve de qualité inférieure». Il veut se faire rembourser la commande, 3 600 bouteilles à 1,50 €, ainsi que les frais de transport et les taxes, ce qui est refusé par les Vignobles de Lorgeril.J'ai fait des recherches dans les analyses pour essayer de comprendre pourquoi ces vins étaient aussi différents des précédents. Sur les deux analyses, tous les chiffres étaient les mêmes, c'est là que j'ai vu qu'il y avait falsification», assure-t-il à l' rapports litigieuxIl contacte alors la Direccte, qui mène l'enquête. Outre les analyses fournies par Laurent Le Guen, qui, comparées à la copie émanant du laboratoire d'analyses, présentent des données différentes, soit dans les dates, soit dans des titres analytiques, c'est dans ses dossiers même que l'organisme trouvera d'autres traces de potentielles faire une demande d'attestation d'export, les Vignobles de Lorgeril joignent au dossier des rapports d'analyse. Rapports qui, pour sept d'entre eux, se sont avérés différents de la copie du laboratoire. En tout, 24 rapports sont Miren de Lorgeril, représentante des Vignobles, ces différences peuvent s'expliquer par une erreur administrative. Les analyses jointes à la demande d'attestation d'export n'ont pas à être certifiées contrairement aux autres. On utilise l'en-tête du laboratoire, on a peut-être utilisé la mauvaise trame d'en-tête sur le logiciel», explique la ce qui concerne les rapports remis en cause par Laurent Le Guen, Miren de Lorgeril, si elle ne conteste pas la falsification, se défend d'en être à l'origine La société n'a pas falsifié de documents. Mais Monsieur Le Guen a cherché à nous nuire. Nous avons refait des analyses de témoin de lot, le vin était parfait. Nous avons refusé de le rembourser. Il a peut-être de rage transmis ces éléments».Amende de 5 000 € requiseÀ la question de la juge Vous sous-entendez ou vous dites qu'il est à l'origine de la falsification ?», Miren de Lorgeril a répondu Il a pu le faire puisqu'il avait les documents originaux».De son côté, la procureure Florence Galtier a souligné un dossier pas banal, avec de nombreuses interrogations. Mais ce n'est pas une simple erreur administrative», a-t-elle déclaré avant de requérir à l'encontre des Vignobles de Lorgeril une amende de 5 000 €.O. La Dépêche du Midi - 6 décembre 2017 27 Fraudes supposées dans le commerce des vins AOC valaisans22. janvier 2018 - 1422 Source gouvernement valaisan dénonce des irrégularités dans le commerce des vins AOC du canton. Les fraudes supposées remontent à quelques années et concernent plusieurs dizaines de milliers de litres de vin sur une production cantonale moyenne de 38 millions de litres photo symbolique.KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTTsda-ats Le Conseil d'Etat valaisan dénonce un mécanisme laissant supposer le contournement des règles de l'AOC Valais. Il a déposé quatre plaintes et se constitue partie civile à la procédure pénale, a-t-il annoncé affaires ont été dénoncées individuellement au Ministère public depuis 2014. Mais un lien entre elles a pu être fait après la réforme du système de contrôle des vins. Sont alors apparus les soupçons de l'existence d'un mécanisme de contournement de l'AOC, communique l'Etat du irrégularités constatées portent sur de fausses déclarations au registre des vignes, l'utilisation inappropriée de droits de production, de fausses annonces d'apports de vendange ainsi que la commercialisation de vins étrangers sous l'AOC Valais. L'Interprofession de la vigne et du vin du Valais IVV avait porté plainte en 2015 contre les fraudeurs efficace Le système de contrôle des vins a été réformé en 2016. L'échange d'informations entre les différentes instances de contrôle de l'Etat est devenu possible, ce qui a permis d'identifier les liens entre les différentes soupçon de fraude porte sur plusieurs dizaines de milliers de litres selon les éléments identifiés, précise le chef du service cantonal de l'agriculture Gérald Dayer. La production valaisanne moyenne est de l'ordre de 38 millions de litres par a porté plainte et s'est constitué partie civile en janvier 2017 pour accéder au dossier pénal et participer à l’instruction. Le secret de l'instruction ne lui a pas permis de communiquer sur cette affaire jusqu'à Conseil d'Etat a mis sur pied un groupe de travail pour déterminer l'ampleur de l'affaire et ses implications. Il est constitué des services cantonaux de l'agriculture, des contributions et de la en 2015 "Les faits dénoncés par le Conseil d'Etat confirment que nos soupçons étaient bien réels et que notre plainte était légitime", écrit lundi l'IVV dans un communiqué. L'organisation professionnelle avait déjà repéré des infractions contre l'AOC. Elle avait déposé plainte en 2015 pour concurrence déloyale, faux dans les titres, escroquerie et gestion faux vins AOC injectés dans le marché ont eu pour conséquence de faire baisser les prix, précise l'IVV. L'organisation chiffre à plusieurs dizaines de millions de francs les pertes économiques subies par les 20'000 propriétaires de vignes et 500 caves du canton, "premières victimes des tricheurs".22. janvier 2018 - 1422 Le gouvernement valaisan dénonce des irrégularités dans le commerce des vins AOC du canton. Les fraudes supposées remontent à quelques années et concernent plusieurs dizaines de milliers de litres de vin sur une production cantonale moyenne de 38 millions de litres photo symbolique.KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTTsda-ats Le Conseil d'Etat valaisan dénonce un mécanisme laissant supposer le contournement des règles de l'AOC Valais. Il a déposé quatre plaintes et se constitue partie civile à la procédure pénale, a-t-il annoncé affaires ont été dénoncées individuellement au Ministère public depuis 2014. Mais un lien entre elles a pu être fait après la réforme du système de contrôle des vins. Sont alors apparus les soupçons de l'existence d'un mécanisme de contournement de l'AOC, communique l'Etat du irrégularités constatées portent sur de fausses déclarations au registre des vignes, l'utilisation inappropriée de droits de production, de fausses annonces d'apports de vendange ainsi que la commercialisation de vins étrangers sous l'AOC Valais. L'Interprofession de la vigne et du vin du Valais IVV avait porté plainte en 2015 contre les fraudeurs efficace Le système de contrôle des vins a été réformé en 2016. L'échange d'informations entre les différentes instances de contrôle de l'Etat est devenu possible, ce qui a permis d'identifier les liens entre les différentes soupçon de fraude porte sur plusieurs dizaines de milliers de litres selon les éléments identifiés, précise le chef du service cantonal de l'agriculture Gérald Dayer. La production valaisanne moyenne est de l'ordre de 38 millions de litres par a porté plainte et s'est constitué partie civile en janvier 2017 pour accéder au dossier pénal et participer à l’instruction. Le secret de l'instruction ne lui a pas permis de communiquer sur cette affaire jusqu'à Conseil d'Etat a mis sur pied un groupe de travail pour déterminer l'ampleur de l'affaire et ses implications. Il est constitué des services cantonaux de l'agriculture, des contributions et de la en 2015 "Les faits dénoncés par le Conseil d'Etat confirment que nos soupçons étaient bien réels et que notre plainte était légitime", écrit lundi l'IVV dans un communiqué. L'organisation professionnelle avait déjà repéré des infractions contre l'AOC. Elle avait déposé plainte en 2015 pour concurrence déloyale, faux dans les titres, escroquerie et gestion faux vins AOC injectés dans le marché ont eu pour conséquence de faire baisser les prix, précise l'IVV. L'organisation chiffre à plusieurs dizaines de millions de francs les pertes économiques subies par les 20'000 propriétaires de vignes et 500 caves du canton, "premières victimes des tricheurs". La Suisse semble fonctionner, contrairement à la France, comme une véritable démocratie. Article du 21 janvier 2016. NDLR. Cet article est la version française du travail d’investigation du journaliste Alex Baur de la Weltwoche, dernière édition du 21 janvier 2016 Alle gegen Giroud ».Déclaratioon de Roger de Weck, directeur général de la SSR dans son interview donnée à Bilan le 20 janvier 2016 La SSR…ce bastion de l’indépendance journalistique »Soupçonné à tort d’avoir trafiqué ses vins, le négociant en vins Dominique Giroud a fait l’objet d’une campagne médiatique qui l’a poussé au bord de la ruine. Recourant à des méthodes louches, la SSR a joué un rôle central dans cette chasse aux sorcières qui a provoqué des dégâts se chiffrant en BaurAu début, il y a un article qui paraît dans le Temps auquel, hormis quelques initiés, pratiquement personne ne prête attention. Le 29 octobre 2013, sur la base d’une fuite dont l’origine supposée se trouve au sein de l’administration à Berne, le journal révèle l’existence d’une procédure pour fraude fiscale contre le négociant en vins valaisan Dominique Giroud. La mèche est allumée. Un mois plus tard, le 6 décembre 2013, la télévision romande se charge, durant le 1930, de faire exploser une grosse bombe Giroud aurait également massivement trafiqué son vin et vendu celui-ci sous une fausse appellation. On apprend qu’une procédure pénale est en cours. Des experts sont convoqués et ils laissent entendre que l’affaire est grave ».Les jours et les semaines qui suivent, la RTS ne cesse d’alimenter cette prétendue affaire de vins trafiqués avec de nouveaux détails. Si la fraude fiscale n’a guère suscité d’émotions, le prétendu frelatage de Saint-Saphorin et d’autres crus fait grand bruit en Suisse romande. A la manœuvre le téléjournal du 1930, pendant romand du Tagesschau alémanique, même si, dans la forme et le style, l’émission ressemble davantage à 10 vor 10. Mais le sujet est également repris dans d’autres émissions de la télévision publique. Sur le site de la RTS, il suffit d’entrer les mots Dominique Giroud » et fraude » pour tomber sur plus de cent références TV, radio et petits copainsLa plupart des journaux romands reprennent les informations de la RTS, les enrichissant parfois de leurs propres ingrédients. Lorsqu’au début de 2014, Giroud cherche par des plaintes à mettre un terme à la campagne de la télévision d’Etat, le Matin s’indigne immédiatement et évoque une tentative de censurer les médias ». La RTS, pour sa part, reprend sur son site les articles du Temps. La méthode est bien connue des journalistes. Bien qu’employés par des éditeurs concurrents, ils se citent mutuellement et se passent des informations pour faire mousser un scandale et le faire durer plus 12 juin 2014, la RTS abat son coup de massue Giroud est arrêté à Genève en compagnie d’un agent de renseignement, d’un ancien informaticien de Ruag, ainsi que d’Antonino Mannisi, détective privé et ancien politicien genevois de niveau local d’abord UDC, puis Mouvement citoyens genevois, MCG. Le quatuor est soupçonné d’avoir piraté les ordinateurs d’Yves Steiner, journaliste à la RTS, et de Marie Parvex, du Temps. Objectif de Giroud percer à jour la violation du secret de fonction qu’il subodore derrière ces révélations TSR met alors en scène l’intervention poignante d’Yves Steiner à l’antenne. Au 1930, il explique comment il a découvert la cyber-attaque et déposé plainte. Le journaliste laisse entendre que Giroud, qui aurait selon la rumeur des contacts douteux en Europe de l’Est, pourrait travailler lui-même pour les services de renseignement suisses. Il en conclut qu’on se trouve à la veille d’un scandale d’ampleur nationale. Dans la foulée, la moitié du gouvernement valaisan se trouve dans la cible des médias pour avoir prétendument couvert Giroud avant son élection, le conseiller d’Etat Maurice Tornay, responsable des Finances, était le réviseur de Giroud Vins SA.Giroud et ses espions recouvrent la liberté deux semaines plus tard. Le négociant en vins reconnaît avoir évoqué une cyber-attaque avec ses trois co-prévenus, mais il se défend d’avoir jamais donné le mandat d’agir. La procédure est toujours en cours. Mais la réalité qui transparaît progressivement est beaucoup moins sexy et très peu flatteuse pour le paysage médiatique romand. La puissante SSR a lancé la campagne de dénigrement ; les autres, abandonnant tout esprit critique, ont suivi. Car c’est désormais juridiquement établi frelatage de vins il n’y a peu eu, ni vaste complot au sein de l’Etat du Valais. Pourtant, on attend toujours un débat sur les dysfonctionnements au sein des médias. En vain, car il manque en Suisse romande une voix critique disposée à briser le accusations infondéesLe 17 novembre 2014, le Ministère public vaudois met fin à la procédure ouverte contre Giroud pour coupage illicite de vin et falsification d’étiquettes les accusations se sont avérées infondées. Certes, le négociant en vins a été condamné pour fraude fiscale au paiement de quelque 9,5 millions de francs de redressement fiscal et d’amendes. Mais la quotité de la peine 180 jours-amende avec sursis indique une culpabilité plutôt modérée. En substance, Giroud a notamment caché, à l’aide de factures fictives, l’achat de récoltes excédentaires qui devaient être détruites en dépit de leur qualité, en vertu des restrictions de quantités imposées pour les vins AOC. Il a mis sur le marché ces excédents rachetés à bas prix sans le label AOC. C’était peut-être déloyal à l’égard de ses concurrents, mais cela n’a en rien consisté à trafiquer ses l’intervalle, les résultats de l’enquête pour prétendu copinage au sein du gouvernement et de l’administration valaisans sont également tombés circulez, il n’y a rien à voir. L’enquêteur spécial Dick Marty, qui passe pour un procureur sans peur et sans reproche, n’a pas découvert la moindre irrégularité. Sur ce point aussi, Giroud est ainsi que les spéculations sur le faux » Saint-Saphorin avaient généré une couverture massive dans les journaux et à la télévision, la réhabilitation n’est mentionnée qu’en passant, le plus souvent accompagnée de nombreux bémols. La tonalité générale est partout la même C’est parce qu’il n’a pas été possible de prouver sa culpabilité. » A l’exception de Thierry Meyer, rédacteur en chef de 24 Heures, qui critique dans un éditorial la campagne de dénigrement contre le vigneron, aucune rédaction n’a senti le besoin de présenter des paysage médiatique romand souffre d’une absence de diversité. La couverture des enquêtes du Ministère public genevois sur l’affaire de piratage l’illustre une nouvelle fois. Un rapport d’enquête de la police, que la Weltwoche s’est procuré, permet de retracer les événements. Dominique Giroud s’est adressé à fin novembre 2013 à un collaborateur du Service de renseignement suisse, avec lequel il était ami. Celui-ci a fait entrer en jeu un ancien expert de la cyber-guerre du fabricant d’armements Ruag, ainsi que le détective privé Antonino Mannisi. Ces trois spécialistes voulaient, avec l’aide de hackers d’Europe orientale, découvrir les fuites – on soupçonne qu’elle provienne des autorités judiciaires – à l’origine des révélations des hasard veut qu’à l’époque la police genevoise écoute le téléphone mobile de Mannisi dans le cadre d’une autre procédure. Il en résulte des procès-verbaux montrant que le détective joue depuis le début un double rôle. Entre novembre 2013 et février 2014, il appelle, souvent plusieurs fois par jour, le journaliste de la RTS Yves Steiner. Il lui fournit en permanence les informations les plus strictement confidentielles sur Giroud. Autrement dit, c’est le supposé homme de confiance qui est l’auteur des fuites que cherche le négociant en vins. Steiner peut en quelque sorte suivre en direct ce que Giroud décide, de manière toujours plus désespérée, pour sa défense. Apparemment, les deux hommes se connaissent depuis des années le détective avait déjà joué le rôle d’expert sur les écrans de la en croire les nombreux procès-verbaux d’écoutes téléphoniques, Steiner ne fait pas que réceptionner des informations, mais s’implique aussi très activement dans le double jeu de Mannisi. Le 10 décembre 2013, par exemple, il pousse l’agent double Mannisi à convaincre Giroud, dont la situation devient toujours plus inconfortable, d’engager un conseiller RP de la société Dynamics en qui le journaliste à confiance. A plusieurs reprises, Steiner demande au détective privé d’enregistrer secrètement les conversations de Dominique Giroud avec ses avocats – ce qui, comme il aurait dû le savoir en tant que journaliste, est juridiquement illégaleIl ressort des écoutes téléphoniques de la police que Steiner a des petits camarades » à la rédaction du Matin Dimanche, avec lesquels il peut coordonner sa campagne. Grâce à Mannisi, le journaliste de la RTS sait parfaitement qu’une cyber-attaque est projetée, dirigée en premier lieu contre Marie Parvex, du Temps, et contre lui-même. Steiner s’y prépare en conséquence – en revanche, il ne semble pas lui être venu à l’esprit d’en avertir sa collègue Parvex. Le 31 janvier 2014, il en arrive même à déclarer au téléphone à Mannisi que ça l’intéresserait de voir le résultat, s’ils trouvent quelque chose ». Autrement dit, Steiner aurait pu secrètement consulter les recherches et les sources de sa collègue du et Steiner discutent également en long et en large de la manière de détourner les soupçons des principaux acteurs, les agents secrets, pour les orienter sur Giroud, dans le cas où l’affaire de piratage serait découverte. Clairement, Steiner se sent très fort. La RTS avec son armada de juristes » le protégera et s’occupera de ses frais de justice », se vante-t-il auprès de Mannisi. Dans ce contexte, le rôle de victime que Steiner se donnera plus tard au 1930 face à la caméra apparaît pour ce qu’il est de la pure hypocrisie. Car, le 4 mars 2014, ceux qui s’attaquent à l’ordinateur de Steiner tombent en fait dans le piège qui leur a été soigneusement écoutes téléphoniques ne livrent aucun indice permettant de penser que Mannisi et Steiner ont entrepris quoi que ce soit pour empêcher l’acte de piratage. La question qui se pose est plutôt de savoir si le détective n’a pas, en réalité, encouragé la cyber-attaque illégale en tant qu’agent provocateur et si de tels agissements sont vraiment compatibles avec le rôle d’une télévision de service public. Comme l’admet Steiner dans le procès-verbal d’une procédure annexe, il s’est occupé de l’affaire Giroud à près de 100% » de son temps de travail pendant plus de six mois. Au vu de cet immense effort et du tumulte qui en a découlé, il faut bien constater que les résultats obtenus sont bien pitoyables. Ce que Steiner a découvert était pour l’essentiel connu des autorités depuis longtemps et n’a même pas suffi pour une sommet de son activité, Dominique Giroud réalise un chiffre d’affaires annuel de 56 millions, mais il n’a jamais occupé de fonction publique et il n’était pas non plus une personnalité d’intérêt public jusqu’à ce qu’il le devienne malgré tout, à son corps défendant, grâce à la campagne de la RTS. En attendant, les dommages se chiffrent en millions. En raison du risque de réputation », de grands clients comme Coop et Denner rompent avec lui au printemps 2014 – ce que, bien sûr, la RTS rapporte immédiatement. Lorsque le Ministère public le blanchit, la marque Giroud est ruinée depuis longtemps. Le nom Giroud Vins SA, pourtant établi au prix de nombreuses années d’efforts, doit être abandonné. Le négociant en vins le remplace par Château Constellation SA, mais cela ne suffit pas à rétablir une réputation décembre 2014 déjà, les avocats de Giroud ont déposé auprès de l’Office des poursuites des commandements de payer de plus de 30 millions de francs contre la SSR. La semaine prochaine se tiendra une audience de conciliation devant le juge de commune de Sion. Economiquement affaibli, le négociant en vins se présentera en David face à une SSR qui pèse des milliards. A la différence des histoires bibliques, de tels affrontements devant la justice suisse s’étirent sur des périodes interminables. Or, le temps joue en faveur de Goliath qui se bat aux frais des tous ceux qui paient la nerfs à vifUne SSR, cela dit, qui n’affiche plus aujourd’hui la même arrogance qu’hier. Une liste de questions de la Weltwoche à l’adresse d’Yves Steiner, qui travaille depuis septembre 2014 comme porte-parole du Contrôle fédéral des finances, ainsi qu’à Bernard Rappaz, son supérieur de l’époque à la RTS, est demeurée sans réponse. A leur place, c’est l’avocat genevois de la SSR Jamil Soussi qui s’est manifesté, expliquant que ses mandants ne pouvaient prendre position eu égard à la procédure en cours. Pour le reste, l’avocat s’est refusé à être cité sous quelque forme que ce soit et a évoqué des suites judiciaires en cas d’article semaine, près de deux ans après les événements, Yves Steiner sera entendu pour la première fois en détail par le Ministère public genevois quant à son rôle dans la cyber-attaque. L’avocat zurichois spécialiste des médias Andreas Meili, qui représente Dominique Giroud dans la procédure contre la SSR, s’est refusé à tout commentaire. Le détective privé Antonino Mannisi a raccroché au nez du soussigné lorsque celui-ci a voulu lui poser des questions sur les procès-verbaux de la police genevoise. Ensuite, la ligne a été coupée. Apparemment, de tous côtés, les nerfs sont à la base de discussions informelles avec des journalistes romands, il transparaît bien une certaine gêne à propos du cas Giroud. En Suisse romande, cependant, à la différence de ce qui se passe en Suisse alémanique et au Tessin, la SSR n’a pas à craindre de se faire ouvertement critiquer. Comme en outre la RTS domine le marché en tant qu’employeur, aucun journaliste ne veut courir le risque de se brouiller avec ce géant. Et comme les deux grands éditeurs Ringier et Tamedia licencient depuis dix ans, chacun se dit qu’il sera peut-être heureux un jour de trouver un emploi sûr, bien payé et plutôt tranquille auprès du colosse d’Etat – lequel s’étend maintenant aussi sur Internet. A posteriori, les attaques contre Giroud étaient excessives, dit un de ceux qui souhaitent conserver l’anonymat. Mais, en partie, il en est aussi lui-même responsable. » De nombreux journalistes auraient bien voulu présenter également son point de vue, entend-on. Mais au lieu de s’exprimer, Giroud a, en tous cas les premiers mois, évoqué les procédures en cours et le secret de l’instruction pour se taire, menaçant les journalistes les plus insistants de poursuites judiciaires. Ensuite, il a envoyé au front son porte-parole Marc Comina. Cette tactique – l’ironie veut que ce soit celle qu’adopte aujourd’hui la SSR – aurait eu pour conséquence d’aviver l’instinct de chasseur des journalistes qu’il est douteux que Giroud eût mieux fait de tout déballer spontanément. Yves Steiner, en particulier, a dès le début adopté une attitude de confrontation visant l’homme. Lorsqu’il a téléphoné à Dominique Giroud, toutes caméras enclenchées, pour lui demander de prendre position sur le soupçon de frelatage, il a adopté un ton agressif qui ne laissait planer aucun doute sur ses intentions tout ce que dirait le négociant en vins serait utilisé contre lui. Le fait est que ce journaliste de télévision n’a jamais pu se plaindre d’un manque d’informations. Grâce à l’agent double Mannisi, il a disposé, dès le début, de toutes les informations les plus confidentielles sur les affaires du négociant et sur sa stratégie de défense qui d’ailleurs, a posteriori, paraît plutôt maladroite et comprendre avec quelle perfidie la RTS a mené campagne contre Dominique Giroud, il faut visionner le documentaire Affaire Giroud, du vin en eaux troubles » diffusé par Temps présent le 22 janvier 2015, soit deux mois après la réhabilitation judiciaire du vigneron. Le reportage commence bien par évoquer le classement de la procédure pénale, mais consacre ensuite plus de 50 minutes à expliquer pourquoi Giroud, conformément à sa double morale de catholique traditionnaliste, n’en demeure pas moins un filou qui mène les autorités en à la sicilienneLe documentaire, qui a certainement été scruté du début à la fin et validé par les juristes de la SSR, est un chef-d’œuvre de manipulation que Michael Moore ne renierait pas. Diverses procédures pénales, fiscales et administratives qui, en partie, n’ont strictement rien à voir avec Giroud, sont mélangées les unes aux autres. Bien entendu, on n’y mentionne à aucun moment que certains vins de Giroud ont obtenu les médailles d’or les plus prestigieuses. Quand le texte et l’image ne suffisent plus, on en appelle à la musique. La vraie nature des vignobles valaisans est illustrée par une chanson sur la terrifiante omertà sicilienne. Certes, pour le comprendre, il faut écouter très attentivement – et bénéficier d’informations privilégiées. Les accusations les plus graves ne sont pas dites explicitement ; elles sont insinuées. Lorsqu’on visionne certains passages au ralenti, on s’aperçoit qu’ils disent souvent le contraire de ce qu’on a compris en tant que téléspectateur regardant l’émission à la vitesse film a un mérite il révèle ce qui a poussé les journalistes au crime. Le leitmotiv religieux du pécheur sert de fil conducteur à tout le documentaire. Il faut savoir que Giroud est adepte de la confrérie catholique ultraconservatrice Saint-Pie X d’Ecône et qu’il était apparu comme adversaire de la Gay Pride. Il y a plus de dix ans, il a aussi été amendé une fois pour avoir diffamé les partisans de l’avortement. Juste avant la diffusion du sujet du 1930 sur les soupçons de frelatage, cet élément a été rappelé à l’antenne, quand bien même cela n’avait strictement aucun rapport avec le sujet traité. Il fallait, dès le départ, mettre le tout dans un contexte négatif. Après, il ne restait plus qu’à lâcher les chiens. Celui qui s’oppose de manière aussi radicale aux idées dominantes de notre époque ne peut qu’en subir les conséquences il devient l’homme à collègue romand conteste cependant le préjugé zurichois » selon lequel seuls des gauchos avinés » seraient à l’œuvre à la RTS. Peut-être que la télévision voulait juste faire un gros coup. Pour y parvenir, ses journalistes ont fait exactement ce qu’ils reprochent à Giroud ils ont bidouillé et frelaté jusqu’à ce qu’une histoire somme toute banale se transforme en grosse affaire. Au passage, il a fallu anéantir un négociant en vins ultraconservateur – une sorte de dégât collatéral dont on s’est peut-être accommodé au sein de la télévision, même si cette attitude ne correspond pas tout à fait au journalisme de qualité dont la SSR se vante d’être la garante irremplaçable. 28 Côte d'Or 2018Faits divers – Justice Côte-d'Or ce viticulteur de Chassagne-Montrachet risque grosPoursuivi entre autre pour tromperie et utilisation frauduleuse d'une appellation d'origine cet homme risque gros. Il comparaissait ce mardi 13 mars devant le tribunal correctionnel de palais de justice de Dijon © Radio France - Thomas Nougaillon 21000 Dijon, FranceL'homme âgé de 47 ans, à la tête d'un domaine viticole à Chassagne-Montrachet, était poursuivi pour tromperie sur la qualité du vin, utilisation frauduleuse d'une appellation d'origine, falsification de denrée alimentaire et vente de vin sans facture. Des faits commis entre 2010 et 2013. On lui reproche notamment d'avoir vendu des bouteilles de vin sous le manteau à une trentaine de clients. Certains de ces clients revendant eux mêmes ce vin sur internet. Des milliers de bouteilles, sans capsules, étiquetées à tort "Chassagne Montrachet". Montant estimé de cette fraude 480 000 euros. "Mon client n'est pas un fraudeur" explique l'avocat Pierre BolzeDes accusations balayées du revers de la main par l'avocat du prévenu, maître Pierre Bolze. Non son client n'est pas un fraudeur. "C'est une pratique que mon client reconnaît comme n'étant pas légale et elle ne l'est pas, une pratique extrêmement minoritaire car on est sur une très faible quantité, aujourd'hui la volonté du ministère public est de faire un exemple, le dossier est très volumineux". 18 100 euros de dommages et intérêts réclamés par une association de consommateursTrois organismes ou associations ce sont portés parties civile dans ce procès l'Institut national des appellations d'origine INAO, le Centre régional de la consommation de Bourgogne et l'UFC Que Choisir de Côte-d'Or dont l'avocat maître Éric Ruther réclame une forte somme au titre des dommages et intérêts."L'UFC Que Choisir de Côte-d'Or se constitue partie civile à chaque fois qu'il y a des poursuites à l'encontre de professionnels qui ne respectent pas le code de la consommation" explique le défenseur. "Nous avions demandé la somme de 18 100 euros au titre des dommages et intérêts parce que l'on considère que c'est une infraction d'une certaine gravité". D'autres pratiques douteusesL'enquête qui a été ouverte à l'époque a mis au jour d'autres pratiques décrites comme "douteuses" par les agents des douanes présents à l'audience. Le viticulteur n'était pas non plus très rigoureux sur la déclaration de certains de ses vins. Il y a une explication à cela nous dit son avocat, maître Bolze. "Je pense notamment à ces erreurs d'appels sur les mentions valorisantes, vous avez par exemple une appellation "Vieilles Vignes" pour laquelle vous devez déclarer dans des colonnes différentes l'appellation "Village" et l'appellation "Village Vieilles Vignes" alors qu'il s'agit de la même appellation!""Un vrai petit manuel du fraudeur" pour un agent des douanesMais ce viticulteur au casier judiciaire vierge est également soupçonné de faux en écriture, de travail dissimulé et de dépassement de rendement autorisé. Des mauvaises habitudes qui remonterait à l'époque de son défunt père. A la lecture du PV, un agent des douanes présent à l'audience s'est exclamé "c'est un florilège d'infractions, un vrai petit manuel du fraudeur".Le fisc pourrait lui réclamer jusqu'à 2 millions d'eurosLe procureur de la république a requis 15 mois de prison avec sursis et 10 000 euros d'amende à l'encontre du viticulteur. Le jugement a été mis en délibéré au mardi 29 mai. Également poursuivi par le fisc pour des "erreurs d'appel sur des mentions valorisantes", le viticulteur pourrait avoir en plus à verser jusqu'à 2 millions d'euros aux impôts. Source 29 Commission européenne-centre de connaissancesActualités en bref Contre la fraude et pour la qualité des aliments, la Commission européenne lance le Centre de connaissances Rédaction 20 Mars 2018 La Commission européenne lance un Centre de connaissances pour améliorer la qualité des denrées alimentaires et renforcer la lutte contre la fraude alimentaire dont le fonctionnement sera confié au Centre commun de recherche. Objectif élaborer des bulletins d'information, des cartes interactives, des bases de données et des rapports réguliers, et publier ces suffit de lire la presse que ce soit la viande avec le scandale de la firme Veviba qui vendait de la viande surgelée périmée au Kosovo en 2016, mettant à jour une fraude à l'étiquetage et à la congélation, ou la viande avariée du Brésil bourrée de salmonelle, ou encore les œufs contaminés au fipronil affectant 34 pays, dont la plupart situés en Europe, sans oublier l'affaire Lactalis ou les lasagnes Findus, ... Les récentes affaires de fraude alimentaire ont notamment porté sur l’huile d’olive, le vin, le miel, le poisson, les produits laitiers, la viande et la inquiétudes relatives à la fraude alimentaire et à la qualité des denrées alimentaires entament la confiance des consommateurs et portent préjudice à l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement alimentaire en Europe, des agriculteurs aux ailleurs, les consommateurs sont susceptibles d’être exposés à des pratiques commerciales déloyales, en particulier en ce qui concerne les denrées alimentaires qui, bien qu’étant de composition très différente, sont vendues sous le même emballage sur les différents chaîne alimentaire dans l'Union européenne est réglementée par, entre autres, la législation alimentaire générale [1], la législation relative à l'information des consommateurs sur les denrées alimentaires [2] et la directive sur les pratiques commerciales déloyales [3]. Elle exige le respect de certaines normes en matière de composition et de qualité des produits Centre de connaissances sur la fraude alimentaire et la qualité des denrées alimentaires élaborera des bulletins d’information, des cartes interactives, des bases de données et des rapports réguliers, et publiera ces informations. Ses principales missions - coordonner les activités de surveillance du marché, par exemple en ce qui concerne la composition et les propriétés organoleptiques des denrées alimentaires proposées dans le même emballage et sous la même marque sur plusieurs marchés à travers l'UE ;- exploiter un système d'alerte rapide et d'information pour ce qui est des fraudes alimentaires, par exemple en procédant au suivi des médias et en transmettant ces informations au grand public;- relier les systèmes d'information des États membres à celui de la Commission, tels que des bases de données décrivant la composition de certains produits agroalimentaires de qualité supérieure, tels que le vin ou l'huile d'olive ;- produire des connaissances propres aux différents pays, par exemple en cartographiant les compétences et les infrastructures de laboratoire dans les États d’un réseau d’experts internes et externes à la Commission, le Centre de connaissances sur la fraude alimentaire et la qualité des denrées alimentaires apportera son soutien aux responsables politiques de l’UE et aux autorités nationales en leur donnant accès à des connaissances scientifiques à jour en matière de fraude alimentaire et de qualité des denrées alimentaires, et en diffusant ces connaissances. Tibor Navracsics, commissaire chargé de l'éducation, de la culture, de la jeunesse et du sport, responsable du Centre commun de recherche, lancera le nouveau centre de connaissances sur la fraude alimentaire et la qualité des denrées alimentaires à Strasbourg, en présence du vice-président de la Commission européenne pour l'union de l'énergie, Maroš Šefčovič, et de la commissaire pour la justice, les consommateurs et l'égalité des genres, Vêrá la veille de ce lancement, le commissaire Navracsics a déclaré L'alimentation est un domaine dans lequel la science peut démontrer de manière très directe et tangible les bénéfices qu'elle apporte aux citoyens. La qualité des denrées alimentaires que nous ingérons est importante pour chacun d'entre nous, et dès lors que la fraude alimentaire relève de la criminalité transnationale, l'UE se doit de mener la riposte. Le lancement du centre de connaissances sur la fraude alimentaire et la qualité des denrées alimentaires représente un cap majeur. Il contribuera à protéger l'intégrité de la chaîne alimentaire dans l'Union et à préserver la qualité des produits alimentaires, apportant ainsi une valeur ajoutée indéniable pour les Européens. »Pour la commissaire Jourová, La Commission prend très au sérieux la question de la qualité des denrées alimentaires et la différenciation injustifiée des aliments, et a déjà pris des mesures concrètes pour s'attaquer à ce problème. La communication de meilleures données scientifiques probantes constitue une composante essentielle de ce travail. Ce nouveau centre de connaissances, qui réunira des experts et rassemblera des connaissances aux origines diverses, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de la Commission européenne, contribuera davantage à la collecte et au traitement de preuves scientifiquement fondées. Par son travail, il contribuera également à l'élaboration d'une méthodologie d'essai commune, laquelle, à son tour, nous aidera à appliquer et à faire respecter les législations relatives aux denrées alimentaires et à la protection des consommateurs ».Le Centre de connaissances, financé par la Commission européenne, est le cinquième centre de ce genre à voir le jour, après ceux qui ont été lancés dans les domaines de la bioéconomie, des politiques territoriales, des migrations et de la démographie et de la gestion des risques de catastrophes.[1] Règlement CE n° 178/2002 du Parlement européen et du Conseil du 28 janvier 2002 établissant les principes généraux et les prescriptions générales de la législation alimentaire, instituant l'Autorité européenne de sécurité des aliments et fixant des procédures relatives à la sécurité des denrées alimentaires[2] Règlement UE nº 1169/2011 du Parlement européen et du Conseil du 25 octobre 2011 concernant l'information des consommateurs sur les denrées alimentaires[3] Directive 2005/29/CE du Parlement européen et du Conseil du 11 mai 2005 relative aux pratiques commerciales déloyales des entreprises vis-à-vis des consommateurs dans le marché intérieurSource CP Commission européenne 12/03/2018 13/04/2018 à 18h06 Déjà condamné dans le cadre de l'affaire de corruption OM-VA, l'ancien attaquant de Nantes, Monaco et Valenciennes Christophe Robert est menacé par la justice dans une affaire de contrefaçon de footballeur Christophe Robert, l'un des protagonistes de l'affaire VA-OM en 1993, a été renvoyé devant la justice dans une affaire de grands crus de Pauillac et Saint-Julien contrefaits, portant sur plusieurs dizaines de milliers d'euros, indique l'AFP. "Tromperie", "tentative de tromperie" et "détention de marchandise contrefaite"Christophe Robert, 54 ans, tout comme un forain originaire de Montpellier, devra comparaître en juin devant le tribunal correctionnel de Bordeaux pour "tromperie", "tentative de tromperie" et "détention de marchandise contrefaite", confirmant une information du quotidien Sud Ouest. L'affaire porterait sur à euros de plaintes des grands crus L'enquête de gendarmerie faisait suite à la plainte en novembre d'un négociant, acheteur d'un stock à un autre négociant l'ayant obtenu de la société de Christophe Robert, qui l'avait lui-même acquis dans l'Hérault. Les conditions "un peu particulières" de la transaction initiale "ne cadraient pas avec les conditions de vente normales" de grands crus, a précisé à l'AFP une source proche du dossier. Les châteaux concernés tous grands cru classés en 1855, Gruaud Larose, Beychevelle et Pichon Longueville Comtesse de Lalande, ont porté pour vous Fan de l'OGC Nice "Je déteste l'OM, mais qu'est-ce que j'ai vibré je...Pour le directeur-général de Pichon Longueville Comtesse de Lalande, Nicolas Glumineau, la fraude était "tellement grossière qu'on s'étonne du nombre de transactions successives". "Tout est différent d'une bouteille réelle sauf peut-être les prix", a expliqué à l'AFP Philippe Blanc, directeur du château "a eu un doute"L'avocat de Christophe Robert n'a pu être joint vendredi. Cité dans Sud Ouest, Christophe Dejean assure que son client "conteste avoir eu connaissance de l'origine frauduleuse du produit quand il l'a acheté", même s'il dit "qu'il a eu un doute".Christophe Robert, ancien footballeur de Nantes, Monaco, Valenciennes notamment, avait été condamné en 1995 à six mois de prison avec sursis et 763 euros d'amende, dans l'affaire du match Valenciennes-Marseille 0-1 de 1993 entaché de corruption, plusieurs joueurs valenciennois ayant été achetés par l'OM à six jours de la finale de Ligue des Champions RMC SPORT Christophe Robert, ancien footballeur de Valenciennes impliqué dans l’affaire de corruption VA-OM, a été jugé ce jeudi à Bordeaux pour des ventes de vins frauduleux avec le forain Gérald Debarre qui lui a vendu la juin 2017 et mars 2018, il a vendu environ 500 bouteilles de vin médiocre avec des étiquettes de grands crus pour un préjudice estimé à euros. Il nie avoir eu connaissance de l’origine frauduleuse du procureur a requis une peine de 18 mois d’emprisonnement assortie d’une partie de sursis pour les deux prévenus. Le délibéré sera connu le 28 Robert avait fait la une des journaux pour son implication en 1993 dans l’affaire de corruption VA-OM alors qu’il jouait à Valenciennes. Il avait entreposé le magot dans le jardin d’un proche. A 54 ans, il a comparu devant le tribunal correctionnel de Bordeaux ce jeudi pour une tout autre affaire la vente de 509 bouteilles de vin de contrefaçon à des maisons de négoce, pour un préjudice estimé de euros. A ses côtés comparaissait Gérald Debarre, un forain installé dans le sud de la France, qui lui a vendu les soi-disant bouteilles de grands crus classés. Les châteaux victimes et plusieurs organisations professionnelles et de négoce sont parties civiles dans ce que la fête du vin démarre sur les quais, la procureur Nathalie Queran a rappelé le rôle crucial des vins de Bordeaux dans l’économie locale et l’importance de protéger leur qualité et leur prestige. Elle a demandé pour les deux prévenus 18 mois d’emprisonnement assortis d’une partie de sursis et de mise à l’épreuve, l’obligation d’indemniser les victimes, l’interdiction d’exercer une activité en lien avec les infractions et une amende de euros. La peine maximale encourue pour les infractions jugées est de trois ans de prison. Le tribunal rendra son délibéré le 28 clients étrangers ont donné l’alerteEntre juin 2017 et mars 2018, Christophe Robert, gérant de la société D-Clic, a récupéré auprès de Gérald Debarre, forain, des bouteilles arborant des étiquettes de grands crus Châteaux Gruaud Larose, Pichon Baron, Pichon Longueville et Beychevelle du millésime 2000. Il s'agissait du stock de bouteilles laissé par le beau-père de Gérald Debarre à sa mort et que le forain a eu en charge d'écouler. Les négociants à qui Christophe Robert vend les bouteilles ne constatent pas tout de suite la fraude et ce sont des clients, aux Etats-Unis et en Finlande qui alertent leurs fournisseurs. Deux plaintes sont alors déposées par les maisons de négoce flouées, vins et passions et l’audience, Christophe Robert garde les sourcils froncés, roulant les yeux d'exaspération au fil des débats. A la barre, il essaie d’expliquer, un peu confusément parfois, qu’il n’était pas du tout au courant de la provenance frauduleuse du vin. Lors de ses auditions, la présidente du tribunal lui rappelle qu’il a expliqué avoir soupçonné en juin 2017 que les caisses n’étaient pas d’origine. Mais cela ne veut pas dire que les bouteilles ne sont pas bonnes », se défend le prévenu. Même après ces doutes, on lui reproche d’avoir continué à vendre sa cargaison, achetée à des prix 30 à 40 % inférieurs à ceux pratiqués sur la place contrefaçons jugées grossièresLe ministère public met en avant sa connaissance du vin puisqu’il a travaillé auparavant avec un négociant de renom. Il refuse de croire que des contrefaçons aussi grossières aient pu échapper à son œil de professionnel, et qu’il ait eu la naïveté de ne pas goûter un échantillon de sa marchandise. Mais son avocat maître Christophe Dejean pointe dans sa plaidoirie que les négociants aussi sont tombés dans le panneau le négoce a juste tiré plus vite que nous et déposé plainte ». Il estime que son client s’est totalement mis dans la gueule du loup » et concède qu' il était sans doute meilleur footballeur que goûteur de vin ».L’avocat de Gérald Debarre a voulu également convaincre le tribunal de la bonne foi de son client s’il avait eu conscience que le vin avait de la valeur, il ne l’aurait pas stocké là dans un semi-remorque et quand il apprend que le vin est faux, il le rembourse à Christophe Robert ». Pour la Défense, Christophe Robert se serait fait piéger par une cargaison alléchante, sans se rendre compte de son origine frauduleuse, dont l’enquête n’a pas permis de connaître la provenance exacte. Gérald Debarre reconnaît, lui, que sur la fin, il a tenté de mettre en vente du vin, tout en sachant qu’il était cette affaire, les conseils des châteaux et des maisons de négoce demandent réparations pour un préjudice économique mais surtout pour l' atteinte à leur les bouteilles falsifiées saisies ont été présidente du tribunal Caroline Baret a souligné que la société de Christophe Robert, qui réalisait un chiffre d’affaires moyen de à euros par an, atteint euros en 2017, l’année des faits. 31 Affaire Ferrer3 millions d’euros de fraude aux vins de BordeauxJeudi 19 avril 2018 par Alexandre AbellanBaptisée l’affaire Ferrer par les Douanes, la transformation frauduleuse de vrac languedocien en AOC de Bordeaux est limitée en volume, mais fructueuse en valeur avec un cours multiplié par six en moyenne et une plus-value s’estimant en millions d’ d’une solide calculette, les procès-verbaux rédigés par les services bordelais des Douanes permettent de saisir l’ampleur de l’affaire Yanka Ferrer, la dirigeante du défunt négociant-commissionnaire Signes de Terres. Entre janvier 2012 et juin 2014, pas moins de 23 transports frauduleux ont été décortiqués par les douaniers. Opérateur sans chai, le négociant-commissionnaire a acheté sur cette période 4 232 hectolitres de vins languedociens. Ces volumes ont été transformés en appellations bordelaises lors du transport, par un jeu de passe-passe de Documents d’Accompagnement Électronique DAE, puis ont été revendus pour 3 millions d'euros à des négociants de Dordogne et Gironde. Ces derniers les revendant eux-mêmes à d’autres opérateurs locaux. Le tout donnant un air de ruissellement à ce vaste mécanisme de falsification de comptabilité les 2 362 hl de lots frauduleux qui ont pu être complètement tracés par les Douanes*, le prix d’achat global s’élève à 247 540 euros, quand le cours de vente a dégagé 1,4 million €. Rien que sur cet échantillon, le bénéfice de la contrefaçon grimpe donc à 1,2 million d’euros. Avec un prix d’achat moyen de 106 euros l’hectolitre languedocien et un cours de revente bordelais s’élevant à 607 €/hl, Signes de Terres multipliait par six la valeur de ces produits. Selon les lots passés en revue par les douaniers*, cette plus-value allait de +34 % pour un vin de France transformé en Bordeaux supérieur 2013 à une multiplication par 20 pour un lot de vin rouge se faisant passer pour en Saint-Juilien 2011. En passant par un coefficient x15 pour un vin rouge devenu Pauillac 2011, x10 pour un vin de France 2011 transformé en Pauillac 2010, x8 pour un vin de France 2011 devenu Margaux 2010…Sous couvert d’anonymat La malice est d’avoir vendu au prix du marché. Quand on vous propose une Rolex neuve à moins de 100 €, vous vous posez la question de son authenticité, mais quand on vous la propose au prix de la boutique officielle, vous vous méfiez moins… » se justifie, penaud et sous couvert d’anonymat, un négociant girondin. Son entreprise conserve sous scellés un lot délictueux une perte sèche, subie de bonne foi » précise l’opérateur bordelais, qui annonce qu'il se portera partie civile aux côtés de la quarantaine de négociants qui auraient été victimes de la fraude. Il n’y a eu aucun enrichissement des fournisseurs et revendeurs. Seul l’intermédiaire a agi comme un voyou pour son propre compte » croit dur comme fer un opérateur languedocien, également sous couvert d’anonymat. J’étais très fier de fournir Signes de Terres pour faire connaître les vins méridionaux aux marchés asiatiques… Mais ce n’était pas le cas » regrette-t-il, encore secoué par la convocation surprise des Douanes bordelaises. Réalisée dans les prix du marché, cette usurpation s'inscrit aussi dans les goûts des consommateurs. Les experts judiciaires mandatés pour déguster les vins délictueux ont en effet jugé que les vins étaient gustativement conformes aux appellations revendiquées. Les assemblages étant constitués de cépages bordelais, avec des élevages sous bois."Aucune explication"En cours d’instruction au Tribunal de Grande Instance de Libourne, le dossier Signes de Terres pose la question des responsabilités. Dans chaque cas, le dossier des Douanes souligne à de multiples reprises que lors de son audition, Yanka Ferrer ne donne aucune explication concernant le changement de qualité du vin, alors qu’elle a assuré toute la logistique transport et que c’est sur ses indications que les documents ont été remplis, [et qu’elle] ne se considère pas responsable des mentions figurant sur les titres de mouvement établis par l’expéditeur initial du vin et le destinataire final du vin ». Sollicitée par Vitisphere, Yanka Ferrer n'a pas donné à suivre lors de l’audience, attendue après l’été.* Ayant demandé un minutieux travail de fourmi, l’enquête des Douanes n’a pu se baser que sur les factures et traçabilité des fournisseurs, transporteurs et clients du négociant-commissionaire. Yanka Ferrer ayant déclaré le vol des archives de Signes de Terres le 29 juillet 32 Château Giscours, grand cru classé du Médoc sévèrement condamné pour fraudeA La UneVinPublié le 21/06/2018 à 14h59. Mis à jour à 15h05 par Dominique cru classé de Margaux avait ajouté des quantités importantes de sucre, sans autorisation, pour augmenter la teneur en alcool des vinsLe tribunal correctionnel de Bordeaux a condamné le Château Giscours, 3e grand cru classé du Médoc et son directeur Alexander Van Beek a des peines. Le premier en sa qualité de personne morale a écopé d’une amende de 200 000 second d’une peine de trois mois avec sursis. La juridiction a ordonné la destruction des vins qui avaient été placés sous scellés. En 2016, les services de l’État avaient saisi, dans les chais de la propriété située au coeur de l’appellation Margaux, 397 hectolitres pour une valeur estimée de 2,2 millions d’ deux cuves, des quantités importantes de sucre avaient été rajoutées pour augmenter la teneur en alcool des vins. Cette opération très encadrée est soumise à autorisation préfectorale, une autorisation que la préfecture n’avait pas accordée pour les cépages merlot en 2016. Château Giscours et son directeur avaient passé 33 Fraude dans les CHRAu restaurant, un tiers des vins figurant sur la carte présentent des anomalies ! Web Figaro Par Stéphanie ALEXANDRE Mis à jour le 28/06/2018 à 0926 Publié le 27/06/2018 à 1628Dans les cafés, hôtels et restaurants, le taux d’anomalie est de 36 % pour les vins de table et de 31 % pour les vins de pays, selon la Répression des protéger les consommateurs, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes DGCCRF met en place chaque année un programme de contrôle renforcé de la carte des vins. Au cours d’une inspection menée entre le 1er juin et le 15 septembre 2017, les agents de la DGCCRF ont constaté des pratiques commerciales trompeuses sur l’origine des vins. Ils ont relevé que la mention vin de France » alors qu’il s’agissait en réalité de vin de l’Union européenne UE. Les agents de la Répression des fraudes ont également noté que l’appellation rouge Merlot », blanc Sauvignon » ou rosé Cinsault » était indiquée sur des vins rouges, blancs ou rosés de l’ de la mention AB Agriculture biologique pour des vins non biologiques a également été relevée, tout comme le défaut d’information sur les allergènes et l’information trompeuse sur la nature de certains chiffres, les cartes des vins proposées les cafés, les hôtels et les restaurants présentaient un taux d’anomalie de 36,2 % pour les vins de table et 31 % pour les vins de France, les cartes des vins font toujours l’objet d’une vigilance particulière car la fraude dans ce domaine est très difficile à démasquer, à moins d’être un fin Fraude à l'étiquetage et chantage à l'emploi dans le Var. 34 Fraude à l'étiquetage et chantage à l'emploi dans le arrêt met en danger 300 familles la cave prête à se défendre jusqu'au boutMis à jour le 02/07/2018 à 0509 Publié le 02/07/2018 à 0509 La Cour de cassation a donné tort à la cave coopérative de Grimaud, qui a écoulé plus d'un million de bouteilles de vin avec des étiquettes non conformes à la réglementation en matière d'AOP L'affaire est allée jusqu'en cassation et pourrait encore être portée au niveau supranational. Dans un arrêt rendu le 4 avril, la chambre criminelle de la Haute juridiction, saisie sur pourvoi du ministère public, a cassé le jugement rendu deux ans plus tôt par le tribunal de proximité de Fréjus, qui avait relaxé la société Les Vignerons de Grimaud et Pascal Etienne, président, poursuivis pour mise en circulation de vin sans étiquetage a donc été renvoyée devant le tribunal de police de Toulon, qui devra à son tour statuer sur l'affaire, probablement en suivant l'interprétation de la Cour de géographique plus petiteIl est reproché à la cave coopérative, et à son directeur, d'avoir mis en circulation 1 153 128 bouteilles de vin portant les étiquettes Cuvée du golfe de Saint-Tropez » et Port Grimaud », en contravention avec l'article 5 du décret du 4 mai 2012 relatif à l'étiquetage et à la traçabilité des produits effet, pour la Cour de cassation, la réglementation en matière d'AOP Appellations d'origine protégée, interdit de mentionner sur les bouteilles le nom d'une unité géographique plus petite que la zone qui est à la base de l'appellation d'origine l'espèce, l'inscription sur les étiquettes des mentions Cuvée du Golfe de Saint-Tropez » et Port-Grimaud », unités géographiques plus petites que l'AOP Côtes de Provence », contrevenait à ce 35 Francisation de vins rosés articles de journaux consultés ne donnent pas de détails sur la fraude, si cette fraude est réelle ou si il ne s'agit que de tentatives de tromperie drapeau français, mention facultative et tout à fait légale "mis en bouteille en France", etc.Si le consommateur est dupe c'est qu'il ne sait pas, ou ne veut pas, lire les étiquettes. Le client qui achète du vin rosé à bas prix se contrefout de l'origine du vin et il a bien raison. Il n'y a aucune raison que le vin rosé espagnol soit plus mauvais ou plus "trafiqué" que le vin rosé producteurs français ne devraient pas oublier que la balance commerciale vinicole française est excédentaire. Leurs représentants syndicaux devraient mettre la pédale douce. Que se passerait il si des pays importateurs de vins français fermaient leurs frontières ? Non, le rosé espagnol n’est pas l’arnaque du siècle»Thomas Deslogis — 10 juillet 2018 à 14h09 — mis à jour le 10 juillet 2018 à 14h10 Lundi, le quotidien Le Parisien/Aujourd'hui en France s'émouvait d'un trafic de rosé du vin espagnol était vendu sous étiquette française. Le pinard ibère est-il forcément de la piquette? Spoiler drame gaulois. On a osé toucher au plus précieux de nos patrimoines le vin, le vrai, le français. Le Parisien/Aujourd'hui en France en a fait sa une lundi 9 juillet L’incroyable fraude au rosé». Le quotidien y raconte comment la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes DGCCRF a constaté une fraude massive touchant plus de 10 millions de bouteilles. L’escroquerie est simple on vend un rosé espagnol sous étiquette être plus précis, il faudrait dire que l’on fit passer du petit rosé espagnol à bas prix pour du petit rosé français à bas prix. L'ibère étant moins cher, principalement parce que la situation économique de l’Espagne n’est pas celle de la France. En bref, on échange un mauvais vin par un autre mauvais vin n'y est pour rienIl serait donc judicieux de ne pas se tromper d’ennemi. Si les médias se scandalisaient en boucle, lundi après le scoop du Parisien sur cette arnaque du siècle», comme le titre un brin outrancier le quotidien français, le problème n’est pas le vin espagnol. Même si ce vin espagnol» ramené à sa nature ontologique, fut considéré comme le mauvais élève dans les commentaires, tout au long de la journée. Une piquette reste une piquette, quelle que soit son origine, et on trouve des grands vins un peu est bon de rappeler que les seuls vrais coupables de cette histoire sont les importateurs français, ceux qui nous ont trompés sur l’origine d’un produit, et que l’Espagne est un producteur de vin plus que respectable puisque la péninsule est le plus grand vignoble du monde depuis 2013 hectares cultivés en 2016 contre en France.Pour les Espagnols non plus il n’y pas que la taille qui compte. Leurs vins rouges, notamment l’appellation d’origine contrôlé Rioja, est de plus en plus apprécié par les spécialistes. De même pour le blanc, dont l'AOC Rueda, proche de nos sauvignons, est l’assurance d'une qualité le rosé, le méchant rosé espagnol, n’est pas en reste non plus. Certes, le rosado» de piètre qualité vendu en masse pour des prix défiant toute concurrence abonde le marché, mais c’est aussi à cela que tient une économie aussi imposante, et les Français ne sont d’ailleurs pas les derniers à faire de bijoux à découvrirÀ côté de ces rosés de basse qualité, on en trouve d'excellente qualité en Espagne aussi. Ceux issus de l’appellation Rioja font par exemple leurs preuves d’une années à l’autre. En témoigne l’original Marqués de Murrieta Primer Rosé 2016 aux arômes de céréales et dont la production fut limitée à bouteilles, noté 94 sur 100 par la très respectée revue gastronomique un bon rosé ibérique, on conseille aussi d’aller vers la région de Navarre. Il suffit de seulement dix euros pour s'offrir un Chivite Las Fincas, un rosé gastronomique particulièrement apprécié des connaisseurs et élaboré par le grand caviste Julián Chivite et le non moins grand chef Juan Mari pourrait vous parler de la célèbre élégance du Flor de Muga, Rioja fait à partir de grenaches vieilles de 70 ans. Ou du catalan Jean Leon 3055, provenant de vignes plantées à 600 mètres d’altitude et dont le drôle de nom ramène à l’histoire personnelle du vigneron, espagnol qui a vécu clandestinement aux États-Unis, d’abord en tant que chauffeur de taxi, immatriculé 3055».La liste, évidemment, est longue. Comme celle des mauvais rosés, français ou espagnols. Cette histoire de fraude, à imputer aux Français, il est toujours bon de le rappeler, ne doit définitivement pas nous pousser à boycotter la très dense culture du vin qui sévit de l’autre côté des devrait même nous inciter à la découverte, histoire de redorer le blason de vignerons d’exceptions dont la finesse des productions rosées a de quoi faire pâlir leur plus proche Fraude sur les vins rosés le décryptage de Rayon Boissons [ 13 Juillet 2018 Vin d’Espagne transformé en vin de France ou en IGP, étiquetage trompeur, mauvaise présentation des bouteilles en linéaires… Rayon Boissons, qui s’est procuré le rapport de la DGGCRF, revient sur le scandale des rosés qui agite la le début de la semaine et la publication de l’enquête de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes DGCCRF au sujet des vins rosés, la presse grand public n’y va pas avec le dos de la cuillère pour tancer la filière vitivinicole. Pour y voir plus clair, Rayon Boissons a épluché le rapport de la DGCCRF et contacté ses représentants. Décryptage.. Pourquoi cette enquête ?Dans un contexte de concurrence très fort entre les vins français et les vins espagnols, de nombreuses alertes dénonçant des fraudes sur l’origine sont remontées auprès de la DGCCRF. Laquelle a d’abord enquêté en 2016 auprès des importateurs avant d’étendre son action à l’ensemble de la filière, y compris la distribution.. Fraudes sur l’origineC’est évidemment le fait le plus grave. La DGCCRF a contrôlé les principaux importateurs pour s’assurer que les vins espagnols étaient vendus avec cette origine. Très majoritairement, les mentions Vin d’Espagne » ou Vin de la communauté européenne » se trouvaient sur les d’après nos échanges avec la DGCCRF, quatre producteur-négociants ont francisé les vins. C’est à dire qu’ils ont changé l’origine du vin d’Espagne en vin de France », voire en IGP. Ces quatre opérateurs l’ont réalisé sur des quantités allant de 2 000 hl à 34 500 hl. Le tout pour un volume global de 70 000 hl, d’où les 10 millions de bouteilles repris par la presse.. Etiquetage trompeurC’est le second volet de l’enquête dont l’objectif est de s’assurer que l’étiquette n’a pas vocation à faire croire que les vins ont été produits en France alors que ce n’est pas le cas. Plusieurs exemples de non-conformité ont été relevés dont les deux principaux sont visibilité insuffisante de l’origine et pratique commerciale trompeuse. Dans ce dernier cas, une fleur de lys, une cocarde française ou la mention Produced in France » sont des éléments que la Répression des Fraudes a jugé illégaux. D’après nos informations auprès de la DGCCRF, les volumes concernés sont bien moins importants que ceux dont l’origine a été changée.. Présentation des vins en linéairesPlus que l’implantation des vins en rayons, c’est surtout les informations autour des bouteilles que la DGCCRF a contrôlées. Un balisage vin de pays » qui abrite des vins d’Espagne n’est ainsi pas conforme. De même, les étiquettes prix ont été passées au crible. Nombre d’entre elles indiquaient VDF » ou IGP Oc » alors que le vin vient d’Espagne. C’était plus fréquent pour les marques qui ont changé d’origine au cours de ces derniers mois. Dans ces cas, la DGCCRF a surtout exigé une actualisation et une mise en conformité des informations.. ConclusionLa fraude de grande ampleur évoquée par la presse est bien réelle. L’équivalent de 10 millions de cols dont l’origine a été modifiée, c’est un volume conséquent, quand bien même seuls quatre opérateurs en sont responsables. Ces fraudes font d’ailleurs l’objet de procédures pénales pour tromperie, pratique commerciale trompeuse, tromperie en bande organisée et usurpation de signes de qualité ». Les peines encourues vont de 2 ans de prison à 300 000 € d’ 36 Hardy RodenstockRetour sur la plus grosse escroquerie qui a frappé le monde du vin5 septembre 2018Jacob Hemptinneeditor expressLe vin est bien souvent au cœur de grosses arnaques et escroqueries représentant des milliers d'euros. Voici la plus célèbre. Le 5 décembre 1985 à Londres se déroule une vente aux enchères organisée par Christie's. Une vente historique puisqu'une bouteille de Bordeaux estampillée Château Lafitte de 1787 trouvera preneur contre la somme record de dollars, soit un peu plus de euros. L'heureux acheteur n'était autre que Malcolm Forbes, le célèbre éditeur et propriétaire du magazine portant son fameuse bouteille avec une particularité elle avait appartenu à l'ancien président des États-Unis Thomas Jefferson, l'homme qui a écrit la Déclaration d'indépendance américaine. Évidemment, une telle somme déboursée pour une bouteille de vin cela ne passe pas inaperçu et cela avait provoqué un joli scandale. Malcolm Forbes, lui, avait répliqué "Acheter un morceau d'histoire coûte de l'argent."Sauf que, le problème, c'est que l'on est même pas sûr qu'il s'agisse d'un morceau d'histoire. En effet, il impossible de prouver que cette fameuse bouteille ait appartenu à l'ancien président américain. Selon les notes de l'ex-président, il aurait acheté la bouteille à l'époque où il était ambassadeur en France. On le connaissait amateur de vin mais impossible de prouver que la bouteille à dollars lui appartenait. D'ailleurs la fondation Thomas Jefferson n'a jamais pu confirmer que la bouteille avait appartenu au président. Hardy RodenstockDerrière ce mystère se trouve Hardy Rodenstock, un ancien manager de stars allemand reconverti en marchand de vin. En 1985, il dit posséder plusieurs vieilles bouteilles ayant appartenu à Thomas Jefferson. Cependant, il refuse de dire par quel intermédiaire il en a fait l'acquisition. Il se contente de dire qu'il les a trouvées derrière un mur dans une cave de Paris. Dans un lieu qu'il tient secret évidemment. Beaucoup ont alors exprimé leur scepticisme mais un des grandes pontes du vin, Micheal Broadbent qui est pourtant responsable de la distribution du diplôme des Maîtres des vins, y croyait dur comme fer. En 2002, il déclarait pour le New York Times "Je reconnais certains vins à la première gorgée et même souvent avant de les goûter, quand ils coulent dans mon verre, au moment du nez. Je doute m'être jamais trompé sur un Mouton 1945 ou un Mas Daumas Gassac 1982." Il a donc réussi à écouler trois bouteilles dont celle que Malcolm Forbes garde encore précieusement dans sa cave. Les autres se sont retrouvées dans les mains de milliardaires et industriels comme William Koch par exemple. Mais en 2005, Koch se rend compte que Thomas Jefferson notait précisément tous ses achats en vin et ces bouteilles n'apparaissaient nulle part. Il engage donc quelques enquêteurs pour en savoir plus. Il s'avère que les initiales inscrites sur les bouteilles sont toutes fausses et gravées à la machine. PoursuiteSuite à ces découvertes, William Koch poursuit Rodenstock en justice. Mais dans cette affaire, un autre homme est impliqué Michael Broadbent qui s'est longtemps porté garant de Hardy Rodenstock. Dans cette entreprise, il avait ignoré les avis sceptiques de la fondation de Thomas Jefferson. Quoiqu'il en soit, il était convaincu de l'authenticité des bouteilles et Benjamin Wallace, l'auteur du livre The Billionaire's Vinegar qui revient sur cette affaire, est persuadé que Broadbent était sincère. Le bougre espérait bien finir sa majestueuse carrière en vendant des bouteilles ayant appartenu à un président américain. Existe-t-il un meilleur jubilé pour un commissaire priseur spécialiste en vin? Lui explique qu'il s'est fait avoir en ayant été invité à de multiples reprises par Rodenstock à des dégustations et présentations de vins anciens. Broadbent rédigeait alors des notes sur les pinards qu'il avait dégustés. Le spécialiste n'aurait pas risqué de détruire sa réputation en mettant aux enchères de fausses bouteilles. Il s'est tout simplement fait avoir par un escroc qui, d'ailleurs, utilisait un nom d'emprunt. En effet, Hardy Rodenstock s'appelle en fait Meinhard collectiveMichael Broadbent n'est pas le seul à s'être fait avoir par ce fameux Hardy Rodenstock. Lors de ses fameuses dégustations, l'escroc a floué des dizaines de personnalités importantes du monde du vin comme Robert Parker, le spécialiste américain de vin reconnu dans le monde entier. Pourtant, des signes auraient du leur mettre la puce à l'oreille. Par exemple, Rodenstock insistait pour récupérer les bouteilles vides et refusait catégoriquement de montrer les bouchons à ses invités. C'est d'ailleurs extrêmement surprenant que de tels spécialistes n'aient rien vu venir. En tout cas, Rodenstock était très fort dans ce qu'il faisait puisque Robert Parker avait attribué la note de 100 la note maximale pour un supposé Château Pétrus de 1921 en magnum. Encore une fois, Château Pétrus avait émis des doutes sur l'authenticité de la bouteille. Qu'importe pour le spécialiste le vin était "merveilleux" et que s'il était faux, Rodenstock était sans doute le plus talentueux des faussaires. Cela prouve que les plus éminents critiques de vins ne sont pas infaillibles mais aussi que la fraude en vin est extrêmement difficile à déceler. En effet, contrairement à l'art, le vin dispose de nombreux originaux et les plus vieux exemplaires sont rarement embouteillés et étiquetés de la même façon. Par exemple, les Petrus ont longtemps été vendus en tonneaux et les marchands les embouteillaient et les conditionnaient eux-mêmes. De plus, il est presque impossible de déterminer l'origine et la provenance d'une bouteille puisque la documentation à ce sujet est quasiment inexistante. De plus, un même vin peut évoluer différemment en fonction de sa bouteille et son évaluation est fondamentalement subjective. Or pour les vins qui concernent cette affaire, très peu de personnes les avaient goûtés auparavant. Donc, difficile d'avoir deux avis pour les confronter. La fin de l'histoire?Au final, comment s'est terminée cette histoire? Koch a fait le maximum pour trainer Rodenstock devant un juge mais celui-ci a systématique refusé de participer au procès en expliquant qu'en tant qu'Allemand, la justice américaine n'avait aucun pouvoir sur lui. Rodenstock a donc été jugé par défaut. Finalement, il s'en sortira indemne, sans débourser le moindre euro. Finalement, on ne connaitra jamais vraiment le fin de mot de cette affaire puisqu'en mai 2018, le fameux Hardy Rodenstock a rendu son dernier souffle. Quoi qu'il en soit, Benjain Wallace est longuement revenu sur cette affaire dans son livre The Billionaire's Vinegar et quelques passages sont assez frappants. L'auteur explique que des analyses ont été effectués sur des vins vendus par Rodenstock. Ils dataient en fait des années 60, on est bien loin de vin datant du 19ème siècle comme le prétendu faussaire l'affirmait. Le principal intéressé a toujours refusé de s'exprimer à ce sujet et il n'est plus en état de le faire désormais. Ce mystère en restera un à jamais et des centaines de bouteilles de vins frauduleuses resteront à jamais une énigme pour les amateurs de vin. Source 37 Dérèglementation capsules représentatives de droits CRD et déclaration de récolte DR facultative sur les bouteilles de vinUn risque accru de fraudes ?Publié le 17/09/2018 À partir du 1er juin 2019, la Marianne ou capsule représentative des droits CRD, qui atteste que le producteur s’est acquitté des droits sur l’alcool, ne sera plus obligatoire sur les bouteilles de vin. Les conséquences pour les consommateurs. Amateurs de raretés, gardez précieusement les jolies Marianne » qui coiffent vos bouteilles de vin ou d’alcool elles vont peut-être devenir collectors ! Créée en 1960, la capsule représentative des droits, ou CRD, cessera d’être obligatoire à compter du 1er juin 2019. Attestant que les droits d’accise ont bien été acquittés pour ce contenant, elle permettait la circulation des vins en bouteilles ou en cubi » jusqu’à 3 litres sur le territoire français, en évitant le recours aux documents d’accompagnement légaux. Devenus dématérialisés, ceux-ci restent obligatoires tout comme les droits d’accise, acquittés par les metteurs en bouteille récoltants, négociants ou entrepositaires. Simplement, en raison du traitement informatique des déclarations, la preuve sur la bouteille n’est plus jugée nécessaire par l’administration. C’est tout bénéfice pour les maisons de négoce qui souhaitaient mettre fin à l’obligation d’avoir deux chaînes d’embouteillage l’une pour les vins vendus en France, l’autre pour ceux destinés à l’export et qui ne sont donc pas soumis aux droits d’accise. Produire des capsules neutres pour toutes les bouteilles, c’est plus simple pour nous, a expliqué à l’AFP le président de l’appellation Saint-Émilion, Jean-François Gaillard. Aujourd’hui, toutes nos entrées sont tenues informatiquement. On déclare nos ventes, nos volumes sont tracés… » Pour les particuliers qui transporteront du vin sans Marianne, peu de changement, une facture en bonne et due forme, et acquittée, fera office de preuve en cas de contrôle attention, un ticket de caisse ne sera pas suffisant !. Gare toutefois à ne pas dépasser les seuils au-delà desquels les documents d’accompagnement deviennent de professionnels, dira-t-on. En fait, pas seulement. Car sur la couronne de la capsule figurent des informations précieuses pour le consommateur, en particulier le numéro du département de l’embouteilleur et la mention de son statut. La lettre R ou récoltant » indique que le vigneron a lui-même mis en bouteille son vin, produit à partir de raisins provenant de son propre domaine. La lettre E ou entrepositaire » indique que le vin a été conditionné par une entreprise pratiquant uniquement le commerce de vrac et la mise en marché. La lettre N ou négociant » indique une activité de négoce basée sur l’achat de raisins, de moût ou de vins, élaborés, assemblés, élevés et mis sur le marché sous sa propre étiquette, par le négociant. C’est le cas des grandes maisons de Bourgogne qui cumulent souvent toutes ces activités, conjointement avec l’exploitation de leur propre domaine prestigieux, les obligeant à gérer deux types de capsules. Une différenciation qui n’a rien de péjoratif pour le négoce dont les produits peuvent être de grande qualité et justifier une renommée parfois internationale ! L’ambiguïté, c’est que sous couvert du négoce se cachent également des transactions en très gros volumes destinées à fournir le marché d’entrée de gamme de la grande distribution. C’est aussi le lieu de pratiques obscures et de nombreuses fraudes qui défraient régulièrement la chronique judiciaire. L’été dernier, les résultats d’une enquête de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes DGCCRF ont ainsi révélé que 70 000 hectolitres de vins rosés espagnols soit l’équivalent de 10 millions de bouteilles ! avaient été francisés, ou bien vendus sous un packaging ou un merchandising pouvant prêter à confusion sur l’origine des 3 lettres faisant référence au statut de l' dérives regrettables restent l’apanage de gros acteurs de la filière et la présence d’une Marianne sur les bouteilles n’y aurait pas changé grand-chose. Mais il est curieux de constater que sa disparition intervient alors que la frontière entre les différentes activités tend à s’estomper même chez des acteurs beaucoup plus modestes. De plus en plus de vignerons recourent à une activité de négoce en achetant par exemple du raisin ou des moûts pour se garantir contre les aléas climatiques et maintenir leur production ou tout simplement pour booster le développement économique de leur entreprise. Rien de répréhensible, bien sûr, à condition que les étiquettes affichent clairement la différence. Si ce n’est pas le cas, un nom prestigieux peut alors servir d’ombrelle à des produits qui ont peu de rapport avec les vins de ce domaine. Une pratique pas si rare dans une filière où l’on sait parfaitement jouer sur les homonymies au détriment des consommateurs peu avertis. La Marianne et ses mentions N ou R sur la capsule permettent au moins de lever les ambiguïtés et d’éviter le mélange des genres. Un garde-fou en quelque sorte !Sous couvert de simplification administrative, les douanes n’auraient-elles pas jeté le bébé avec l’eau du bain ? En tout cas, la mesure est loin de faire l’unanimité au sein de la filière. En prenant cette décision, l’État va affaiblir le dispositif historique qui avait été mis en place il y a plusieurs décennies pour protéger la viticulture contre la fraude et les contrefaçons. Qui garantira demain au consommateur qu’un vin revendiquant le nom d’une appellation d’origine est bien issu de cette région ? […] Même si la Marianne n’est évidemment pas l’arme absolue contre la fraude, c’est quand même un garde-fou », s’inquiète le Syndicat des bourgognes dans un communiqué. Et de pointer la diminution importante des effectifs des douanes depuis plusieurs années. La baisse des contrôles induite par la baisse des effectifs et la baisse des garanties proposées par cette "simplification" sont un cocktail sinon explosif, du moins risqué », conclut le Syndicat des bourgognes qui préconise, en l’absence d’alternative crédible, le maintien de l’utilisation par les viticulteurs de la Marianne et conseille aux consommateurs de continuer à acheter des vins dûment coiffés de son effigie car elle leur apporte une garantie de aussiNotre dossier consacré au savoir sur les capsules de vin Lors de l’achat d’une bouteille de vin, on ne prête généralement pas beaucoup d’attention à la capsule qui recouvre le bouchon. Dommage, car ce timbre officiel, attestant que les droits sur l’alcool ont bien été acquittés, recèle de précieuses informations sur l’origine et le contenu de la bouteille. Apprenez à les jeu des couleurs La réglementation impose 7 couleurs normalisées pour les capsules en fonction du type d’alcool contenu Vert pour les vins tranquilles ou mousseux à appellation d’origine protégée AOP et pour les vins doux naturels AOP. Bleu pour tous les autres vins vins de table et vins de pays. Rouge lie de vin depuis 2011, cette couleur peut remplacer indifféremment les couleurs verte et bleue, sauf pour les champagnes et pour les boissons fiscalement associées au vin. Orange pour les vins de liqueur, les vins spéciaux et les autres produits intermédiaires qui bénéficient d’une AOP. Gris pour les autres alcools intermédiaires comme les ratafias. Jaune d’or pour le cognac et l’armagnac. Blanc pour tous les autres alcools. Des chiffres et des lettres Outre l’indication de la contenance, plusieurs indications réglementaires figurent sur la couronne autour de la Marianne par exemple 83 R 036. Le premier chiffre indique le numéro du département du siège de l’embouteilleur. La lettre qui suit, son statut il peut être récoltant R ;négociant N ;ou entrepositaire agréé E.Enfin, le dernier chiffre 036 correspond au numéro administratif d’agrément de l’embouteilleur ou du répartiteur de capsules collectives. Sursimplification administrativeAprès 2022, l’obligation de déclaration de récolte en suspens Pour les intimes de la téléprocédure douanière, la déclaration de récolte répond à l'acronyme DR. - crédit photo Alexandre Abellan VitisphereJouant sur deux tableaux, le gouvernement souhaite mettre en application la réglementation européenne qui lève l’obligation de déclarer annuellement sa production au casier viticole, tout en laissant à la filière le soin de trouver de nouvelles modalités de contrôles… et d’ la chèvre et le chou est un exercice politique particulièrement périlleux lorsqu’il s’agit de le retranscrire dans la loi. Mais la logique du en même temps » cher au président de la République semble bien maîtrisée par son gouvernement, qui en a fait l’éclatante démonstration lors du retour, ce 13 septembre, à l’Assemblée Nationale du projet de loi pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole. Alors que les vendanges font l’actualité du vignoble français, le texte actuel introduit une nouveauté de taille à partir premier janvier 2022, la déclaration de récolte devient facultative dans une logique de simplification administrative, mais le maintien de son obligation reste envisageable dans une logique de LIRE AUSSIDéclarations de vendanges et de stocksSimplification administrative ?C’est en substance le sens de l’amendement 954 déposé à la rentrée par le gouvernement pour modifier l’article 407 du Code Général des Impôts, qui retoque l’article 11 nonies F ajouté par le Sénat à l'article L. 644-6 du Code Rural en juin dernier. Là où les sénateurs souhaitaient simplement assurer une traçabilité des produits vitivinicoles [en tenant] les personnes physiques ou morales récoltant des raisins de cuve de faire une déclaration de récolte aux autorités compétentes pour la campagne viticole au cours de laquelle la récolte a eu lieu », les ministres se mettent subtilement en conformité avec le règlement européen n° 436/2009, ce qui rendrait facultative la déclaration de récolte après le 31 décembre 2021."Traçabilité des vins"Malgré sa subtilité, l'amendement gouvernemental est combattu par un trio de députés viticoles*. Souhaitant rétablir l'article validé par le Sénat, ces élus du vignoble estiment que la déclaration de récolte des raisins est un outil indispensable pour la traçabilité des vins AOP [qui] permet d’effectuer des contrôles efficaces et performants, d’aller vérifier la traçabilité des vins en cas de suspicion. Une suppression de la déclaration de récolte entraînerait un transfert de la maîtrise du cahier des charges des AOP de l’amont vers l’aval. »La déclaration annuelle de vendanges au Casier viticole informatisé CVI permettant de suivre pour chaque propriété la quantité, la superficie en production, la destination et, le cas échéant, la nature des produits vendus à un vinificateur ou livrés à une cave coopérative », comme le rappellent les Douanes sur leur soutenir un amendement attaqué par le vignoble, le gouvernement estime pourtant œuvrer pour l’obligation de déclaration de récolte conformément à la volonté des sénateurs et des professionnels de la filière viticole ». S’appuyant sur des arguments juridiques précis, le gouvernement précisant que l’amendement du Sénat est inopérant, notamment parce qu’il ne permet pas d’habiliter les agents des douanes à réaliser les contrôles y afférent, et ne prévoit pas de sanction en cas de non-respect » et parce que le Code Rural [renvoie] directement à la déclaration de récolte mentionnée à l’article 407 du Code Général des impôts ».Pour que la déclaration de récolte soit bien opérante, le gouvernement le consolide donc avec son amendement. Mais de manière temporaire, le gouvernement agissant conformément [à ses] orientations en faveur de la simplification des formalités administratives et en cohérence avec la possibilité offerte par la réglementation européenne » de rendre la déclaration de récolte facultative. Le délai de 2022 est ainsi présenté comme une période transitoire [qui] permettra aux professionnels d’adapter leurs procédures de contrôle, et de mettre en cohérence les dispositions du Code Rural se fondant sur la déclaration de récolte ». Ménager la chèvre administrative et le chou viticole demande décidément de la dextérité.* Il s’agit des députés Lise Magnier et Charles de Courson pour la Marne, Antoine Herth pour le Une fausse bonne idée de rendre les capsules "Marianne" facultatives ? Le caractère obligatoire de la capsule représentative de droits CRD sur les bouteilles de vin sera supprimé à compter du 1er juin 2019, suite à l’arrêté du 12 juin, s’est félicité les Douanes le 19 juin. L’administration met en avant une simplification. Si la profession réclame à cor et à cri moins de contraintes administratives, pas sûr pour autant qu’ici, les Douanes aient réussi leur coup… Une capsule permet aussi de savoir s’il s’agit d’une appellation d’origine contrôlée si la capsule est de couleur verte. Le consommateur peut même vérifier s’il s’agit d’un vin de récoltant ou pas. La CRD est la Marianne » apposée sur la coiffe d’une bouteille de vin. Sa présence sur la bouteille atteste le paiement des accises fiscales en France et vaut document d’accompagnement pour la circulation des bouteilles de vins. La CRD est obligatoire depuis 1960 pour les bouteilles et récipients de vin de trois litres au plus, pour lesquels les droits ont été acquittés. L’arrêté qui vient d’être signé le 12 juin supprime ce caractère obligatoire à compter du 1er juin 2019. Cette simplification administrative est l’aboutissement d’une phase de consultation des professionnels de la filière engagée par la douane en juin 2017 », explique l’administration. Et de vite rajouter que néanmoins, les bouteilles de vin devront donc circuler avec un document d’accompagnement ! Les opérateurs de la filière viticole qui embouteillent du vin auront donc désormais le choix de continuer d’apposer la CRD ou d'utiliser un des autres titres de mouvement assurant la traçabilité du produit. Perte de garanties pour les clients Ce qui n’a pas manqué de faire réagir le syndicat des Bourgognes qui écarte tout de suite le procès d’intention d’avoir une activité de répartiteur de capsules. Ce n’est pas le sujet de fond. Nous n’en dépendons pas financièrement pour fonctionner. Nous proposons un service aux viticulteurs pour leur simplifier leur activité. Nous alertons juste sur le risque en terme de protection des appellations AOC et en terme de garantie des produits pour les consommateurs », débute Guillaume Willette, directeur de l’ODG Bourgogne. Pour le Syndicat d’appellation socle de la Bourgogne, cette décision de supprimer le caractère obligatoire de la Marianne risque d’affaiblir le système de contrôle des vins d’appellation et rendre plus facile les fraudes et les contrefaçons ». En effet, les responsables des vins AOC bourgognes ont du mal à imaginer comment les consommateurs vont pouvoir se repérer demain s’il n’y a plus de système unique. Si tous les consommateurs de vins ne savent pas forcément parfaitement le rôle fiscal et anti-fraude des capsules, elle était néanmoins pour eux une garantie par l’Etat français de la véracité du produit qu’ils achètent ». Une perte de repère qui va déstabiliser les clients et les consommateurs. Sans Marianne, il est quand même plus difficile, pour le consommateur et pour les autorités, d’identifier une bouteille non légitime. Même si la Marianne n’est évidemment pas l’arme absolue contre la fraude, c’est quand même un garde-fou », souligne le Syndicat des Bourgognes. Hausse des fraudes ? Sans capsule obligatoire, les fraudeurs seront moins embêtés », craint le syndicat des Bourgognes qui sait que cela peut entrainer plus d’affaires judiciaires et médiatiques et donc donner une mauvaise image à tous les producteurs » d’une région. La valeur d’une origine reposant principalement sur la confiance dans le produit. L’État tente bien de déminer ce point en assurant que les Douanes seront pleinement mobilisés pour contrôler le respect de la réglementation assurant la traçabilité des produits viticoles et lutter contre les fraudes ». Malgré cette affichage » d’un Etat garant des contrôles et de la loi, le Syndicat des Bourgogne rappelle une tendance actuelle il n’a échappé à personne que les effectifs des Douanes sont en baisse importante depuis plusieurs années et que la politique suivie par l’actuelle majorité Gouvernementale, NDLR ne va pas changer cette tendance ». Si tout le monde en a conscience, les potentiels fraudeurs aussi… Baisse des contrôles et baisse des garanties proposée par cette soi-disant simplification » sont donc un cocktail sinon explosif, du moins risqué », jugent les producteurs de vins bourgognes. En conséquence, le Syndicat des Bourgognes préconise, en l’absence d’alternative crédible, le maintien de l’utilisation par les viticulteurs de la Marianne et conseille aux consommateurs français de continuer à acheter des vins avec une Marianne ». L’avenir le dira… Simplification, export… vraiment ? Cette nouvelle mesure de simplification pour les entreprises permettra aux opérateurs de la filière viticole de réaliser des gains de compétitivité et gagner de nouveaux marchés à l'export », estiment également les Douanes. C’est aller un peu vite en besogne et oublier les raisons qui avaient conduit à rendre obligatoire les capsules. D’abord, sur le volet simplification, si l’apposition de la Marianne devient optionnelle à partir du 1er juin 2019, les entreprises ne sont pas pour autant dispensées de leurs autres obligations. Les entreprises commercialisant des vins pour leurs ventes en France, sans utiliser de Marianne CRD comme actuellement, devront établir un document simplifié d’accompagnement DSA. Dès lors qu’un vigneron vend aux particuliers, cela va vite devenir ingérable avec un exemplaire pour le fournisseur, un exemplaire pour le destinataire, et le retour du formulaire du destinataire au fournisseur ! Je vois mal un client renvoyer un exemplaire ou avoir autant de documents. Même pour des professionnels - comme des restaurateurs ou cavistes - avec leurs multiples petites commandes ». Il faut savoir qu’outre son volet fiscal qui lui, ne change pas, la CRD avait été mise en place pour simplifier les démarches administratives des viticulteurs. Elle évite donc déjà au viticulteur d’établir un document administratif à chaque vente de bouteille. Donc sous couvert de simplification, on rend la simplification initiale facultative », ne comprend pas le Syndicat des Bourgognes. Illogique presque ! Et en matière d’export, les Mariannes CRD ne sont obligatoires qu’en France. Cela ne va rien faciliter pour l’export », coupe court Guillaume Willette. Une fausse simplification » et un faux gain de compétitivité ». La filière n’avait vraiment pas besoin de cela… Cédric Michelin Le 23 Juin 2018 Source 38 Fraude fiscale Un ancien négociant en vin a comparu, ce 20 décembre, devant le tribunal correctionnel d’Auxerre. Il lui est reproché des faits de fraude fiscale », commis à Ligny-le-Châtel, de début 2009 à fin 2011. Le Trésor public lui réclame environ euros. Selon l’administration fiscale, le prévenu, ancien dirigeant d’une entreprise de négoce en vin, aurait minoré les résultats annuels de sa société afin de payer moins d’impôts sur les sociétés. Cette minoration de la base imposable » s’élève à plus d’1 million d'euros, précise le président du tribunal, en rapportant ce qui figure à la procédure. La fraude reprochée est d’avoir joué sur le résultat de son entreprise en augmentant ses charges. En faisant comptabiliser des charges imaginaires. Des achats inexistants de vins », explicite la représentante du ministère public. Un voyage aux Antilles pour la famille du prévenu qui se transforme en voyage professionnel à un congrès Parmi la longue liste de montages financiers et autres mécanismes frauduleux apparaît un voyage aux Antilles pour la famille du prévenu qui, pour la comptabilité, se transforme en voyage professionnel à un congrès à Hong-Kong », détaille le ministère public. Selon le président, qui se réfère à l’enquête Une gérante d’agence de voyages a dit aux gendarmes que le prévenu lui avait demandé de modifier les factures. » Huit mois d’emprisonnement requis L’avocat de la défense souligne que depuis que son entreprise a été liquidée, en novembre 2015 », son client, placé sous contrôle judiciaire, n’a pu se procurer les documents comptables nécessaires à préparer sa défense. Depuis, personne n’a interrogé le liquidateur pour avoir un document comptable ! », déplore-t-il. Il n’y a pas de volonté frauduleuse dans ce dossier », assure-t-il enfin. Le ministère public a requis huit mois d’emprisonnement assortis d’un sursis simple et € d’amende. Le jugement a été mis en délibéré au 17 janvier 2019. Source 39 Fraude en Italie Une enquête menée sur l’ensemble du territoire italien a conduit les carabiniers à saisir 5 millions de litres de vins frauduleux. Leurs inspections ont révélé de nombreux manquements en termes de méthodes de production, d’hygiène et de succès des vins italiens, en particulier du prosecco, fait-il perdre la tête des producteurs ? La brigade antistupéfiants et de protection de la santé des carabiniers NAS a annoncé avoir saisi 5 millions de litres de vin frauduleux après 871 inspections menées entre septembre et novembre 2018 dans tout le pays. 20 % de leurs visites dans des domaines viticoles ont permis de soulever de graves irrégularités » non-respect des règles d’hygiène, manque de traçabilité, etc. L'un des phénomènes les plus préoccupants est celui de l'utilisation de substances interdites dans la fabrication du vin, à commencer par l'ajout de sucre au moût dans le but d'augmenter la teneur en alcool », a expliqué le commandement des carabiniers. Les interventions nous ont permis d'identifier 29 entreprises ayant exercé leurs activités dans des conditions de graves déficiences structurelles et sanitaires », ont détaillé les autorités, ce qui a entraîné leur suspension. 14 entreprises ont été renvoyées devant la justice et 162 sanctionnées. 245 amendes administratives ont été prononcées. Dans la région de Trévise, où est produit le célèbre prosecco, les carabiniers ont découvert d'importantes quantités de moût non enregistrées dont la provenance était inconnue. Ils y ont saisi 69 000 litres de moût, 73 000 tonnes de raisins et 743 000 litres de prosecco sur le point d’être étiqueté DOCG » Dénomination d'origine contrôlée et garantie ou DOC » Appellation d’origine contrôlée, l’équivalent italien des AOC appellation d’origine contrôlée. Trois producteurs de prosecco ont été condamnés pour avoir rajouté du sucre et d'autres additifs interdits dans leurs vins. Ces pratiques, en particulier l’utilisation de raisins d’origine inconnue, peuvent s’expliquer par l’explosion de la demande en prosecco, qui a pris les producteurs par surprise. Avec des exportations en hausse de 75 % en 15 ans et une production de 600 millions de bouteilles en 2018 le double de la Champagne sur la même période, le prosecco est devenu l’un des vins mousseux les plus populaires au monde. Cette augmentation des ventes, cumulée à une ou deux années de vendanges moins abondantes, ont mis les stocks sous pression pendant plusieurs années », décrypte un connaisseur du secteur. Outre cette tentation de frauder, l’augmentation de la production a un fort impact écologique, selon une étude italienne publiée sur le site de prépublication scientifique bioRxiv. Des chercheurs de l’université de Padoue ont estimé que la zone d’appellation DOCG 215 km² où sont produites 100 millions de bouteilles de prosecco par an perd chaque année près de 550 000 tonnes de collines. Ils observent que les traditionnelles cultures en terrasse ont laissé place à des vignes plantées directement en pente, pour faciliter la mécanisation. Associée à une disparition des haies et à une baisse du couvert végétal, cette évolution entraîne une fragilisation des sols, lessivés par la pluie. Source Morgan Bourven - Que Choisir 02/2019 40 L'optimisation fiscale de Pierre Castel 41 Le BRANDY FRANçAIS Le brandy français touché par une fraude internationale de grande ampleur ? Frédéric Sergeur Publié le 15/07/2019 Des maisons de cognac françaises, qui produisent également du brandy, auraient été bernées en achetant de l’eau-de-vie frauduleuse. Une enquête a été ouverte par Bercy. C’est une affaire tentaculaire, qui trouve sa source en Géorgie, et qui pourrait avoir des conséquences en France. Le Figaro alerte sur une fraude internationale de grande ampleur dans le secteur du brandy. C’est l’association des producteurs de vins géorgiens qui a tiré le signal d’alarme. Plusieurs grandes maisons de cognac françaises produisent également du brandy Saint-Remy, Grand Empereur, Cigogne Noire… elles en ont exporté pour 189 millions d’euros l’an dernier à l’international. Le souci concerne l’un des ingrédients de cet alcool l’eau-de-vie de vin. Les maisons françaises ont l’autorisation d’importer cette eau-de-vie, et uniquement celle-ci. Sauf qu’elles auraient été trompées et auraient utilisé de l’eau-de-vie de grain, utilisé pour le whisky ou la vodka. 8 millions de litres "Altosa, une société espagnole détenue par Juan Antonio Lopez Ramirez, aurait falsifié des bordereaux de livraison faisant passer de l’eau-de-vie de maïs bon marché, qu’il a fait transiter par la Géorgie, pour de l’eau-de-vie de vin géorgienne, bien plus coûteuse à produire. En 2018, les exportations de la filiale géorgienne d’Altosa ont fortement grimpé. Or seuls des producteurs déjà établis sont en capacité de distiller de tels volumes d’eau-de-vie de vin", dénonce le porte-parole de l’association des producteurs de vins géorgiens dans les colonnes du Figaro, précisant "Altosa pourrait avoir vendu cette eau-de-vie frauduleuse à des maisons de cognac françaises engagées sur le marché du brandy". Près de 8 millions de litres d’eau-de-vie frauduleuse pourraient avoir été importés illégalement en Europe. Le brandy French Club, d’A. Staub, serait touché par cette fraude, même si cela n’a pas été confirmé par la maison de cognac. "En écornant l’image de qualité géorgienne et française, [la fraude] pourrait porter préjudice aux ventes de brandy français à l’international", note le porte-parole. L’affaire est prise au sérieux Bercy a ouvert une enquête et des perquisitions ont été menées en Charente en ce sens. Les Douanes n’ont de leur côté pas souhaité commenter cette information. Source Capital 42 Bordeaux AOC et vins de table Un célèbre viticulteur bordelais condamné pour avoir mélangé vin de table et AOC Claire Domenech Publié le 27/06/2019 Le Président de la Fédération des Grands Vins de Bordeaux et son frère viennent d'être condamnés par le tribunal correctionnel de Bordeaux pour tromperie et fraude. Coup d'arrêt pour ce célèbre vigneron bordelais. Hervé Grandeau, Président de la Fédération des Grands Vins de Bordeaux, a été condamné jeudi 27 juin à six mois de prison avec sursis et euros d'amende pour tromperie et fraude, rapporte France Bleu Gironde. Son frère, Régis Grandeau a quant à lui écopé de quatre mois avec sursis et euros d'amende. Les deux hommes étaient accusés d'avoir mélangé des surplus de leur production en AOC Appellation d'Origine Contrôlée avec des vins de table, entre 2010 et 2014, au château Lauduc à Tresses. La juge a décidé de suivre les réquisitions. "Au-delà de l'atteinte au cahier des charges des appellations, que vous avez participé à mettre en place et ne pouviez donc pas ignorer, vous avez contribué à la perte de confiance dans l'image et la qualité des appellations", a déclaré la présidente du tribunal correctionnel de Bordeaux, relayée par France Bleu. Les deux frères devront également payer euros chacun au titre des entreprises dont ils sont propriétaires, ainsi que euros de dommages et intérêts à l'INAO Institut National de l'origine et de la qualité et à la confédération paysanne. La ligne de défenseLors de l'audience, Hervé et Régis Grandeau avaient réfuté en bloc les accusations de fraude, avançant un retard de mise en application d'une nouvelle réglementation européenne. "J’avoue que nous avons eu des difficultés à rentrer dans certaines procédures récentes, comme la tenue de registres que nous avions depuis 2009. Ce qui était, je le pense, le cas de la majorité du vignoble", s’était alors défendu Hervé Grandeau à la barre, comme relayé par le site Vitisphère. Une défense qui n'a visiblement pas convaincu les magistrats. Source Capital L’affaire Grandeau continue de planer sur les vins de Bordeaux Jeudi 25 juillet 2019 par Alexandre Abellan Hervé Grandeau a été condamné à 6 mois de prison avec sursis et 30 000 euros d’amende, dont 20 000 € avec sursis pour une fraude estimée à 5 900 hectolitres de vin pour 1,37 millions d’euros de chiffre d’affaires entre 2010 et 2014. - crédit photo Alexandre Abellan archives 2017 Entre pression médiatique et lettres ouvertes, les suites du procès du vigneron Hervé Grandeau font long feu. N’ayant pas fait appel de ses condamnations pour tromperie sur la nature, la qualité substantielle, l’origine » de vins 6 mois de prison et 30 000 € d’amendes ce 27 juin, le vigneron bordelais Hervé Grandeau ne semble avoir qu’une envie ne plus faire de vague et se faire oublier en ce chaud été. Mais si le président fraîchement réélu de la Fédération des Grands Vins de Bordeaux, et membre de droit du bureau renouvelé du Conseil Interprofessionnel des Vins de Bordeaux CIVB, ne répond pas aux sollicitations de la presse, dont Vitisphere, il continue d’alimenter un brûlant feuilleton estival. De la chronique assassine d’Antoine Gerbelle sur la webTV Tellement Soif, au conflit de canard » décortiqué dans deux éditions successives du Canard Enchaîné, en passant par la phobie administrative » subtilement glissée par Jacques Dupont dans Le Point,, la pression médiatique reste forte. A LIRE AUSSI Vins de Bordeaux Bernard Farges règle ses comptes avec Dominique Techer Fraude Six mois fermes pour un négociant en vin bordelais Ciblant un esprit de corps qui refuse de reconnaître la légitimité de contrôles externes, jugés disproportionnés et à charge. Ce refus de la filière bordelaise de se porter partie civile contre l’un de ses élus et de lui tenir rigueur de ses condamnations est même jugé ambiguë » par le tribunal de Bordeaux, qui a rejeté les constitutions comme parties civiles de la FGVB et du CIVB suite à l’affaire Hervé Grandeau. Inédite, cette décision judiciaire a causé un virulent appel à la démission du président de la FGVB par la Coordination Rurale, et désormais une lettre au ministre de l’Agriculture de la Confédération Paysanne. "Déroute déontologique" Monsieur le Ministre, pensez-vous que [le CIVB], se déclarant collectivement solidaire d'une fraude, puisse être à même de "développer la réputation des vins de Bordeaux" ? Pensez-vous que cette assemblée soit déontologiquement représentative de la viticulture honnête de Bordeaux ? » assène le vigneron Dominique Techer, le porte-parole girondin de la Confédération Paysanne, dans une lettre ouverte envoyée le 19 juillet au ministre de l’Agriculture, Didier Guillaume. Mettant à profit la prorogation des accords interprofessionnels, le syndicaliste de Pomerol attaque, comme à son habitude, les cotisations volontaires obligatoires, mais en s’appuyant cette fois sur une déroute déontologique » des institutions bordelaises. Affaire à suivre. Contacté, le CIVB n’a pas souhaité commenter. Source 44 Bordeaux, l'affaire Maucaillou. La réponse au titre de l'article est NON Un vin de négoce ne peut s’appuyer sur le nom et les codes graphiques d’un château Source Les poursuites concernent 957 000 cols de rouge commercialisés de 2015 à 2017. - crédit photo Alexandre Abellan Vitisphere La première marque domaniale jugée par un tribunal bordelais a été assimilée à une pratique commerciale trompeuse, créant une confusion avec le rattachement à la dénomination et à la charte graphique d’une propriété viticole. Poursuivis pour la commercialisation de la marque jugée trompeuse "le Bordeaux de Maucaillou" en Bordeaux rouge et blanc, le négoce les Connétables de Maucaillou et son président, Pascal Dourthe, copropriétaire du château Maucaillou AOC Moulis-en-Médoc, ont été respectivement condamnés à 200 000 et 20 000 euros d’amende dont 10 000 € avec sursis* ce 12 décembre au Tribunal de Grande Instance de Bordeaux. Ayant la main moins lourde que la réquisition du parquet demandant 500 000 € et 6 mois de prison avec sursis, le tribunal correctionnel explique avoir pris en compte la constance de Pascal Dourthe dans la prise de ses responsabilités pénales et des modifications réalisées sur ses étiquettes la marque étant notamment devenue "le B de Maucaillou". A LIRE AUSSI Occitanie Usurpation Il n’est pas question de la qualité de votre vin ou d’une fraude, mais des nouvelles pratiques du négoce » explique Caroline Baret, la présidente de la quatrième chambre du tribunal bordelais. Soulignant des représentations graphiques proches entre la marque le Bordeaux de Maucaillou » et le château Maucaillou même dessin du château et polices de caractères similaires et des discours commerciaux entretenant le flou sur l’origine des vins y compris par des revendeurs, les juges ont balayé les arguments des prévenus. Leurs avocats expliquant que les différences étaient multiples pour permettre une distinction entre une marque de négoce et un vin de propriété appellation Bordeaux et non Moulis-en-Médoc, absence du terme château…. "Risque de confusion" Il ne s’agit pas de tromperie ou de déceptivité, mais d’une pratique commerciale trompeuse. Il y a un risque de confusion. Le consommateur normalement informé et raisonnablement attentif s’attend à ce que le Bordeaux de Maucaillou vienne du château de Maucaillou » a estimé la juge. Rappelant que 55 % des volumes des rouges de cette marque étaient issus du château de Beau Rivage, appartenant à la famille Dourthe, pour 45 % d’achats extérieurs 100 % du blanc étant acheté en tiré-bouché. Pascal Dourthe n’a pas souhaité commenter à la sortie de l’audience. Répondant aux demandes des parties civiles un euro symbolique pour la Fédération des Grands Vins de Bordeau, 1 000 euros de préjudice moral pour l’INAO et autant pour la Confédération Paysanne, le tribunal correctionnel a regretté l’absence dans les débats du Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux CIVB et la Fédération des négociants de Bordeaux et Libourne Union des Maisons de Bordeaux. A suivre Sujet de vifs débats au sein de la filière bordelaise, la question des marques domaniales devrait revenir sur le devant de la scène judiciaire, alors que d’autres cas seront étudiés par le tribunal correctionnel dans les prochains mois. * Ainsi qu'à l'annonce de la condamnation dans les colonnes de l'Union Girondine et de Vitisphere, ainsi que son affichage au siège de l'interprofession, cours du XXX juillet à Bordeaux. Source 45 Bordeaux, les frères Médeville Vins de Bordeaux le tribunal correctionnel condamne les frères Médeville à six mois de prison et 30 000€ d'amendes Le tribunal correctionnel de Bordeaux a condamné Jean et Marc Médeville, deux figures du vignoble bordelais à six mois de prison avec sursis et 30 000 € d’amende. Publié le 25/06/2020 à 16h00 Marc Médeville, du château Fayau à Cadillac • © Jean-Pierre Stahl Le 28 mai dernier, Marc Médeville et son frère Jean comparaissaient devant le tribunal correctionnel de Bordeaux pour falsification et tromperie et détention irrégulière de sucre. Relaxé sur ce dernier chef d’accusation, les deux hommes ont tout de même été condamnés à six mois de prison avec sursis et 30 000 € d’amende, dont 15 000 € avec sursis. Leur exploitation à Cadillac, en tant que personne morale, a également écopé de 400 000 € d’amende dont 200 000 € avec sursis. Erreurs administratives Lors de l’audience du 28 mai, les deux frères avaient reconnu des erreurs administratives, mais avaient nié toute fraude sur leurs vins. Il leur était reproché des mélanges de vendanges ainsi que des assemblages de blanc, rosé et rouge, sans aucune tracabilité. Autre accusation, les deux hommes auraient commercialisé des vins sous des noms de châteaux. Au total, près de 3 000 hectolitres de vins auraient été frauduleux. Des accusations qui avaient été réfutées par Jean Médeville. Il déclarait alors “aux grands dieux, je n’ai jamais produit ne serait-ce qu’une microgoutte de vin frauduleux, en dehors du cahier des charges et de l’AOC”. La peine, de six mois de prison avec sursis, rejoint la requête du procureur de la république. En parallèle, il avait requis 50 000 € d’amendes pour les deux hommes et un million pour leur société. De son côté, l’INAO institut national de l'origine et de la qualité avait réclamé 36 000 € de dommages et intérêts. Enfin, la Fédération des Grands Vins demandait également un euro. Ancien président de l’ODG organisme de défense et de gestion Cadillac, Jean Médeville avait démissionné de ses fonctions en mai dernier, suite à son audience. Son frère a quant à lui conservé ses fonctions de président, à l’ODG Bordeaux et Bordeaux supérieur. Julie Chapman Les vignerons cotisants peuvent faire confiance à leurs représentants ! "Ancien président de l’ODG organisme de défense et de gestion Cadillac, Jean Médeville avait démissionné de ses fonctions en mai dernier, suite à son audience. Son frère a quant à lui conservé ses fonctions de président, à l’ODG Bordeaux et Bordeaux supérieur." 46 Valdepeñas 2020 Des mois de dénonciations de fraude à l’étiquetage par les différentes parties prenantes de la DO Valdepeñas pourraient provoquer l’implosion de l’une des plus vieilles appellations espagnoles. Et sérieusement remettre en cause deux poids lourds de la filière espagnole. Source Valdepeñas admite un fraude en casi la mitad de los vinos de crianza vendidos El secretario de la denominación de origen admite una vulneración de la Ley del Vino La Audiencia Nacional está investigando a Félix Solís y a otras bodegas por la presunta estafa Foto Archivo. Javier Romera Madrid 715 - 26/06/2020 Fraude masivo en la venta de vino con Denominación de Origen de Valdepeñas, en Ciudad Real Castilla-La Mancha. Mientras la Audiencia Nacional investiga si Félix Solís y otras bodegas han estado vendiendo como crianzas, reservas y grandes reservas vinos del año, tal y como adelantó el pasado miércoles elEconomista, un documento, al que ha tenido acceso este periódico, demuestra que el consejo regulador no solo está al tanto de la situación, sino que eleva además el fraude hasta prácticamente la mitad de todo los vinos de crianza comercializados. Es algo que, según admite el consejo regulador, no solo vulnera los estatutos de la denominación de origen, sino también la propia Ley del Vino. La Audiencia Nacional investiga a Félix Solís por la venta de vino del año como reserva Las conclusiones de este documento, un informe firmado por Juan Manuel Cruz Lérida, secretario y director de Servicios Generales de la Denominación de Origen DO Valdepeñas, a instancia del presidente de esta organización, Jesús Martín, con fecha de 24 de marzo de 2020, no dejan lugar a dudas. Después de analizar todas las medidas de control interno que se llevan a cabo, Cruz extrapola los datos de consumo real en el mercado con los realmente declarados y asegura que "si el porcentaje que representan los vinos criados en los datos Nielsen 62,63%, lo aplicamos a las ventas declaradas a la Denominación de Origen en el año 2019, que ascienden a 47,4 millones de litros, la cifra resultante de venta de vinos criados sería de 29,7 millones de litros, que casi duplica la cifra declarada a la DO de 15,9 millones". Vino no declarado Es decir, que hay casi 14 millones de litros que se han comercializado como crianzas o reservas en el mercado por parte de las distintas bodegas más de los que realmente se ha declarado al Consejo Regulador y cuentan, por lo tanto, con su certificación. El secretario se muestra contunde y concluye que "entre los datos declarados por el conjunto de operadores inscritos, en lo que se refiere a los vinos criados crianza, reserva y gran reserva y los datos de la consultora, existen diferencias muy significativas que indican, como ponen de manifiesto las cifran anteriormente expuestas, que habría vinos que han salido al mercado, bajo las indicaciones crianza, reserva y gran reserva, que han sido declarados a la Denominación de Origen de Valdepeñas como vinos embotellados sin mención de envejecimiento". Por tanto, asegura que "cabe suponer que ha existido un incumplimiento de lo establecido en la Ley del Vino y en el pliego de condiciones de la DO Valdepeñas, sobre los periodos de envejecimiento". En el informe del secretario de la denominación de origen se explica, asimismo, que de la cifra de ventas declarada por el conjunto de operadores, que asciende a 47,4 millones de litros, hay 28,6 millones que corresponden al mercado interior y 18,8 millones litros al mercado exterior datos recogidos en la memoria pendiente de aprobación. "Por lo que respecta a los vinos criados, la cifra declarada es 15,9 millones litros, que representa el 33,68% sobre el total de vinos comercializados, cifra que supone un incremento del 172,54% sobre el porcentaje de vinos criados comercializados en el año 2018", asegura Cruz Lérida. Tras varias denuncias presentadas por el grupo bodeguero García Carrión y las organizaciones agrarias, la Fiscalía de Ciudad Real dio traslado mediante un escrito a la Audiencia Nacional en el que se asegura que "durante la investigación preprocesal se ha podido acreditar que las irregularidades que se denuncian no sólo han podido ser cometidas por el operador directamente denunciado, D. Félix Solís o sus bodegas o empresas de comercialización" y que "los expedientes de investigación de la Consejería de Agricultura han puesto de relieve que se dan irregularidades en más bodegas". Ahora, es así la Fiscalía de la Audiencia la que ha abierto una investigación para esclarecer si Félix Solís, dueño de la marca Viña Albali, y otras bodegas han estado vendiendo vino joven como si fuera en realidad crianza, reserva o incluso gran reserva. El problema de fondo, según García Carrión, es que en lugar de contraetiquetados, se están utilizando tirillas genéricas de tinto, lo que "está permitiendo, sin control ni trazabilidad por parte de la Asociación Interprofesional de la Denominación de Origen ni de la Administración, una práctica fraudulenta en la comercialización de vinos criados bajo la de Valdepeñas de los operadores denunciados", todos ellos, dicen, agrupados en la asociación Asevivaldepeñas. La empresa que preside José García Carrión está reclamando ahora la realización de auditorías judiciales, para esclarecer el fraude y, de hecho ha presentado también una denuncia ante la Audiencia. 47 LIDL Gironde accusé d'avoir volé de fausses étiquettes sur des milliers de bouteilles de vin En 2015, des magasins Lidl d'Allemagne et des Pays-Bas ont vendu des vins français dont les appellations se sont révélées fausses. Au total, 31 200 bouteilles sont concernées. Lundi 12 octobre, le tribunal correctionnel de Bordeaux a tenté de faire la lumière sur cette affaire. Par Le Dauphiné Libéré avec NG - 13 oct. 2020 Le tribunal correctionnel de Bordeaux Gironde a planché sur une affaire de fraude à l'étiquette sur des bouteilles de vin lundi 12 octobre, rapporte Sud Ouest. L'affaire remonte à 2015. Cette année-là, 31 200 bouteilles de vins français auraient été écoulées dans des supermarchés Lidl d'Allemagne et des Pays-Bas sous une fausse appellation. À l'origine de cette affaire, une société qui achète des lots de vin afin de les revendre, et qui aurait pris quelques libertés avec l'étiquetage de certaines bouteilles. Un client voulant du graves 2012 », deux lots lui ont été vendus. Le premier était en fait un mélange de graves 2012 avec un mauvais graves 2013 que la société avait du mal à écouler. Le vin du deuxième lot, étiqueté comme un graves, était en fait un bordeaux. Deux complices à la barre L'accusé n'a pas nié les faits et a plaidé coupable. À ses côtés, dans le box des accusés, l’ancien propriétaire d'une société de stockage est aussi poursuivi pour complicité. Il est accusé d'avoir collé les fausses étiquettes sur le premier lot et d'avoir vendu le second lot au client par le biais d'une entreprise tierce, ce qu'il nie en bloc. Pour sa défense, son avocate a pointé du doigt un dossier vierge de preuves irréfutables ». Mais comme le précise Sud Ouest, certaines coïncidences » ne plaident pas en sa faveur, comme les 45 000 bouteilles de vin qu'il aurait vendues alors qu'il n’en avait acheté que 40 000. Le parquet a requis contre les deux hommes des amendes avec sursis. Le jugement a été mis en délibéré. 48 Bordeaux, Ducru-Beaucaillou et Lagrange, 2021 Les châteaux bordelais Ducru-Beaucaillou et Lagrange condamnés pour fraude Par La rédaction de Mis à jour le 13/01/2021 à 1704 Les directeurs ont été condamnés à euros d'amende dont avec sursis. Deux grands noms de Saint-Julien-Beychevelle, dans le Médoc, la SA Ducru Beaucaillou et la SA Château Lagrange, ont été condamnés début décembre à de fortes amendes pour fraudes par le tribunal de Bordeaux lors d'une procédure de "plaider coupable". Ducru-Beaucaillou est condamné à une amende de euros dont avec sursis pour pratiques commerciales trompeuses. Il lui est reproché d'avoir commercialisé en 2016 comme issu d'un vignoble spécifique, avec vinification séparée, un "Château Lalande-Borie", qui n'existe plus aujourd'hui, précise le journal Sud-Ouest en citant le château. Château Lagrange est condamné à euros d'amende dont avec sursis pour falsification, utilisation frauduleuse d'une AOP et tromperie. Il était accusé d'avoir procédé en 2012 à des mélanges illicites d'appellations Haut-Médoc et Saint-Julien, dus selon le château à un logiciel inadapté, et qui ne concernaient pas le premier cru, ajoute le quotidien. Les directeurs ont été condamnés à euros d'amende dont avec sursis. Source la RVF et AFP 49 Guillaume Ruckwaert Guillaume Ryckwaert l’escroc du vin en difficulté financière ? 21 janv. 2021 Par Straighage Blog Le blog de Straighage Le négociant français Guillaume Ryckwaert, désormais à la tête des sociétés GR Participations et Westend Investment, est soupçonné par la police française d’être à la tête de la plus vaste escroquerie au vin jamais réalisée en France. C’est à l’occasion d’un banal contrôle fiscal que les inspecteurs de la DGCCRF repèrent la combine. Ils multiplient les tests sur le vin et découvrent ce qu’ils qualifient d’escroquerie géante ». D’après l’enquête, relayée par le Parisien, Guillaume Ryckwaert aurait écoulé, entre octobre 2013 et juin 2016, 200 000 hectolitres de faux côtes-du-rhône et côte-du-Rhône villages soit l'équivalent de 26,6 millions de bouteilles !. » Derrière les étiquettes frappées de l'AOC - vendues notamment à Carrefour et aujourd'hui retirées des rayons - se cachait du vin de table bon marché. Idem avec 10 000 hectolitres de faux AOP Chateauneuf-du-Pape soit 1,3 million de bouteilles. Au total, selon le rapport annuel de la DGCCRF, la fraude porterait sur plus de 480 000 hectolitres de vin, soit l'équivalent de 13 piscines olympiques, et 15 % de la production de côtes-du-Rhône ». Il risque aujourd’hui deux ans de prison et 300 000 euros d’amende, sachant que la justice pourra décider de réévaluer le montant à la hausse. Plus récemment, on apprend que Guillaume Ryckwaert et sa société GR Participations aurait des difficultés à honorer ses factures à l’égard de certains de ses fournisseurs, bien décidés à ne pas se faire escroquer à leur tour. Des difficultés de trésorerie qui, si elles devaient perdurer, pourraient faire monter encore la pression sur le négociant relocalisé à Londres. Au risque de lui couper les ailes dans ses velléités de rebond. La peine encourue ne représente pas, et de loin, 1% du bénéfice de la fraude. Un véritable encouragement à la falsification des vins. 50 Italie. Dénonciation d'une vaste fraude portant sur des vins de table 21 mars - 3 avril 1986 Le 21 mars 1986, le ministère ouest-allemand de la Santé met en garde les consommateurs contre plusieurs vins italiens contenant de l'alcool méthylique méthanol, qui ont causé la mort de trois personnes et quarante intoxications en Italie. Le 22, deux viticulteurs du Piémont sont arrêtés et inculpés d'homicide volontaire et de violation des normes sur la préparation du vin. Le 24, tandis que le nombre des victimes s'élève à sept, la cargaison d'un navire-citerne italien en provenance de Bari est mise sous séquestre à Sète, où 4 000 hectolitres de vin frelaté au méthanol sont saisis chez plusieurs négociants importateurs. Dans les jours qui suivent, 75 000 hectolitres de vins italiens de dix-neuf navires sont placés sous surveillance douanière à Marseille et à Sète. Le 3 avril, le bilan des victimes s'élève à plus de quinze morts en Italie. La fraude touche plusieurs régions d'Italie, et dans toute l'Europe les contrôles se multiplient sur les vins italiens. L'affaire du vin qui tue » prend l'allure d'une véritable catastrophe nationale, car l'Italie est le premier producteur de vin du monde en volume, et ses exportations lui ont rapporté près de 10 milliards de francs en 1985. Source 51 Autriche. Le scandale du vin autrichien frelaté au diéthylène-glycol, 1985 Vienne. - Le scandale du vin autrichien frelaté au diéthylène-glycol, un produit chimique utilisé dans la fabrication de l'antigel, a pris une ampleur gui a, d'ores et déjà, dépasse les pires inquiétudes des responsables autrichiens. Le ministère de la santé a publié, mercredi 24 juillet, une liste - non exhaustive - de cent quarante et un vins frelatés provenant de quarante-six producteurs susceptibles d'être dangereux pour la santé. Dix viticulteurs ont été arrêtés. Quarante procédures judiciaires sont actuellement en cours. Au total, quelque 5 millions de litres de vin frelaté ont été saisis en Autriche, sans parler des milliers d'hectolitres de vin qui seront retournés aux viticulteurs autrichiens par les importateurs étrangers. Le vin autrichien a été pratiquement retiré de la vente dans toute l'Europe, ainsi qu'aux États-Unis, au Canada et au Japon. Un "sommet de crise" ayant réuni mercredi 24 juillet à Vienne des représentants d'Interpol, des autorités judiciaires et de la santé doit permettre une meilleure coordination des enquêtes en Autriche et à l'étranger. Jeudi, les services autrichiens chargés des analyses de vin ont découvert une concentration de 48 grammes de diéthylène-glycol par litre - la dose la plus importante jamais découverte - dans un vin de la maison Sautner de Gols, dans le Burgenland, dont le directeur est en prison. Le ministère de la santé a particulièrement mis en garde la population contre la consommation de vins de ce producteur. Selon les experts de la santé, un taux de 14 grammes de diéthylène-glycol peut être mortel pour les personnes à santé fragile. Sans parler des conséquences désastreuses du scandale pour la réputation des vins autrichiens et l'existence des quelque cinquante mille viticulteurs autrichiens, qui produisent chaque année environ 3 millions d'hectolitres, les responsables autrichiens se voient confrontés à une autre question d'une brûlante actualité que faire de cette énorme quantité de vin empoisonné? Il n'est pas question, selon les experts des eaux, de déverser le liquide dans le système de canalisations public, du fait de l'insuffisance des capacités des stations d'épuration, en particulier, dans les petites localités. Le déversement de grandes quantités d'alcool dans les égouts provoquerait un déficit en oxygène dont ont besoin les micro-organismes des stations d'épuration qui absorbent les saletés des eaux domestiques, expliquent les experts de l'Institut pour la qualité des eaux de Vienne. Source 52 Saint-Brieuc Il achetait la bouteille de vin 1,50 euro et la revendait au prix d’un grand cru Le tribunal de Saint-Brieuc Côtes-d’Armor a rendu son verdict jeudi dernier dans une affaire d’escroquerie dont les faits se sont étalés entre 2006 et 2010, rapporte Le Penthièvre. Au cours de cette période, le prévenu, âgé de 60 ans aujourd’hui, avait escroqué des dizaines de personnes en faisant passer pour des grands crus des bouteilles de vin achetées 1,50 euro au supermarché Metro. Il a été condamné à trois ans de prison ferme. Abus de faiblesse L’escroc, avec l’aide de sa compagne qui s’était occupée du démarchage, n’avait ciblé que des personnes vulnérables, toutes âgées entre 70 et 90 ans, et pour certaines handicapées. Les bouteilles leur étaient facturées entre 450 et 700 euros le carton de six. Un bon de commande sans délai de rétractation était établi, tandis que l’argent était directement encaissé. Le prévenu était absent lors de l’audience, car atteint du Covid-19. Son casier comporte déjà douze condamnations pour diverses autres affaires d’escroquerie en Bretagne, dans le Nord de la France et en Belgique. C’est sa présence régulière dans cet autre pays qui avait rendu sa localisation difficile auprès des enquêteurs. En plus de la peine de prison, l’homme devra également payer euros de dommages et intérêts auprès des victimes encore vivantes. Source 53 Bordeaux Un négociant condamné à un an de prison ferme dans une affaire de fraude au vin JUSTICE La fraude concerne plus de 600 hectolitres de vin qui étaient stockés à Cadillac Gironde sous des appellations ou des millésimes qui n’ont pu être justifiés 20 Minutes avec AFP Publié le 01/12/21 à 08h38 La fraude, qui remonte aux années 2014 et 2015, portait sur plus de 600 hectolitres, soit plus de bouteilles. Un négociant du Bordelais a été condamné fin octobre en appel, à un an de prison pour tromperie » et utilisation frauduleuse d’appellation d’origine protégée », selon un arrêt de la cour d’appel de Bordeaux. Vincent Lataste, exploitant viticole et négociant à Cadillac Gironde, devra également s’acquitter d’une amende de euros dont avec sursis alors que sa société de négoce, Awesome anciennement Séquoia, a été condamnée à une amende de euros dont avec sursis. D’importantes différences » entre les stocks déclarés et les volumes réellement détenus La fraude concerne du vin qui était stocké à Cadillac sous des appellations ou des millésimes qui n’ont pu être justifiés, avec notamment d’importantes différences » entre les stocks déclarés et les volumes réellement détenus en vrac par la société de Vincent Lataste. En première instance, il avait été condamné par le tribunal correctionnel de Bordeaux à six mois de prison pour falsification », tromperie » et utilisation frauduleuse … d’une appellation d’origine » portant sur environ 900 hectolitres de vin. Dans son arrêt, la cour d’appel l’a relaxé du chef de falsification et d’une petite partie des accusations de tromperie, mais a alourdi sa peine de prison ainsi que l’amende de sa société, et a confirmé les dommages-intérêts à verser aux cinq parties civiles Confédération paysanne de la Gironde, Conseil interprofessionnel du vin de Bordeaux, Fédération des grands vins de Bordeaux, la Fédération des négociants de Bordeaux et Libourne, l’INAO, des sommes allant de à euros. Déjà condamné dans une affaire de fraude au vin de lune » Vincent Lataste avait déjà été condamné en 2016 à 18 mois de prison avec sursis pour avoir servi d’intermédiaire dans une vaste fraude au vin de lune », un mélange illégal de vins transporté habituellement de nuit. S’il n’a pas agi en état de récidive », notent les juges d’appel dans leur arrêt, il a néanmoins réitéré un même comportement frauduleux dans le cadre de son activité de négoce ; la multiplicité des faits dont il s’est rendu coupable et son absence d’amendement rendent indispensable le prononcé d’une peine d’emprisonnement, toute autre sanction apparaissant manifestement inadéquate ». La cour a par ailleurs ordonné l’aménagement de sa peine. 54 Bordeaux juillet 2022 Escroquerie au vin carton rouge pour des falsificateurs de grands crus Auteur Pablo Agnan - publié le 2 juillet 2022 Une vingtaine d’individus ont été interpellés fin juin par les gendarmes aquitains. Mis en examen pour tromperie sur la marchandise et d’autres chefs d’accusation, ils sont suspectés d’avoir vendu des milliers de bouteilles de Bordeaux qui contenaient en réalité un vin bas de gamme provenant d’un autre terroir. La supercherie apparaît par hasard aux yeux des enquêteurs en septembre 2021. Alors qu’ils effectuent des perquisitions dans le cadre d’une affaire de trafic de stupéfiants, ils tombent sur du matériel nécessaire à la contrefaçon de bouteilles de vin, telles des matières sèches et autres fausses étiquettes au nom de domaines viticoles. Un mois plus tard, une de ces contrefaçons est détectée dans le secteur de la Flèche, commune située dans la Sarthe. Pour les limiers de la gendarmerie, ces deux faits sont liés. Ils sont d’ailleurs corroborés par un signalement effectué plus tôt dans l’année par le propriétaire d’un château dans le Médoc. Ce dernier avait constaté une contrefaçon de son vin et l’avait signalé aux militaires. De la piquette dans des grands crus Suite à ces découvertes, le parquet de Bordeaux décide d’ouvrir une enquête préliminaire en novembre 2021 du chef de tromperie sur la qualité du produit. Il confit le dossier au groupe d’enquête atteintes au vin », une unité de la gendarmerie chargée de répondre aux atteintes subies par la filière vitivinicole du sud-ouest. En plus de ce groupe Vins », le parquet co-saisit la Section de recherches SR de Bordeaux. Bien lui en a pris au vu de l’ampleur de la fraude, révélée par les premières investigations. Le trafic porterait alors sur plusieurs centaines de milliers de bouteilles de vin de contrefaçon. Un trafic potentiellement organisé par le propriétaire d’un vignoble ayant le statut de négociant, installé dans le Médoc. Si le volume de la fraude paraît impressionnant, l’escroquerie mise sur pied par le viticulteur était en réalité plutôt simple. Sa combine consistait à vendre des bouteilles étiquetées aux noms de prestigieux châteaux bordelais à des tarifs défiant parfois toute concurrence. Sauf qu’à l’intérieur, ne se trouvait par un grand cru, mais des vins bas de gamme, provenant la plupart du temps de terroirs assez éloignés du Bordelais. Pour distribuer sa marchandise, le négociant s’appuyait sur trois complices et sur tout un réseau de distributeurs officiels comme officieux, constitué de sociétés, de retraités, d’auto-entrepreneurs, qui s’étendait sur plusieurs départements. Une escroquerie sans frontières Face à tous ces éléments, une instruction est ouverte et confiée à un magistrat instructeur du tribunal judiciaire de Bordeaux. Sur commission rogatoire, les enquêteurs parviennent à établir que cette escroquerie, liée à la qualité du vin, n’est pas que locale. Elle toucherait également la grande distribution, qui aurait commandé plusieurs milliers de bouteilles. Ces grands crus factices seraient même vendus dans des pays étrangers, grâce au soutien d’intermédiaires se livrant à des manipulations illégales. Des investigations poussées permettent d’identifier avec davantage de précisions ce réseau de revendeurs. On ne parle pas de vente sous le manteau, mais bien de livraisons de vins contrefaits par palettes entières, et ce, sur plusieurs départements. Un trafic estimé à plusieurs centaines de milliers de bouteilles L’argent généré par ce trafic aurait servi à alimenter le train de vie des principaux mis en cause. Une partie des bénéfices engendrés a été blanchie grâce aux financements de travaux de rénovation, en recourant à de la main d’œuvre irrégulière, payée en numéraire. Fin juin, le parquet considère que les preuves sont suffisamment accablantes pour passer à l’action. Le lundi 27, une opération judiciaire de grande ampleur est menée à la fois dans le Médoc et aussi dans sept autres départements. Elle mobilise une centaine de militaires, issus du groupement de gendarmerie départementale de la Gironde, des enquêteurs de la SR de Bordeaux et du groupe Vins », ainsi que d’autres gendarmes affectés dans divers groupements. Sur la vingtaine d’objectifs visés, 11 ont été placés en garde à vue et neuf auditionnés sous le statut de mise en cause. Les perquisitions, menées dans le cadre de l’opération, permettent de saisir une dizaine de véhicules, un stock important de vin contrefait, du matériel informatique, des téléphones portables, des documents et enfin du numéraire. Du côté des mis en cause, trois d’entre eux, dont le principal instigateur, ont été présentés devant le magistrat instructeur le 29 juin. Ils ont été mis en examen pour tromperie sur la marchandise, escroqueries en bande organisée, blanchiment et falsification de denrées alimentaires. Ils ont été placés sous contrôle judiciaire avec l’obligation de verser des cautionnements allant de 20 000 à 50 000 euros. L’enquête, elle, est toujours en cours, notamment pour évaluer l’ampleur de l’escroquerie. Mais selon le parquet, elle est estimée à plusieurs centaines de milliers de bouteilles. Source Commentaire la fraude la plus répandue et la plus facile en oeuvre est la fraude à l'origine. Le seul responsable en est le consommateur qui achète de l'étiquette et non un produit pour son goût ou sa qualité. Cette fraude est rémunératrice et, en France, très faiblement sanctionnée les amendes représentent entre un et dix pour cent des bénéfices frauduleux réalisés. Les peines de prison sont rares et, la plupart du temps, assorties de sursis.
Vous êtes nombreux et nombreuses à avoir déjà pris un vin chaud sur un marché de Noël. J’ai moi-même bu mon 1er vin chaud de l’année le jour de la St. Nicolas, en famille. C’est d’ailleurs une boisson chaude qui est ultra facile à réaliser! Il suffit simplement d’avoir une bonne recette… 🙂 On peut faire du vin chaud avec du vin rouge ou du vin blanc. Aujourd’hui, c’est une recette avec du vin rouge que je vous propose de réaliser. Un vin chaud plutôt traditionnel puisqu’il ne contient rien d’autre que du vin, des épices, des agrumes et du sucre. Pas d’alcool fort ajouté, pas de fruits hors saison… Un vin chaud en toute simplicité, comme on les aime! 😉 Quel vin choisir pour faire du vin chaud? C’est une question qui revient souvent, j’ai donc décidé de vous apporter quelques réponses dans cet article. Pour le choix du vin, sachez que plus votre vin sera fort et/ou peu fruité, plus vous risquez de devoir ajouter du sucre si vous l’aimez fruité. La recette perdra un peu de son charme à mon sens. Je conseille donc un vin jeune, léger, pas trop tannique. Un Pinot Noir d’Alsace ou un Gamay Beaujolais sera parfait pour cette recette. Le Merlot peut être une option mais attention bien que fruité, c’est un vin costaud! Préférer dans ce cas un Merlot jeune, sans sulfite avec un pourcentage d’alcool moyen max 13,5 comme me l’a si bien conseillé Réjane. La proportion de sucre est à adapter à vos goûts. Ajoutez-en petit à petit jusqu’à ce qu’il vous convienne. Bon, ne goûtez pas trop souvent hein! Sinon, vous n’arriverez même plus à le servir. ^^ Côté agrume, des oranges et un citron. Choisissez-les non traités car nous allons ici utiliser les zestes. Je propose d’utiliser les zestes durant la cuisson et de disposer des tranches dans le verre avant la dégustation. Ça évite que de l’amertume se dégage des agrumes durant la cuisson. Bien entendu, vous pouvez aussi ajouter directement les tranches durant la cuisson, à vous de voir! Pour les épices, je les ai quantifié selon mes goûts. Je n’aime pas les vins chauds trop anisés, j’ai donc cherché l’équilibre dans cette recette. Vous pouvez ajouter plus de ci ou plus de ça en fonction de vos préférences.
Réseaux des franchises Vin et boisson Le choix des franchises de vins et alcools s’élargit si vous souhaitez ouvrir une cave à vin. Du hangar façon cave à la boutique haut de gamme, du franchisé en vin provenant d’une même région ou vendant des vins de tous pays, du vrac à la bouteille haut de gamme en passant par le cubi, tout est trouvable. NYSA Vin et boisson Apport 50 000€ LES PETITS CRUS Vin et boisson Apport 50 000€ BIBOVINO Vin et boisson Apport De 130 000€ à 160 000€ AUTRES VIGNES Vin et boisson Apport 35 000€ Levain, Le Vin Vin et boisson Apport 50 000€ La Cervoiserie Café et bar spécialisé Apport 100 000€ V AND B Vin et boisson Apport 70 000€ CAVAVIN Vin et boisson Apport 30 000€ INTER CAVES Vin et boisson Apport 49 000€ Nicolas Vin et boisson Apport 50 000€ L’ambassade du Vin Vin et boisson Apport 100 000€ La Vignery Vin et boisson Apport 50 000€ Captain Bacchus Vins sur 20 Vin et boisson Apport 50 000€ EPICURIEN L’ Vin et boisson Apport 30 000€ LA CAVE DE REGUSSE Vin et boisson Apport 30 000€ LES DOMAINES QUI MONTENT Vin et boisson Apport 50 000€ C10 Vin et boisson Apport 50 000€ SOS Soirée Vin et boisson Apport 5 000€ VINOMANIA Café et bar spécialisé Apport 60 000€ SAVOUR CLUB Vin et boisson Apport 60 000€ COMPTOIR DES VIGNES Vin et boisson Apport 30 000€ LUDO APERO Vin et boisson Apport 8 000€ APERO PHONE Vin et boisson Apport 6 000€ ALERTE APERO Vin et boisson Apport 7 000€ BORDEAUX MAGNUM Vin et boisson Apport 50 000€ COTE TERROIR Vin et boisson Apport 30 000€ LAVINIA Vin et boisson Apport 10 000€ CARTE DES VINS LA Vin et boisson Apport 50 000€ AUTOUR DU VIN Vin et boisson Apport 110 000€ FOUNTAIN Vin et boisson Apport 100 000€ COMPTOIR IRLANDAIS LE Vin et boisson Apport 100 000€ Actualités des franchises Vin et boisson Actualités des réseaux 25/07/2022 Le réseau CAVAVIN compte deux nouvelles adresses L’enseigne CAVAVIN continue de s’agrandir avec l’ouverture, il y a quelques jours, de deux nouvelles caves en Seine-et-Marne et dans la Vienne. Zoom sur les deux nouveaux collaborateurs venus enrichir le réseau. Une nouvelle cave franchisée à Biard A l’exploitation du nouveau point de vente CAVAVIN de Biard, dans la Vienne, en activité depuis le […] Actualités des réseaux 15/06/2022 Rencontre avec Luc Schneider, affilié du réseau La Vignery L’enseigne La Vignery recueille régulièrement les témoignages de ses affiliés afin que ces derniers puissent mettre en avant leur parcours et partager leur expérience. Rencontre avec Luc Schneider, caviste du réseau depuis 2016. La Vignery, Oui mais pourquoi ? Issu du secteur de la grande distribution, Luc Schneider cherchait à ouvrir un magasin de vins […] Actualités des réseaux 31/05/2022 Le réseau Cavavin une aventure déclinée aussi au féminin Cavavin est une histoire familiale qui au fil du temps est parvenue à regrouper un réseau de 160 franchisés dont des femmes qui partagent leur passion du vin en conseillant au mieux leurs clients. Focus sur l’aventure des franchisées Florence Bataille, Sylvie Pinou et Valérie Houvertus. 3 femmes, 3 profils Florence Bataille, franchisée Cavavin à […] Actualités des réseaux 03/03/2022 La Vignery Témoignage & Nouvelle organisation Qui dit nouvelle année dit nouvelle organisation pour le réseau La Vignery qui accueille deux nouveaux membres à sa direction Katia Sandre et Antony Pereira. En parallèle, l’enseigne est allée à la rencontre de l’un ses adhérents, à la tête de son magasin de Claye-Souilly depuis maintenant 7 ans. Une direction renouvelée Fondée en […] Actualités des réseaux 18/01/2022 Une belle dynamique de développement pour le réseau Cavavin En ce début d’année, Cavavin fait le bilan de son année 2021 qui se veut plus que satisfaisant tant au niveau des ouvertures que pour les résultats de ses franchisés déjà en place. Un bilan plus que satisfaisant Au total, ce sont 19 nouveaux entrepreneurs qui ont rejoint le réseau Cavavin en 2021. Des projets […] Actualités des réseaux 14/01/2022 Le réseau La Vignery prévoit une stabilisation pour l’année 2022 Après une année 2021 dite record pour la franchise La Vignery qui enregistre une belle croissance et compte près de 3 nouvelles ouvertures, l’enseigne prévoit une année de stabilisation en 2022. Antony Pereira, le Responsable Exploitation et Développement fait le point sur l’avenir du réseau. Le bilan de l’année 2021 Grâce à un joli développement […] Plus d'actualités
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